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Corinthiens 1 et 2

Première lettre aux Corinthiens

     C’est d’Éphèse que Paul écrit sa première lettre aux Corinthiens, probablement en l’an 57. Paul est le fondateur de la première communauté chrétienne de Corinthe, il éprouve pour elle des sentiments paternels. Responsable de ses enfants, en majorité venus du paganisme et issus de milieux modestes, il entend les arracher aux excès et aux violences de leurs origines pour leur donner la plénitude de la vie de l’esprit, celle de témoins du messie crucifié et ressuscité.

     L’appel de Paul retentit dans un milieu non seulement diversifié mais hétérogène, divisé en hommes libres et en esclaves et plus gravement encore en quatre coteries qui se réclament du parti du Messie, de celui d’Apollôs, de celui de Pierre ou de celui de Paul. Celui-ci écrit sa lettre pour tenter d’unir ceux qui sont divisés, et au sujet desquels il a reçu d’alarmantes nouvelles.

     La situation concrète de la communauté de Corinthe commande les développements de cette lettre qui n’a pas la rigueur doctrinale de celle ultérieurement adressée aux Romains. En voici les points principaux:

I.  Introduction (1,1-9); le problème des factions (1,10-4,21).
II.  Les problèmes de la sexualité (5,1-6,20):
  a)  un cas d’inceste (5,1-8);
  b)  arracher le mal au sein de la communauté (5,9-13);
  c)  le recours aux tribunaux des païens (6,1-11);
  d)  la licence sexuelle (6,12-20).
III.  Questions et réponses (7,1-11,1). À la manière des rabbis, Paul répond aux questions soulevées par des membres de sa communauté sur:
  a)  le mariage (7,1-16);
  b)  la condition messianique (7,17-24);
  c)  la virginité et le célibat (7,25-40);
  d)  la manducation des viandes sacrifiées aux idoles (8,1-11,1);
  e)  le voile des femmes (11,2-16);
  f)  la célébration du Sèdèr pascal (11,17-34);
  g)  les dons spirituels et le culte, l’Amour (12-14).
IV.  La résurrection (15).
V.  Conclusion (16).

     Dans le monde païen qui l’entoure et qu’il sait voué à sa perte, Paul se présente comme remplissant les fonctions d’ambassadeur de Dieu, au service d’un messie crucifié et ressuscité garant de la naissance d’une ère nouvelle, celle du ‘olâm haba, du « monde qui vient », déployant sur notre terre renouvelée des ciels neufs.


Chapitre 1.

Paulos par appel envoyé

1.     Paulos, par appel envoyé du messie Iéshoua‘ selon le vouloir d’Elohîms,
et Sôsthenès, le frère,
2.     à la communauté d’Elohîms, celle de Corinthe,
aux consacrés à Iéshoua‘ le messie,
appelés consacrés, avec tous ceux qui invoquent le nom de notre Adôn,
Iéshoua‘, le messie, en tout lieu, le leur et le nôtre,
3.     chérissement à vous et paix d’Elohîms, notre père,
et de Iéshoua‘ notre Adôn, le messie.
4.     Je remercie Elohîms toujours pour vous,
pour le chérissement d’Elohîms à vous donné dans le messie Iéshoua‘,
5.     parce qu’en tout vous avez été enrichis en lui,
en toute parole et toute pénétration,
6.     comme le témoignage du messie a été confirmé en vous,
7.     de manière à n’être privés d’aucun charisme,
vous qui attendez le découvrement de notre Adôn Iéshoua‘, le messie.
8.     Lui aussi vous confirmera jusqu’à la fin, sans reproche,
le jour de notre Adôn Iéshoua‘, le messie.
9.     Elohîms est fidèle, par qui vous avez été appelés
à la communion de son fils Iéshoua‘ le messie, notre Adôn.

Division parmi vous

10.     Je vous implore, frères, par le nom de notre Adôn Iéshoua‘, le messie,
de dire tous de même, et qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous.
Soyez unis dans une même intelligence, une même pensée.
11.     Oui, il m’a été montré, vous concernant, mes frères,
par ceux de Chloè, qu’il y a parmi vous des disputes.
12.     Je dis ceci, parce que chacun de vous dit:
« Moi, je suis de Paulos », « Moi, je suis d’Apollôs »,
« Moi, je suis de Kèpha ». Moi, je suis du messie.
13.     Était-il divisé, le messie ?
Est-ce Paulos qui a été crucifié pour vous ?
Avez-vous été immergés au nom de Paulos ?
14.     Je remercie Elohîms de n’avoir immergé aucun d’entre vous,
sauf Crispus et Gaius,
15.     pour que nul ne puisse dire que vous avez été immergés en mon nom.
16.     J’ai immergé aussi la maison de Stephanos.
Pour le reste, je ne sais si j’ai immergé personne d’autre.

Annoncer le message

17.     Non, certes, le messie ne m’a pas envoyé pour immerger,
mais pour annoncer le message, non par la sagesse de la parole,
de peur que ne soit rendue vaine la croix du messie.
18.     Oui, la parole de la croix, pour ceux qui périssent, est folie,
mais pour nous, les sauvés, elle est puissance d’Elohîms.
19.     Oui, il est écrit: « Je détruirai la sagesse des sages;
le discernement des sagaces, je l’écarterai !
20.     Où est-il le sage ? Où l’actuaire ? » Où donc le disputeur de cette ère ?
Elohîms n’a-t-il pas rendu folle la sagesse de l’univers ?
21.     Oui, puisque par la sagesse d’Elohîms
l’univers n’a pas pénétré Elohîms par sagesse,
il a paru bon à Elohîms, par la folie du kérygme,
de sauver ceux qui adhèrent.
22.     Puisque les Iehoudîm demandent des signes,
et que les Hellènes recherchent une sagesse,
23.     alors, nous, nous proclamons le messie crucifié,
achoppement pour les Iehoudîm, folie pour les nations,
24.     mais pour les appelés, Iehoudîm ou Hellènes, c’est le messie,
puissance d’Elohîms et sagesse d’Elohîms,
25.     parce que la folie d’Elohîms est plus sage que les hommes,
et la faiblesse d’Elohîms plus forte que les hommes.
26.     Oui, regardez donc votre appel, frères.
Parmi vous, ils ne sont pas nombreux les sages selon la chair,
pas nombreux, les puissants, pas nombreux, les bien nés.
27.     Mais Elohîms a choisi la folie de l’univers pour confondre les sages;
Elohîms a choisi la faiblesse de l’univers pour confondre les forts.
28.     Le non-né de l’univers, ce qui est méprisé, Elohîms l’a choisi:
ce qui n’est pas, pour abolir ce qui est.
29.     Ainsi, nulle chair ne pourra être fière en face d’Elohîms.
30.     Par lui, vous êtes dans le messie Iéshoua‘,
devenu pour nous sagesse d’Elohîms,
justification, consécration, rachat,
31.     comme il est écrit: « Qui se glorifie, qu’ils se glorifie en l’Adôn. »

Chapitre 2.

Rien, sinon Iéshoua

1.     Mais moi, venant à vous, frères, je ne suis pas venu
avec l’excellence de la parole ou de la sagesse
vous annoncer le mystère d’Elohîms.
2.     Car j’ai décidé de ne rien connaître parmi vous,
sinon Iéshoua‘ le messie, et lui crucifié.
3.     Et moi, dans la faiblesse, dans le frémissement,
dans un tremblement extrême, j’étais devant vous.
4.     Et ma parole, mon kérygme,
ce ne furent pas des paroles convaincantes de sagesse,
mais une démonstration de souffle et de puissance,
5.     pour que votre adhérence ne soit pas dans la sagesse des hommes,
mais sous la puissance d’Elohîms.
6.     Sagesse, nous le disons parmi les parfaits,
sagesse, non pas de cette ère,
ni des chefs de cette ère, eux qui seront abolis,
7.     mais nous le disons d’une sagesse d’Elohîms,
dans le mystère, celle qui a été cachée,
qu’Elohîms avait préordonnée avant les ères, pour notre gloire;
8.     celle qu’aucun des chefs de cette ère n’a connue.
Oui, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié l’Adôn de gloire.
9.     Comme il est écrit:
« Ce que l’oeil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu,
ce qui n’est pas monté au coeur de l’homme,
ce qu’Elohîms a préparé pour ceux qui l’aiment. »
10.     À nous, oui, Elohîms l’a découvert par le souffle.
Oui, le souffle scrute tout, et même les profondeurs d’Elohîms.
11.     Oui, quel homme sait ce qui est en l’homme
sinon le souffle de l’homme en lui-même ?
Ainsi de ce qui est en Elohîms:
nul ne le pénètre, sinon le souffle d’Elohîms.
12.     Mais nous-mêmes, nous n’avons pas reçu le souffle de l’univers,
mais le souffle qui vient d’Elohîms,
afin de savoir ce qu’Elohîms, dans son chérissement, nous a donné.
13.     Cela, nous ne l’exprimons pas en paroles enseignées
par la sagesse des hommes, mais dans ce qu’enseigne le souffle,
comparant ce qui vient du souffle avec ce qui est du souffle.
14.     L’homme psychique ne reçoit pas ce qui est du souffle d’Elohîms:
oui, c’est pour lui une folie; il ne peut le pénétrer,
parce que l’investigation se fait selon le souffle.
15.     Celui du souffle investigue tout; mais lui, personne ne l’investigue.
16.     « Oui, qui a pénétré la pensée de l’Adôn, pour l’enseigner ? »
Mais nous, la pensée du messie, nous l’avons.

Chapitre 3.

Vous êtes de chair

1.     Mais moi, frères, je n’ai pas pu vous parler comme à ceux du souffle,
mais comme à ceux de la chair,
comme à des petits enfants dans le messie.
2.     De fait, je vous ai abreuvés de lait,
non d’aliment que vous n’auriez pu supporter.
Maintenant encore vous n’en êtes pas capables.
3.     Car vous êtes encore de chair.
Oui, quand il y a entre vous jalousie et dispute,
n’êtes-vous pas de chair ?
Ne marchez-vous pas selon l’homme ?
4.     Oui, quand vous dites, l’un: « Je suis de Paulos »,
et l’autre: « Je suis d’Apollôs », n’êtes-vous pas des hommes ?
5.     Qui donc est-il, Apollôs, et qui Paulos ?
Des serviteurs, par lesquels vous avez adhéré,
et chacun selon le don de l’Adôn.
6.     J’ai semé, Apollôs a arrosé, mais Elohîms a fait croître.
7.     Ainsi le semeur et l’arroseur ne sont rien,
mais celui qui fait croître: Elohîms.
8.     Le semeur, l’arroseur, c’est tout un.
Chacun reçoit son propre salaire à la mesure de son propre labeur.

Le labour d’Elohîms

9.     Oui, nous sommes les collaborateurs d’Elohîms,
et vous êtes le labour d’Elohîms, la construction d’Elohîms.
10.     Selon le chérissement d’Elohîms à moi donné,
en sage architecte, j’ai posé le fondement. Un autre construit dessus.
Mais que chacun voie bien comment il construit dessus,
11.     car personne ne peut poser un autre fondement
à côté de celui qui est déjà en place,
et qui est Iéshoua‘ le messie.
12.     Si quelqu’un construit sur ce fondement avec or, argent,
pierres précieuses, bois, foin ou chaume,
13.     l’oeuvre de chacun sera manifeste.
Oui, le jour la rendra visible, car elle se découvrira par le feu.
L’oeuvre de chacun, ce qu’elle est, le feu l’éprouvera.
14.     Si l’oeuvre de quelqu’un demeure,
celle qu’il a construite, il en recevra salaire;
15.     si son oeuvre brûle, il en assumera la perte,
mais lui-même sera sauvé, comme à travers le feu.
16.     Ne le savez-vous pas ? Vous êtes le sanctuaire d’Elohîms,
et le souffle d’Elohîms habite en vous.
17.     Qui détruit le sanctuaire d’Elohîms sera détruit par Elohîms.
Oui, le sanctuaire d’Elohîms est sacré, et c’est vous.

Le sage et le fou

18.     Que personne ne s’égare:
si quelqu’un parmi vous se croit sage en cette ère,
qu’il devienne fou pour devenir sage.
19.     Oui, la sagesse de cet univers est folie auprès d’Elohîms.
Oui, il est écrit: « Il attrape les sages à leurs artifices. »
20.     Et encore: « IHVH-Adonaï connaît les ruminations des sages,
et qu’elles sont vaines. »
21.     Ainsi, que nul ne mette sa fierté dans les hommes.
Oui, tout est à vous:
22.     Paulos, Apollôs ou Kèpha,
l’univers, la vie ou la mort, le présent ou le futur:
oui, tout est à vous;
23.     et vous au messie, et le messie à Elohîms.

Chapitre 4.

Mon juge, c’est l’Adôn

1.     Que l’homme nous compte ainsi pour assistants du messie,
et intendants des mystères d’Elohîms.
2.     Du reste, il est demandé aux intendants d’être ainsi trouvés fidèles.
3.     Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous
ou par le jour des hommes; je ne me juge même pas moi-même.
4.     Non, je n’ai conscience de rien de mal en moi;
cependant, ce n’est pas pour cela que je suis justifié:
mon juge, c’est l’Adôn.
5.     Aussi, ne jugez rien avant son temps, avant que l’Adôn ne vienne.
Il illuminera ce qui est caché dans les ténèbres,
il manifestera les desseins des coeurs.
Alors, pour chaque homme, la louange viendra d’Elohîms.
6.     Cela, frères, je me suis adapté moi-même
comme Apollôs à cause de vous, pour que, par nous,
vous appreniez le: « Rien au-dessus de ce qui est écrit »,
de peur que vous ne vous glorifiiez contre l’autre.
7.     Oui, qui te discerne ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?
Et si tu as reçu, pourquoi faire le fier comme n’ayant pas reçu ?
8.     Alors, vous êtes déjà assouvis, déjà enrichis ! Sans nous, vous régnez !
Puissiez-vous du moins régner, pour que nous régnions avec vous !
9.     Oui, je le crois, Elohîms nous a exposés les derniers,
nous, les envoyés, comme des condamnés à mort.
Et nous sommes devenus un spectacle pour l’univers
et pour les messagers et pour les hommes.
10.     Nous sommes fous à cause du messie,
mais vous, vous êtes sages dans le messie;
nous, faibles, vous, forts; vous, glorieux, nous, déshonorés.
11.     Jusqu’à cette heure, nous voici affamés, assoiffés,
nus, souffletés, errants;
12.     nous peinons, travaillant de nos propres mains.
Insultés, nous bénissons; persécutés, nous endurons;
13.     calomniés, nous réconfortons. Oui, nous sommes devenus
les ordures de l’univers, le rebut de tout, jusqu’à maintenant.

Je vous exhorte

14.     Je n’écris pas cela pour vous confondre,
mais pour vous avertir comme mes enfants aimés.
15.     Même si vous avez des myriades de pédagogues en messie,
vous n’avez pas plusieurs pères: en Iéshoua‘ le messie,
par l’annonce, oui, moi, je vous ai engendrés.
16.     Je vous exhorte donc, devenez mes imitateurs.
17.     Pour ceci je vous ai envoyé Timotheos,
qui est mon fils aimé, fidèle en l’Adôn.
Il vous rappellera mes routes dans le messie Iéshoua‘,
comme je les enseigne partout, dans toutes les communautés.
18.     Alors, comme si je ne devais pas venir chez vous, certains se sont gonflés.
19.     Mais je viendrai bientôt chez vous, si l’Adôn le veut,
et je pénétrerai, de ces gonflés, non pas la parole, mais la puissance.
20.     Oui, le règne d’Elohîms n’est pas en parole, mais dans la puissance.
21.     Et que voulez-vous ? Que je vienne chez vous avec une trique,
ou dans l’amour et le souffle d’humilité ?

Chapitre 5.

Un cas de puterie

1.     Bref, il a été entendu parmi vous un cas de puterie,
et d’une puterie telle qu’il n’en est pas de semblable parmi les goîms:
ainsi, l’un de vous possède la femme de son père.
2.     Et vous vous gonflez, et vous n’avez pas pris plutôt le deuil,
afin d’arracher de votre sein l’auteur d’un tel acte !
3.     Moi donc, absent de corps mais présent par le souffle,
j’ai déjà jugé comme si j’étais présent l’auteur d’une telle action.
4.     Au nom de l’Adôn Iéshoua‘, rassemblez-vous, vous et mon souffle,
avec la puissance de notre Adôn Iéshoua‘,
5.     pour livrer cet homme à Satân pour la destruction de la chair,
afin que le souffle soit sauvé au jour de l’Adôn.
6.     Votre fierté n’est pas belle.
Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ?
7.     Éliminez le vieux levain, pour être une pâte neuve,
comme ce que vous êtes: des azymes.
Car notre Pèssah a été sacrifié: le messie,
8.     de sorte que nous fêtions, non pas avec du vieux levain,
non avec le levain de malice et de crime,
mais avec les azymes de la sincérité et de la vérité.
9.     Je vous ai écrit dans une lettre: « Ne vous mêlez pas aux putains. »
10.     Je ne visais pas les putains de cet univers, ou les exploiteurs,
ou les rapaces, ou les idolâtres;
oui, vous devriez alors sortir de cet univers.
11.     En réalité, je vous ai écrit ceci:
« Ne vous mêlez pas à qui, appelé frère, est putain,
exploiteur, idolâtre, détracteur ou rapace.
Ne mangez même pas avec lui. »
12.     Oui, pourquoi jugerais-je ceux du dehors ?
Mais ceux du dedans, n’est-ce pas à vous de les juger ?
13.     Ceux du dehors, Elohîms les jugera;
mais vous, arrachez le criminel de votre sein.

Chapitre 6.

Procès entre adhérents

1.     Ose-t-il, celui qui, parmi vous, a affaire avec un autre,
se faire juger devant des injustes, et non devant les consacrés ?
2.     Ou bien ne savez-vous pas que les consacrés jugeront l’univers ?
Si l’univers est jugé par vous,
êtes-vous inaptes pour des litiges moindres ?
3.     Ne savez-vous pas que nous jugeons les messagers,
et, à plus forte raison, les vivants ?
4.     Si donc vous avez des litiges de cette vie,
ferez-vous siéger ceux que la communauté méprise ?
5.     Je le dis à votre confusion: ainsi, n’y a-t-il personne parmi vous,
pas un seul sage qui puisse départager ses frères ?
6.     Oui, un frère vient en jugement contre un frère,
et cela devant les non-adhérents !
7.     C’est déjà une complète déchéance, d’avoir des procès entre vous.
Pourquoi ne pas souffrir plutôt l’injustice ?
Pourquoi ne pas être plutôt spoliés ?
8.     Mais vous commettez l’injustice, vous spoliez, et même des frères !
9.     Ne savez-vous donc pas que les injustes
n’héritent pas le royaume d’Elohîms ?
Ne vous égarez pas: ni les putains, ni les idolâtres,
ni les adultères, ni les voluptueux, ni les sodomites,
10.     ni les voleurs, ni les exploiteurs, ni les buveurs,
ni les insulteurs, ni les rapaces n’hériteront le royaume d’Elohîms.
11.     Et cela, certains d’entre vous l’étaient; mais vous avez été lavés,
mais vous avez été consacrés, mais vous avez été justifiés
dans le nom de l’Adôn Iéshoua‘ le messie
et dans le souffle de notre Elohîms.

Le permis et l’utile

12.     Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile.
Tout m’est permis, mais, moi, je ne dois être asservi par personne.
13.     La nourriture est pour le ventre, et le ventre pour la nourriture;
mais Elohîms détruira l’un et l’autre.
Le corps n’est pas fait pour la puterie mais pour l’Adôn,
et l’Adôn pour le corps.
14.     Elohîms a réveillé l’Adôn.
Il nous réveillera, nous aussi, dans sa puissance.
15.     Ne savez-vous donc pas que vos corps sont les membres du messie ?
Prendrai-je les membres du messie pour en faire des membres de putain ?
Au contraire !
16.     Ou bien ne savez-vous pas que celui qui se colle à une putain
est avec elle un seul corps ?
C’est dit: « Les deux seront une seule chair. »
17.     Qui colle à l’Adôn est avec lui un seul souffle.
18.     Fuyez la puterie.
Toute faute que l’homme commet, il la commet hors de son corps,
mais qui putasse faute contre son propre corps.
19.     Ou bien ne savez-vous pas que votre corps
est le sanctuaire du souffle sacré qui est en vous ?
Vous l’avez reçu d’Elohîms; vous n’êtes donc plus à vous-mêmes.
20.     Oui, vous avez été achetés à un prix !
Aussi, glorifiez Elohîms dans votre corps.

Chapitre 7.

L’homme et la femme

1.     Pour ce que vous m’avez écrit,
il est beau pour l’homme de ne pas toucher à la femme.
2.     Mais à cause des puteries, que chacun ait sa femme, et chacune son mari.
3.     Que l’homme paye sa dette envers sa femme
et la femme envers son homme.
4.     La femme n’a pas de pouvoir sur son corps, mais l’homme.
De même, l’homme n’a pas de pouvoir sur son corps, mais la femme.
5.     Ne vous privez pas l’un de l’autre,
sinon d’un commun accord, pour un temps,
afin d’avoir le loisir de prier.
Puis de nouveau soyez ensemble,
de peur que Satân ne vous éprouve en votre manque de maîtrise.
6.     je dis cela par concession; ce n’est pas un ordre.
7.     Je voudrais que tout homme soit comme moi-même,
mais chacun a reçu d’Elohîms son propre charisme, l’un ceci, l’autre cela.
8.     Maintenant aux non-mariés et aux veuves,
je dis qu’il est beau de rester comme moi.
9.     Mais s’ils ne peuvent se maîtriser, qu’ils se marient.
Oui, il vaut mieux se marier que de brûler.

Pour les mariés

10.     Pour les mariés, j’ordonne ­ non pas moi-même, mais l’Adôn ­
que la femme ne se sépare pas de son mari.
11.     Si elle se sépare de lui, qu’elle reste sans se marier,
ou qu’elle se réconcilie avec son mari.
Que l’homme ne répudie pas sa femme.
12.     Pour le reste, je dis moi-même, non pas l’Adôn:
si un frère a une femme non adhérente,
mais qui veut demeurer avec lui, qu’il ne la répudie pas.
13.     Une femme dont le mari est non adhérent,
mais qui veut demeurer avec elle, qu’elle ne répudie pas le mari.
14.     Oui, l’homme non adhérent est consacré par la femme,
et la femme non adhérente est consacrée par le frère,
sinon vos fils seraient impurs; mais maintenant, ils sont consacrés.
15.     Si le non-adhérent se sépare, qu’il se sépare !
Le frère ou la soeur ne sont pas asservis en cela.
Elohîms vous appelle à la paix.
16.     Toi, femme, sais-tu si tu sauveras le mari ?
Toi, mari, sais-tu si tu sauveras la femme ?

17.     Comme l’Adôn l’a imparti à chacun,
comme Elohîms appelle chacun, que chacun marche ainsi:
c’est ce que j’ordonne à toutes les communautés.
18.     Ayant été circoncis, s’il est appelé, qu’il ne se fasse pas épispasmer.
S’il est appelé avec un prépuce, qu’il ne se fasse pas circoncire.
19.     La circoncision n’est rien, et rien le prépuce;
le tout est de garder les misvot d’Elohîms.
20.     Que chacun reste dans l’appel où il a été appelé !
Mais si tu peux devenir libre, profites-en !
21.     Serf, tu as été appelé ? Ne t’en soucie pas !
22.     Car le serf appelé par l’Adôn est un affranchi de l’Adôn.
De même l’homme libre, une fois appelé, devient serf du messie.
23.     Vous avez été achetés à un prix ! Ne soyez pas serfs des hommes.
24.     Là où il a été appelé, frères, que chacun demeure auprès d’Elohîms.

Pour les vierges

25.     Pour les vierges, je n’ai pas d’ordre de l’Adôn.
J’exprimerai donc un avis, ayant reçu de l’Adôn la grâce d’être fidèle.
26.     J’estime donc que c’est beau d’être ainsi, dans la nécessité présente.
Oui, c’est beau pour l’homme d’être ainsi.
27.     Es-tu lié à une femme ? Ne cherche pas la séparation.
Es-tu sans lien avec une femme ? Ne cherche pas de femme.
28.     Si pourtant tu te maries, tu ne fautes pas;
et la vierge qui se marie ne faute pas non plus.
Mais ils auront des tourments de leur chair, ceux-là,
et moi, je veux vous les épargner.
29.     Je dis ceci, frères: le temps a cargué ses voiles.
Pour ce qui en reste, ceux qui ont des femmes,
qu’ils soient comme s’ils n’en avaient pas,
30.     les pleureurs comme s’ils ne pleuraient pas,
les joyeux comme s’ils ne se réjouissaient pas,
les acheteurs comme s’ils n’avaient rien,
31.     les jouisseurs de cet univers comme s’ils n’en profitaient pas,
car il passe, le schème de cet univers.
32.     Mais je vous veux sans inquiétude.
Le non-marié s’inquiète des réalités de l’Adôn,
et comment plaire à l’Adôn.
33.     Et le mari s’inquiète des réalités de l’univers,
et comment plaire à la femme,
34.     il est partagé.
La femme non mariée, la vierge s’inquiète de l’Adôn,
pour être consacrée de corps et de souffle;
mais la femme mariée s’inquiète de l’univers,
et comment plaire à son mari.
35.     Ainsi je vous parle dans votre propre intérêt,
non pour vous tendre un piège, mais pour ce qui convient,
pour ce qui attache à l’Adôn, sans distraction.
36.     Si un homme estime
qu’il n’est pas honorable pour sa vierge de dépasser l’âge,
et qu’il doit en être ainsi, qu’il fasse ce qu’il veut !
Il ne faute pas. Qu’ils se marient !
37.     Celui qui tient ferme en son coeur, sans qu’il y ait contrainte,
mais en ayant le pouvoir de son propre vouloir,
et qu’il juge de son propre coeur de la garder vierge, il agira bien.
38.     Ainsi celui qui marie sa vierge agit bien,
et celui qui ne la marie pas agit mieux.
39.     La femme est liée à son mari aussi longtemps qu’il vit.
Mais si le mari s’endort, elle est libre d’épouser qui elle veut,
mais dans l’Adôn seulement.
40.     Mais il y aura plus d’entrain pour elle si elle reste comme elle est.
Tel est mon avis, et je crois avoir moi aussi le souffle d’Elohîms.

Chapitre 8.

Ce qui est sacrifié aux idoles

1.     Pour ce qui est sacrifié aux idoles,
nous savons que nous en avons tous la connaissance.
Or la connaissance gonfle, mais l’amour construit.
2.     Qui croit connaître quoi que ce soit
ne connaît pas encore comme il faut connaître.
3.     Mais qui aime Elohîms est connu de lui.
4.     Donc, pour la manducation de ce qui est sacrifié aux idoles,
nous savons qu’il n’est aucune idole dans l’univers,
et qu’il n’est aucun Elohîms, sinon le seul.
5.     Oui, s’il en est même qui sont dits dieux soit au ciel, soit sur la terre,
ils sont alors nombreux, les dieux, et nombreux, les seigneurs.
6.     Mais pour nous il n’est qu’un seul Elohîms,
le père, de qui tout est, et nous sommes à lui,
et un seul Adôn, Iéshoua‘, le messie, par qui tout est, et nous par lui.
7.     Mais la connaissance n’est pas en tous.
Oui, certains, accoutumés jusqu’à présent à l’idole,
mangent ce qui est sacrifié aux idoles, en tant que tel,
et leur conscience, étant faible, en est souillée.
8.     Mais ce n’est pas un aliment qui nous placera près d’Elohîms.
Si nous ne mangeons pas, nous ne sommes pas privés;
et si nous mangeons, nous ne sommes pas dans l’abondance.

Les faibles

9.     Mais prenez garde, de peur que ce pouvoir qui est vôtre
ne devienne un obstacle pour les faibles.
10.     Oui, si quelqu’un te voit, toi qui as la connaissance,
étendu dans un temple d’idoles, sa conscience à lui, le faible,
ne sera-t-elle pas enhardie à manger ce qui est sacrifié aux idoles ?
11.     Et, étant faible, il est détruit par ta connaissance,
ton frère pour qui le messie est mort.
12.     Si vous fautez ainsi contre les frères,
et si vous les blessez dans leur conscience qui est faible,
c’est contre le messie que vous fautez.
13.     Ainsi, si ma nourriture scandalise mon frère,
je ne mangerai pas de viande en pérennité,
de peur que mon frère ne trébuche.

Chapitre 9.

Ne suis-je pas libre ?

1.     Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas envoyé ?
N’ai-je pas vu Iéshoua‘, notre Adôn ?
N’êtes-vous pas mon oeuvre en l’Adôn ?
2.     Et si je ne suis pas envoyé pour d’autres,
pour vous je le suis certainement.
Oui, vous êtes le sceau de mon envoi en l’Adôn.
3.     Ma défense contre mes investigateurs, la voici:
4.     N’avons-nous pas le pouvoir de manger et de boire ?
5.     N’avons-nous pas le pouvoir d’être accompagné
par une soeur, une femme, comme les autres envoyés,
comme les frères de l’Adôn, et comme Kèpha ?
6.     Ou bien moi seul et Bar-Naba
n’avons-nous pas le pouvoir de ne pas travailler ?
7.     Qui fait jamais campagne sur sa propre solde ?
Qui plante une vigne sans en manger le fruit ?
Qui fait paître un troupeau sans en manger le laitage ?
8.     Est-ce que je parle selon l’humain ?
La tora ne le dit-elle pas elle-même ?
9.     Oui, il est écrit dans la tora de Moshè:
« Ne muselle pas le boeuf pendant son battage. »
Se soucie-t-il des boeufs, Elohîms ?
10.     Ou bien a-t-il dit cela tout à fait à cause de nous ?
Oui, pour nous c’est écrit: le laboureur doit labourer avec espoir,
le batteur doit agir avec espoir de prendre sa part.
11.     Si nous avons semé en vous ce qui est du souffle,
est-ce trop que de moissonner de vous ce qui est de la chair ?
12.     Si d’autres ont ce pouvoir sur vous, ne l’avons-nous pas davantage ?
Cependant nous n’avons pas usé de ce pouvoir,
mais nous supportons tout
par peur de faire obstacle à l’annonce du messie.

Je présente gratuitement l’annonce

13.     Ne savez-vous pas que ceux qui oeuvrent aux tâches sacrées
mangent de ce qui vient du sanctuaire,
que ceux qui se tiennent à l’autel partagent avec l’autel ?
14.     De même l’Adôn a prescrit à ceux qui annoncent l’annonce
de vivre de l’annonce.
15.     Pour moi, je n’ai usé de rien de tel.
Je n’écris pas cela pour qu’il soit ainsi fait à mon égard;
pour moi, il serait plus beau de mourir...
Mais nul ne me dépouillera de cette fierté.
16.     Si j’annonce, ce n’est pas fierté: la nécessité m’y pousse.
Oui, oïe, moi, si je n’annonçais pas !
17.     Si je le faisais spontanément, j’aurais un salaire.
Mais si c’est une contrainte, c’est un service dont j’ai la charge.
18.     Quel est donc mon salaire ?
C’est qu’en annonçant je présente gratuitement l’annonce,
sans jouir du pouvoir que me confère l’annonce.
19.     Oui, libre à l’égard de tous, je me suis moi-même asservi à tous,
afin d’en gagner le plus grand nombre.
20.     Et je suis devenu pour les Iehoudîm comme un Iehoudi,
afin de gagner les Iehoudîm;
pour ceux qui sont sous la tora, comme étant sous la tora
­ sans être moi-même sous la tora ­,
afin de gagner ceux qui sont sous la tora.
21.     Je suis devenu pour les sans-tora comme sans-tora,
n’étant pas sans la tora d’Elohîms, mais sous la tora du messie,
afin de gagner les sans-tora.
22.     Je suis devenu faible pour les faibles afin de gagner les faibles.
Je suis devenu tout à tous pour, complètement, en sauver quelques-uns.
23.     Mais tout, je le fais pour l’annonce, afin d’en devenir coparticipant.

Un serf remporte le prix

24.     Ne savez-vous pas qu’au stade les coureurs courent tous,
mais qu’un seul remporte le prix ? Courez donc afin de l’obtenir !
25.     Tout lutteur se maîtrise en tout,
eux pour recevoir une couronne périssable,
mais nous une impérissable.
26.     Moi, donc, je cours ainsi, mais non comme à l’aveuglette;
je boxe ainsi, mais non comme pour battre l’air.
27.     Mais je malmène mon corps et le traite en serf,
de peur qu’après avoir appelé les autres
je ne sois moi-même disqualifié.

Chapitre 10.

Nos pères

1.     Non, je ne veux pas que vous l’ignoriez, frères:
nos pères étaient tous sous la nuée; ils ont tous traversé la mer.
2.     Tous ont été immergés, en Moshè, dans la nuée et dans la mer;
3.     tous ont mangé le même aliment du souffle
4.     et tous ont bu le même breuvage du souffle:
oui, ils ont bu au roc du souffle qui allait avec eux;
et ce roc, c’est le messie.
5.     Mais Elohîms ne s’est pas complu dans la plupart d’entre eux,
puisqu’ils furent abattus au désert.
6.     Tout cela est pour nous devenu typique,
pour que nous ne convoitions rien de mal comme ils avaient convoité.
7.     Ne devenez pas idolâtres, comme certains d’entre eux dont il est écrit:
« Le peuple s’assoit pour manger et boire; ils se lèvent pour jouer. »
8.     Ne putassons pas non plus comme certains d’entre eux ont putassé:
« Il en tomba, un seul jour, vingt-trois mille. »
9.     N’éprouvons pas IHVH-Adonaï comme certains d’entre eux l’éprouvèrent.
« Et sous les serpents ils périrent. »
10.     Ne murmurez pas comme certains d’entre eux murmurèrent;
et ils furent détruits par l’exterminateur.
11.     Or tout cela, arrivé typiquement à ceux-là,
a été écrit en avertissement pour nous,
en qui les fins des ères arrivent,
12.     de sorte que celui qui croit tenir debout prenne garde à ne pas tomber.
13.     Il ne vous est survenu aucune épreuve autre qu’humaine.
Elohîms est fidèle:
il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces.
Oui, avec l’épreuve, il donne aussi l’issue, le pouvoir de supporter.

Fuir l’idolâtrie

14.     Aussi, mes aimés, fuyez loin de l’idolâtrie.
15.     Je vous dis comme à des sages: jugez vous-mêmes ce que je dis.
16.     La coupe de bénédiction que nous bénissons,
n’est-elle pas communion au sang du messie ?
Le pain que nous partageons,
n’est-il pas communion au corps du messie ?
17.     Puisqu’il est un seul pain
et que nous sommes nombreux en un seul corps,
oui, nous partageons tous un pain unique.
18.     Regardez l’Israël selon la chair:
les mangeurs de sacrifices ne partagent-ils pas avec l’autel ?
19.     Que dis-je donc ? Que ce qui est offert aux idoles est réel ?
Ou que l’idole est réelle ?
20.     Mais ce qu’ils sacrifient est sacrifié aux démons, et non à Elohîms.
Or, je ne veux pas que vous partagiez avec les démons.
21.     Vous ne pouvez boire à la fois
à la coupe de l’Adôn et à la coupe des démons.
Vous ne pouvez partager la table de l’Adôn et la table des démons.
22.     Rendrons-nous jaloux l’Adôn ? Sommes-nous plus forts que lui ?
23.     Tout est permis, mais tout n’est pas utile.
Tout est permis, mais tout ne construit pas.
24.     Que nul ne cherche rien pour soi, mais pour l’autre.
25.     Tout ce qui se vend à l’étal,
mangez-le sans rien discriminer en conscience.
26.     Oui, « à IHVH-Adonaï, la terre et sa plénitude ».
27.     Si quelqu’un des non-adhérents vous invite, si vous voulez y aller,
mangez de tout ce qui vous sera servi, sans discriminer en conscience.
28.     Mais si quelqu’un vous dit: « C’est sacrifié à l’idole »,
n’en mangez pas, à cause de cet informateur et de la conscience.
29.     La conscience dont je parle, ce n’est pas la vôtre, mais celle d’autrui.
Oui, pourquoi ma liberté serait-elle jugée par la conscience d’un autre ?
30.     Et si moi, avec chérissement, je participe,
pourquoi serais-je blasphémé pour ce dont je rends grâces ?
31.     Ainsi, que vous mangiez, buviez ou quoi que vous fassiez,
faites tout pour la gloire d’Elohîms.
32.     Ne faites buter ni les Iehoudîm, ni les Hellènes,
ni la communauté d’Elohîms,
33.     comme moi-même aussi je cherche à plaire en tout à tous:
je ne cherche pas davantage pour moi même,
mais celui du plus grand nombre, pour qu’ils soient sauvés.

Chapitre 11.

La tête de l’homme et de la femme

1.     Soyez mes imitateurs, comme je le suis du messie.
2.     De cela je vous louange, mes frères, de vous souvenir de moi en tout
et de garder les traditions telles que je vous les ai transmises.
3.     Mais je veux que vous le sachiez:
la tête de tout homme, c’est le messie;
la tête de la femme, c’est l’homme; la tête du messie, c’est Elohîms.
4.     Tout homme qui prie ou transmet son inspiration la tête couverte
déshonore sa tête.
5.     Toute femme qui prie ou transmet son inspiration la tête découverte
déshonore sa tête, oui, comme si elle était rasée.
6.     Si donc la femme n’est pas voilée, qu’elle se tonde aussi !
Mais si c’est honteux pour une femme d’être tondue ou rasée,
qu’elle se voile !
7.     Car l’homme n’est pas obligé de se voiler la tête:
il est l’image et la gloire d’Elohîms;
la femme est la gloire de l’homme.
8.     Car l’homme n’a pas été tiré de la femme,
mais la femme vient de l’homme.
9.     L’homme aussi n’a pas été créé pour la femme,
mais la femme pour l’homme.
10.     Aussi la femme doit avoir sur la tête un pouvoir,
à cause des messagers.
11.     Néanmoins pas d’homme sans femme,
et pas de femme sans homme, en l’Adôn.
12.     Oui, comme la femme vient de l’homme,
ainsi l’homme vient par la femme, et tout vient d’Elohîms.
13.     Jugez donc vous-mêmes:
convient-il pour une femme de prier Elohîms la tête non voilée ?
14.     La nature elle-même ne vous apprend-elle pas
que c’est un déshonneur pour l’homme d’avoir des cheveux longs ?
15.     Mais la femme qui porte de longs cheveux, c’est pour elle une gloire,
parce que sa chevelure lui a été donnée en guise de parure.
16.     Si un homme veut contester, nous n’avons pas cette coutume,
et les communautés d’Elohîms non plus.

Le pain et la coupe de l’Adôn

17.     Mais, en vous ordonnant cela, je ne vous louange pas:
Vous vous réunissez, non pour le meilleur, mais pour le pire.
18.     Et d’abord, quand vous vous réunissez en communauté, j’entends
qu’il y a des divisions parmi vous; ce que je crois en partie.
19.     Oui, il faut qu’il y ait des scissions entre vous,
pour que des hommes éprouvés se manifestent parmi vous.
20.     Maintenant, quand vous vous réunissez ensemble,
ce n’est pas le dîner de l’Adôn que vous mangez.
21.     Oui, chacun se hâte de manger d’abord son propre dîner;
l’un a faim et l’autre est ivre.
22.     Ainsi, n’avez-vous donc pas de maison pour manger et pour boire ?
Ou bien méprisez-vous la communauté d’Elohîms ?
Voulez-vous faire honte à qui n’a rien ?
Que vous dire ? Vous louangerai-je de cela ?
Non, de cela je ne vous louange pas.
23.     Car j’ai moi-même reçu de l’Adôn ce que je vous transmets.
L’Adôn Iéshoua‘, la nuit où il a été livré, a pris du pain;
24.     il a rendu grâces, il l’a partagé et dit:
« Ceci est mon corps pour vous. Cela, faites-le pour mémoire de moi. »
25.     De même aussi la coupe, après le dîner, disant:
« Cette coupe est le pacte neuf en mon sang.
Cela, faites-le aussi souvent que vous boirez, pour mémoire de moi. »
26.     Oui, aussi souvent que vous mangez ce pain
et que vous buvez cette coupe,
vous proclamez la mort de l’Adôn, jusqu’à ce qu’il vienne.
27.     Ainsi, qui mange le pain ou boit la coupe de l’Adôn indignement
est coupable du corps et du sang de l’Adôn.
28.     Que l’homme s’éprouve lui-même,
et alors, de ce pain, qu’il en mange, de cette coupe, qu’il en boive.
29.     Oui, qui mange et boit en ne discernant pas le corps
mange et boit un jugement contre lui-même.
30.     C’est pourquoi il y a parmi vous tant de faibles et d’invalides,
et plusieurs qui se sont endormis.
31.     Mais si nous nous discernions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
32.     Mais étant jugés par l’Adôn, nous sommes châtiés,
pour n’être pas condamnés avec l’univers.
33.     Ainsi, frères, quand vous vous réunissez pour manger,
attendez-vous les uns les autres.
34.     Si quelqu’un a faim, qu’il mange à la maison,
afin de ne pas vous réunir pour la condamnation.
Pour le reste, je le réglerai quand je pourrai venir.

Chapitre 12.

Les charismes

1.     À propos des dons du souffle, frères, je ne veux pas
que vous soyez dans l’ignorance.
2.     Vous le savez: quand vous étiez des goîm,
vous étiez conduits et entraînés vers des idoles muettes.
3.     Aussi, je vous fais connaître
que personne, parlant dans le souffle d’Elohîms, ne peut dire:
« Anathème, Iéshoua‘ ! » Et nul ne peut dire:
« Adôn Iéshoua‘ », s’il n’est pas dans le souffle sacré.
4.     Les charismes sont divers, mais le souffle est le même;
5.     divers les services, mais identique l’Adôn;
6.     diverses les opérations, mais identique l’Elohîms qui opère tout en tous.
7.     À chacun, la manifestation du souffle est donnée pour l’utilité.
8.     Oui, à l’un est donnée, par le souffle, une parole de sagesse;
à l’autre, une parole de connaissance selon le même souffle;
9.     à un autre l’adhérence dans le même souffle;
à un autre les charismes de guérir dans l’unique souffle;
10.     à un autre les opérations des puissances, à un autre l’inspiration,
à un autre la connaissance des souffles,
à un autre des espèces de langues,
à un autre l’interprétation des langues.
11.     Tout cela, le même, l’unique souffle l’opère;
il distribue à chacun séparément selon son vouloir.

Le corps et les membres

12.     Oui, le corps est un et il a plusieurs membres;
mais tous les membres du corps, qui sont nombreux,
forment un seul corps.
Ainsi en est-il du messie aussi.
13.     Oui, nous avons tous été immergés dans un souffle unique
pour former un seul corps,
Iehoudîm ou Hellènes, serfs ou hommes libres;
et tous nous avons été abreuvés par un souffle unique.
14.     Oui, le corps n’a pas un seul membre, mais plusieurs.
15.     Si le pied dit: « Puisque je ne suis pas main,
je ne suis pas du corps »,
il n’en est pas moins, pour cela, du corps.
16.     Et si l’oreille dit: « Puisque je ne suis pas oeil,
je ne suis pas du corps »,
elle n’en est pas moins, pour cela, du corps.
17.     Si tout le corps était oeil, où serait l’ouïe ?
Et s’il était tout ouïe, où serait l’odorat ?
18.     En réalité, Elohîms a placé les membres,
chacun dans le corps, comme il l’a voulu.
19.     Et s’ils étaient tous un seul membre, où serait le corps ?
20.     Mais maintenant les membres sont nombreux, mais unique le corps.
21.     L’oeil ne peut dire à la main: « Je n’ai pas besoin de toi. »
Et la tête encore ne peut pas dire aux pieds:
« Je n’ai pas besoin de vous. »
22.     Bien plus, les membres du corps
qui nous paraissent les plus faibles sont nécessaires.
23.     Ceux que nous croyons être les moins honorables du corps,
ceux-là nous leur faisons le plus d’honneur,
et les moins séants obtiennent plus de bienséance.
24.     Les membres séants n’en ont aucun besoin.
Mais Elohîms a composé le corps
de façon à donner plus d’honneur au plus démuni,
25.     pour qu’il n’y ait pas schisme dans le corps,
mais que tous les membres se soucient de même les uns des autres.
26.     Aussi, un membre souffre-t-il ? Tous souffrent avec lui.
Un membre est-il glorifié ? Tous se réjouissent avec lui.
27.     Vous êtes le corps du messie et ses membres, chacun pour sa part.
28.     Ainsi, dans la communauté, Elohîms a établi en premier des envoyés,
en second des inspirés, en troisième des enseigneurs;
puis des puissances, puis des charismes de guérison
de secours, de gouvernement, des espèces de langues.
29.     Tous sont-ils envoyés, tous inspirés, tous enseigneurs ?
Tous doués de puissances ?
30.     Tous ont-ils des charismes de guérison ?
Parlent-ils tous en langues ? Tous interprètent-ils ?
31.     Vous, soyez zélés pour les charismes les meilleurs.
Mais je vais encore vous montrer la voie plus excellente...

Chapitre 13.

L’amour

1.     Que je parle les langues des hommes et des messagers,
si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un gong retentissant,
qu’une cymbale tonitruante.
2.     Que j’aie l’inspiration,
que je sache tous les mystères et toute la connaissance,
que j’aie toute l’adhérence, à transporter les montagnes,
si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.
3.     Que je distribue tous mes biens,
que je livre mon corps pour être brûlé,
si je n’ai pas l’amour, cela ne me profite en rien.
4.     L’amour patiente, l’amour est accueillant,
il n’est pas jaloux, pas vantard, pas gonflé,
5.     pas malfaisant. Il ne cherche pas son intérêt,
il ne s’irrite pas, il ne pense pas à mal.
6.     Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit dans la vérité.
7.     Il couvre tout, il adhère à tout, il espère tout, il endure tout.
8.     L’amour ne déchoit jamais. Les inspirations ? Elles disparaîtront.
Les langues ? Elles cesseront.
La connaissance ? Elle disparaîtra.
9.     Oui, nous connaissons partiellement,
et partiellement nous sommes inspirés.
10.     Mais quand ce qui est parfait viendra, ce qui est partiel disparaîtra.
11.     Quand j’étais enfant, je parlais en enfant,
je pensais en enfant, je jugeais en enfant.
Mais, devenu homme, j’ai aboli ce qui était de l’enfant.
12.     Oui, maintenant nous voyons dans un miroir, en énigme;
mais alors, face à face.
Maintenant, je connais partiellement;
alors, je connaîtrai comme je suis connu.
13.     Maintenant demeurent adhérence, espoir, amour,
mais des trois, le meilleur, l’amour.

Chapitre 14.

Inspiration et langues

1.     Poursuivez l’amour, désirez avec zèle les dons du souffle,
surtout pour que vous soyez inspirés.
2.     Oui, celui qui parle en langues ne parle pas aux hommes, mais à Elohîms.
Personne ne l’entend et, dans le souffle, il dit des mystères.
3.     Celui qui est inspiré parle aux hommes
pour la construction, le réconfort, l’exhortation.
4.     Celui qui parle en langues se construit lui-même;
mais celui qui est inspiré construit la communauté.
5.     Je veux que vous parliez tous en langues,
mais surtout que vous soyez inspirés.
Oui, celui qui est inspiré est plus grand que celui qui parle en langues,
à moins qu’il n’interprète, pour que la communauté en soit construite.
6.     Maintenant, frères, si je venais chez vous parler en langues,
en quoi vous serais-je utile, si ma parole n’est pas découvrement,
connaissance, inspiration ou enseignement ?
7.     Ainsi de ce qui est inanimé et donne des voix, comme flûte ou cithare.
Si elles ne font pas entendre de notes que l’oreille puisse distinguer,
comment connaître ce que joue la flûte ou la cithare ?
8.     Et le shophar aussi: s’il donne une voix incertaine,
qui se préparera pour la guerre ?
9.     Ainsi de vous: si vous n’exprimez pas de votre langue une parole claire,
comment sera pénétré ce qui est dit ? Oui, vous parlez en l’air.
10.     Certes, il y a plusieurs sortes de voix dans l’univers,
et rien n’est sans voix.
11.     Mais si je ne connais pas la puissance de la voix,
je suis un barbare pour celui qui parle;
et celui qui parle est pour moi un barbare.
12.     Ainsi de vous: puisque vous avez du zèle pour les souffles,
cherchez à abonder pour la construction de la communauté.
13.     Ainsi, celui qui parle en langue priera pour interpréter.
14.     Car si je prie en langue, mon souffle prie,
mais mon intelligence reste stérile.
15.     Qu’est-ce donc ? Je prierai avec le souffle,
mais je prierai aussi avec l’intelligence.
16.     Autrement, si tu bénis avec le souffle,
celui qui occupe le lieu de non-initié,
comment répondra-t-il: « Amén », à ton action de grâce,
puisqu’il ne sait pas ce que tu dis ?
17.     Oui, pour toi, certes, tu as bien rendu grâces,
mais l’autre n’en est pas construit.
18.     Je rends grâces à Elohîms
parce que, plus que vous tous, je parle en langues;
19.     mais, dans la communauté, je préfère dire cinq paroles
avec mon intelligence, pour en instruire les autres,
que dix mille paroles en langue.
20.     Frères, ne soyez pas enfants pour le jugement;
mais, petits enfants en malignité, soyez adultes quant au jugement.
21.     Il est écrit dans la tora:
« C’est par d’autres langues et par des lèvres d’étrangers
que je parlerai à ce peuple;
mais, même ainsi, ils ne m’écouteront pas », dit IHVH-Adonaï.
22.     Ainsi, les langues sont un signe, non pour ceux qui adhèrent,
mais pour ceux qui n’adhèrent pas.
L’inspiration, elle, n’est pas pour ceux qui n’adhèrent pas,
mais pour ceux qui adhèrent.
23.     Si donc la communauté entière se réunit au même lieu,
et tous parlent en langues,
et qu’entrent des non-initiés ou des non-adhérents,
ne diront-ils pas que vous êtes fous ?
24.     Mais s’ils sont tous inspirés,
et qu’entre un non-adhérent ou un non-initié,
il sera réfuté par tous, examiné par tous.
25.     Les secrets de son coeur deviendront manifestes,
et, tombant sur sa face, il se prosternera devant Elohîms
en déclarant: « Elohîms est vraiment parmi vous. »

La communauté réunie

26.     Qu’est-ce donc, frères ? Quand vous vous réunissez,
chacun a une louange, a un enseignement,
a un découvrement, a une langue, a une interprétation.
Que tout soit pour la construction !
27.     Si l’un parle en langue,
que deux, trois, pas plus, parlent chacun à son tour,
et qu’il y ait un interprète.
28.     Mais s’il n’y a pas d’interprète, qu’il se taise dans la communauté,
pour se parler à lui-même et à Elohîms.
29.     Les inspirés parleront, deux ou trois, et les autres discerneront.
30.     Si un autre a un découvrement parmi ceux qui siègent là,
que le premier se taise.
31.     Oui, vous pouvez tous parler sous inspiration, l’un après l’autre,
pour que tous apprennent et que tous soient réconfortés.
32.     Les souffles des inspirés sont soumis aux inspirés.
33.     Non, Elohîms n’est pas dans le tumulte, mais dans la paix.
Comme dans toutes les communautés de consacrés,
34.     les femmes se taisent dans les communautés.
Non, il ne leur est pas permis de parler,
mais qu’elles se soumettent, comme la tora le dit aussi.
35.     Si elles désirent apprendre,
qu’elles interrogent leurs propres maris à la maison,
car c’est une honte pour une femme, de parler dans une communauté.
36.     Est-ce de chez vous qu’est sortie la parole d’Elohîms ?
Est-ce chez vous seuls qu’elle est présente ?
37.     Si quelqu’un croit qu’il est inspiré ou mû par le souffle,
il pénétrera que ce que je vous écris est un ordre de l’Adôn.
38.     Si quelqu’un l’ignore, qu’il l’ignore !
39.     Ainsi, frères, soyez ardents pour être inspirés,
et n’empêchez pas de parler en langues.
40.     Que tout se fasse avec ordre et décence.

Chapitre 15.

Iéshoua‘ s’est réveillé

1.     Je vous fais connaître, frères, l’annonce que je vous ai annoncée,
que vous avez reçue aussi, en laquelle vous tenez aussi
2.     et par laquelle vous serez sauvés,
si vous la retenez telle que je vous l’ai annoncée.
Sinon, vous auriez adhéré en vain.
3.     Oui, je vous ai livré en premier ce que j’ai reçu moi-même:
que le messie est mort pour nos fautes, selon les Écrits,
4.     qu’il a été enseveli
et qu’il s’est réveillé le troisième jour, selon les Écrits,
5.     qu’il a été vu par Kèpha, puis par les Douze.
6.     Ensuite, il a été vu par plus de cinq cents frères en une fois.
La plupart restent encore en vie, et quelques-uns se sont endormis.
7.     Ensuite, il a été vu par Ia‘acob, et ensuite par les envoyés, tous.
8.     Et en tout dernier lieu, il a été vu par moi aussi, l’avorton.
9.     Moi, je suis le moindre des envoyés;
et je ne vaux même pas d’être appelé envoyé,
puisque j’ai persécuté la communauté d’Elohîms.
10.     Mais par le chérissement d’Elohîms je suis ce que je suis;
son chérissement pour moi n’a pas été vain.
Oui, plus que tous j’ai trimé;
non pas moi-même, mais le chérissement d’Elohîms avec moi.
11.     Ainsi donc, eux ou moi, voilà ce que nous proclamons,
et ce à quoi vous avez adhéré.
12.     Or, s’il est proclamé que le messie est réveillé d’entre les morts,
comment quelques-uns parmi vous diront-ils
qu’il n’est pas de relèvement pour les morts ?
13.     Or, s’il n’est pas de relèvement pour les morts,
alors le messie non plus ne s’est pas réveillé.
14.     Et si le messie ne s’est pas réveillé,
vain, notre kérygme, et vaine aussi votre adhérence.
15.     Nous nous trouvons être même de faux témoins d’Elohîms,
puisque nous avons attesté par Elohîms qu’il a réveillé le messie,
alors qu’il ne l’a pas réveillé, si les morts ne se réveillent pas.
16.     Oui, si les morts ne se réveillent pas,
le messie non plus ne s’est pas réveillé.
17.     Et si le messie ne s’est pas réveillé,
votre adhérence est vaine, vous êtes encore dans vos fautes.
18.     Dès lors, ceux qui se sont endormis dans le messie ont péri.
19.     Si dans cette vie nous avons espéré le messie,
nous sommes seulement les plus pitoyables des hommes.

Le relèvement des morts

20.     Mais maintenant le messie s’est réveillé d’entre les morts,
en tête de ceux qui se sont endormis.
21.     En effet, par un homme, la mort,
par un homme aussi, le relèvement des morts.
22.     Et comme tous sont morts en Adâm,
de même dans le messie tous seront faits vivants.
23.     Mais chacun à son rang: en tête, le messie;
ensuite, ceux du messie, à sa parousie.
24.     Puis, la fin, quand il remettra le royaume à Elohîms, le père,
après avoir aboli toute hiérarchie, tout pouvoir et toute puissance.
25.     Oui, il faut qu’il règne,
jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds.
26.     Le dernier ennemi détruit, c’est la mort.
27.     Oui, « il a tout mis sous ses pieds ».
Et quand il dit que tout lui est soumis,
il est clair qu’est en dehors celui qui lui aura tout soumis.
28.     Quand tout lui sera soumis, alors, lui aussi, le fils,
se soumettra à celui qui lui aura tout soumis,
si bien qu’Elohîms sera tout en tous.
29.     Autrement, que feraient ceux qui se font immerger pour les morts ?
S’il est vrai que les morts ne se réveillent pas,
pourquoi donc se feraient-ils immerger pour eux ?
30.     Et nous, pourquoi sommes-nous en danger à toute heure ?
31.     Je meurs chaque jour, frères,
je l’atteste par la fierté que j’ai de vous,
en Iéshoua‘ le messie, notre Adôn.
32.     Si c’est selon l’homme que j’ai combattu contre des bêtes à Éphèse,
à quoi cela me sert-il ?
Si les morts ne se réveillent pas,
« mangeons et buvons; oui, demain nous mourrons ! ».
33.     Ne vous égarez donc pas.
« Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes manières. »
34.     Soyez sobres, comme il est juste, et ne fautez pas.
Oui, certains ont l’ignorance d’Elohîms, je vous le dis à votre confusion.

Comment ?

35.     Mais quelqu’un dira:
« Comment les morts se réveillent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ?
36.     Fou ! Ce que tu sèmes ne prend pas vie sans mourir d’abord.
37.     Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir que tu sèmes,
mais graine nue, peut-être de blé ou d’autres.
38.     Elohîms lui donne un corps à son gré,
et il donne à chaque semence un corps particulier.
39.     Toute chair n’est pas la même chair:
autre celle des hommes, autre la chair des bêtes,
autre la chair des oiseaux, autre des poissons.
40.     Il est aussi des corps célestes et des corps terrestres.
Mais autre la gloire des célestes, autre celle des terrestres;
41.     autre la gloire du soleil, autre la gloire de la lune,
autre la gloire des astres:
oui, un astre diffère en gloire d’un autre astre.
42.     Ainsi pour le relèvement des morts.
Ce qui est semé dans la corruption se réveille dans l’incorruption;
43.     ce qui est semé dans le déshonneur se réveille dans la gloire;
ce qui est semé dans l’infirmité se réveille dans la puissance;
44.     ce qui est semé corps psychique, se réveille corps pneumatique.
S’il y a un corps psychique, il y a aussi un corps pneumatique.
45.     C’est écrit ainsi. « Le premier homme, Adâm, est devenu un être vivant. »
Le dernier Adâm, souffle vivifiant.
46.     Mais non premièrement le pneumatique, mais le psychique;
ensuite, le pneumatique.
47.     Le premier homme, de la glèbe, un glébeux;
le deuxième homme, du ciel.
48.     Tel est le glébeux, tels aussi les glébeux;
tel le céleste, tels aussi les célestes.
49.     Comme nous avons porté l’image du glébeux,
ainsi nous porterons aussi l’image du céleste.
50.     Oui, je le dis, frères,
la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume d’Elohîms,
ni la corruption hériter l’incorruptibilité.
51.     Voici, un mystère, je le dis:
nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous transformés.
52.     En un instant, en un clin d’oeil, au nom du shophar ultime
­ oui, il sonnera, le shophar ­
et les morts se réveilleront incorruptibles, et nous serons transformés.
53.     Oui, il faut que la corruption revête l’incorruptibilité,
que le mortel, revête l’immortalité.
54.     Et quand la corruption aura revêtu l’incorruptibilité,
et le mortel aura revêtu l’immortalité,
alors ce sera la parole écrite: « La mort a été engloutie dans la victoire.
55.     Mort, où est ta victoire ? Où, de toi, mort, l’aiguillon ? »
56.     Or, l’aiguillon de la mort, c’est la faute,
et la puissance de la faute, c’est la tora.
57.     Mais chérissement à Elohîms, qui nous donne la victoire
par notre Adôn, Iéshoua‘, le messie !
58.     Ainsi, mes frères aimés, soyez forts, inébranlables;
abondez toujours dans l’oeuvre de l’Adôn,
sachant que votre peine n’est pas vaine en l’Adôn.

Chapitre 16.

Collecte, voyages

1.     Quant à la collecte pour les consacrés, faites, vous aussi,
comme je l’ai prescrit aux communautés de Galatie.
2.     Chaque premier jour de la semaine,
chacun de vous mettra de côté, chez lui, ce qu’il aura pu économiser,
pour qu’il n’y ait pas de collecte à ma venue.
3.     Quand je pourrai arriver, j’enverrai, munis de lettres,
ceux que vous aurez approuvés, apporter votre offrande à Ieroushalaîm.
4.     Si cela vaut que j’y aille, moi aussi, ils iront avec moi.
5.     Je viendrai chez vous après avoir traversé la Macédoine;
car j’aurai traversé la Macédoine.
6.     Je demeurerai probablement avec vous quelque temps,
ou même tout l’hiver,
afin que ce soit vous qui m’accompagniez là où j’irai.
7.     Car je ne veux pas vous voir qu’en passant:
oui, j’espère rester chez vous un certain temps, si l’Adôn me le permet.
8.     Mais je demeurerai à Éphèse jusqu’à la Pentecôte.
9.     Oui, une porte m’y est ouverte toute grande et efficace,
et les adversaires sont nombreux.
10.     Si Timotheos vient, prenez garde qu’il soit sans crainte avec vous:
oui, il oeuvre comme moi à l’oeuvre de l’Adôn.
11.     Aussi, que personne ne le méprise. Accompagnez-le en paix,
pour qu’il vienne vers moi: oui, je l’attends avec les frères.
12.     Pour le frère Apollôs, je l’ai exhorté vivement
pour qu’il vienne chez vous avec les frères;
mais il ne veut pas du tout venir maintenant.
Il viendra quand il en aura l’occasion.
13.     Veillez, debout dans l’adhérence; soyez virils, soyez fermes.
14.     Que tout de vous soit en amour.
15.     Or je vous en exhorte, frères,
la maison de Stephanos, vous le savez, est en tête de l’Achaïe
et se met d’elle-même au service des consacrés.
16.     Aussi, soumettez-vous à de tels hommes
comme à tous ceux qui collaborent et peinent avec eux.
17.     Je me réjouis de la venue de Stephanos, de Fortunatus et d’Achaïcos.
Oui, ils ont rempli votre absence.
18.     Ils ont rafraîchi mon souffle comme le vôtre.
Approuvez donc de tels hommes.
19.     Les communautés d’Asie vous saluent.
Akylas et Prisca et la communauté qui est dans leur maison
vous saluent bien dans l’Adôn.
20.     Tous les frères vous saluent.
Saluez-vous les uns les autres d’un baiser sacré.
21.     La salutation est de ma propre main, à moi, Paulos.
22.     Celui qui n’aime pas l’Adôn Iéshoua‘, le messie, qu’il soit anathème.
Marana ta: Maître, viens !
23.     Le chérissement de l’Adôn Iéshoua‘, le messie, avec vous,
24.     et mon amour avec vous tous dans le messie Iéshoua‘.



Deuxième lettre aux Corinthiens

     La deuxième lettre aux Corinthiens semble avoir été écrite quelque six mois après la première, de Macédoine où Paul se trouvait alors. Davantage qu’une lumière nouvelle sur sa pensée, elle nous donne de multiples informations sur Paul lui-même, sur ses voyages, ses expériences et sur son état d’esprit à une époque sur laquelle les Actes glissent sans rien dire de notable (Ac 20,1-3).

     La lettre comprend trois parties principales précédées d’une introduction (1,1-11) et suivies d’une brève conclusion (13,11-13).

     L’introduction (1,1-11) s’adresse aux seuls hommes consacrés à Iéshoua‘ de l’Achaïe: c’est avec eux seuls qu’il entend évoquer le poids, bien au-dessus de ses forces, qui l’écrase.

I.  L’apologie de Paul (1,12-7,16):
  a)  Le voyage à Corinthe (1,12-2,17). Paul explique les raisons de sa conduite. Ce n’est pas par duplicité qu’il a modifié ses plans de voyage: une lettre sévère, écrite de Macédoine, exposera ses griefs.
  b)  La vocation d’envoyé (3,1-6,10), sa grandeur et ses exigences. Un midrash sur Ex 34,29-35 lui permet d’opposer le ministère de Iéshoua‘ à celui de Moshè: l’envoyé de Iéshoua‘ réfléchit la gloire de IHVH-Adonaï dans la lumière du souffle sacré.
  c)  Les reproches que Paul a pu faire n’excluent pas son appel à l’affection des Corinthiens dont il tire un grand réconfort (6,11-7,16).
II.  La collecte pour la communauté de Jérusalem (8 et 9).
III.  Polémique contre les adversaires de Paul (10,1-13,10). L’éloge de Paul par lui-même (11,1-32) constitue une des pages les plus significatives du Nouveau Testament. Sa vocation d’envoyé de Iéshoua‘ ne l’empêche pas de revendiquer sa qualité d’Hébreu, de fils d’Israël, de descendant d’Abrahâm. Paul nous livre des renseignements autobiographiques qui nous permettront de mieux connaître les circonstances de sa vie passionnée (11,21-12,18). L’envoyé est un vase d’argile, vide de nature, mais le souffle de IHVH-Adonaï le remplit d’une force invincible. Quant à lui, l’écharde qu’il porte en sa chair ­ et dont nous ignorons l’exacte nature ­ l’empêche de tirer gloire des dons exceptionnels qu’il a reçus de la part de IHVH-Adonaï et de Iéshoua‘.

     Ses derniers conseils visent à préparer sa troisième visite à Corinthe (12,19-13,10). Que la perspective de son retour dans cette ville pousse les fauteurs de troubles à faire pénitence: son souhait le plus vif est de s’unir à sa communauté, non pour détruire, mais pour édifier. Les dernières lignes de la lettre comportent les salutations finales (13,12) et une ultime prière dont les exégètes soulignent la formulation trinitaire: Iéshoua‘ ­ Elohîms ­ le souffle sacré.

     Le style de la lettre est souvent mordant, sarcastique: Paul entend défendre, davantage que sa propre personne, le message dont il est le porteur et la mission dont il se sait responsable. L’accent est mis ici sur les dimensions internes d’une communauté qui s’éveille au message d’une religion nouvelle, et qui est travaillée par des influences contradictoires.


Chapitre 1.

Souffrance et réconfort

1.     Paulos, envoyé du messie Iéshoua‘ par la volonté d’Elohîms,
et Timotheos, le frère, à la communauté d’Elohîms à Corinthe,
ainsi qu’à tous les consacrés, qui sont dans l’Achaïe entière.
2.     À vous chérissement et paix de par Elohîms, notre père,
et l’Adôn Iéshoua‘, le messie.
3.     Elohîms, le père de notre Adôn Iéshoua‘ le messie,
le père des matrices, l’Elohîms de tout réconfort, est béni.
4.     Il nous réconforte dans toute notre tribulation,
pour que nous puissions, grâce au réconfort
dont nous sommes nous-mêmes réconfortés par Elohîms,
réconforter les autres aussi,
ceux qui sont en toutes sortes de tribulations.
5.     Oui, comme les souffrances du messie abondent pour nous,
de même, par le messie, abonde aussi notre réconfort.
6.     Sommes-nous dans le tourment ?
C’est pour votre réconfort et votre salut.
Sommes-nous réconfortés ?
C’est pour votre réconfort, qui vous fait supporter avec endurance
les mêmes souffrances que nous supportons nous-mêmes.
7.     Et notre espoir est ferme pour vous,
sachant que vous participez aux souffrances, et de même au réconfort.
8.     Nous ne voulons pas que vous l’ignoriez, frères:
oui, le tourment que nous avons subi en Asie
a été d’un poids écrasant, bien au-dessus de nos forces,
si bien que nous avions désespéré même de la vie.
9.     Mais nous avons assumé nous-mêmes en nous-mêmes
notre arrêt de mort, pour ne plus être sécurisés en nous-mêmes,
mais en Elohîms, qui réveille les morts.
10.     Il nous a délivrés d’une si grande mort, il nous en délivrera
et, nous l’espérons de lui, il continuera à nous en délivrer encore.

Le charisme d’Elohîms

11.     Vous ainsi, par l’imploration en notre faveur,
vous coopérez à ce que, nombreux, ils rendent grâce pour nous
du charisme que, nombreux, ils nous auront valu.
12.     Oui, c’est notre fierté, le témoignage de notre conscience,
c’est avec la simplicité et la sincérité d’Elohîms,
non avec la sagesse de la chair, mais par le charisme d’Elohîms,
que nous nous conduisons dans l’univers, plus spécialement envers vous.
13.     Car nous ne vous écrivons rien d’autre que ce que vous lisez et pénétrez,
et, je l’espère, pénétrerez jusqu’au bout,
14.     puisque vous avez déjà commencé à le pénétrer en partie.
Oui, nous sommes votre fierté, comme vous aussi serez notre fierté
au jour de l’Adôn Iéshoua‘.
15.     Dans cette confiance, je voulais venir à vous d’abord,
pour que vous receviez un double chérissement:
16.     passer chez vous en allant vers la Macédoine,
puis revenir de Macédoine vers vous.
Vous m’auriez mis sur le chemin de la Judée.
17.     Mon projet était-il inconsidéré ?
Ou bien était-ce un projet selon la chair que je projetais,
avec en moi-même: « Oui, oui » et: « Non, non » ?
18.     Mais Elohîms est fidèle:
notre parole envers vous n’a pas été « Oui » et « Non ».
19.     Car Bèn Elohîms, Iéshoua‘, le messie, proclamé au milieu de vous
par moi, par Sylvanos et Timotheos, n’est pas:
« Oui » et « Non » mais seulement: « Oui ».

Amén à Elohîms

20.     Toutes les promesses d’Elohîms sont en lui « Oui ».
C’est pourquoi il est notre « Amén » à Elohîms, pour sa gloire par nous.
21.     Mais Elohîms lui-même nous affermit avec vous dans le messie;
lui-même nous messie;
22.     lui aussi nous scelle et donne la garantie du souffle à nos coeurs.
23.     Maintenant, j’appelle sur moi Elohîms pour témoin:
c’est pour vous épargner que je n’étais plus venu à Corinthe.
24.     Ce n’est pas que nous gouvernions votre adhérence;
non, nous collaborons à votre joie,
puisque vous tenez debout dans l’adhérence.

Chapitre 2.

Ma joie est la vôtre

1.     J’ai donc jugé en moi-même ceci:
ne pas venir chez vous de nouveau, dans la tristesse;
2.     car si je vous attriste, qui aurai-je pour me réjouir,
sinon celui que j’attriste ?
3.     Je vous écris précisément cela pour ne pas venir en ayant de la tristesse
pour ceux par qui je devrais me réjouir,
convaincu, à l’égard de vous tous, que ma joie est la vôtre, à tous.
4.     Oui, dans trop de tourments et d’anxiété du coeur,
je vous ai écrit à travers beaucoup de larmes,
non pas pour vous attrister,
mais pour que vous pénétriez l’amour surabondant que j’ai pour vous.
5.     Mais si quelqu’un attriste, ce n’est pas moi qu’il attriste,
mais, pour une part que je ne dois pas exagérer, vous tous.
6.     Il suffit pour celui-là du châtiment de la majorité.
7.     Si bien que vous devez au contraire lui pardonner et le réconforter,
de peur qu’il ne soit englouti par trop de tristesse.
8.     Ainsi, je vous exhorte à confirmer pour lui l’amour.
9.     Je vous écris donc à cette fin, pour savoir par expérience
si vous êtes obéissants en tout.
10.     Maintenant, je pardonne aussi à qui vous pardonnez.
Car si j’ai pardonné quoi que ce soit,
je l’ai pardonné à cause de vous, devant le messie,
11.     pour que nous ne soyons pas dupés par le Satân,
dont nous n’ignorons pas les desseins.
12.     En venant à Trôas pour l’annonce du messie,
une porte m’a été ouverte aussi en l’Adôn;
13.     mais mon souffle n’a pas eu de cesse,
du fait que je n’y ai pas rencontré Titus, mon frère.
Alors, ayant pris congé d’eux, je suis sorti pour la Macédoine.
14.     Chérissement d’Elohîms, qui nous conduit au triomphe avec le messie,
et qui manifeste par nous, en tout lieu, le parfum de sa pénétration.
15.     Oui, nous sommes pour Elohîms la bonne odeur du messie,
parmi les sauvés et parmi les perdus;
16.     aux uns, une odeur de mort pour la mort;
aux autres, une odeur de vie pour la vie.
De cela, qui est capable ?
17.     Car nous ne sommes pas, comme la plupart,
à trafiquer la parole d’Elohîms.
Nous parlons comme à partir de la sincérité, comme à partir d’Elohîms,
en face d’Elohîms, dans le messie.

Chapitre 3.

L’ancien et le nouveau

1.     Recommençons-nous à nous recommander nous-mêmes ?
Ou bien avons-nous besoin, comme certains,
de lettres de recommandation pour vous, ou de vous ?
2.     Notre lettre, c’est vous, écrite dans nos coeurs,
pénétrée et lue par tous les hommes:
3.     Vous êtes manifestement une lettre du messie procurée par nous
et écrite, non pas avec de l’encre, mais par le souffle d’Elohîms, le vivant;
non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, les coeurs.
4.     Une telle confiance, nous l’avons par le messie, devant Elohîms.
5.     Non que nous soyons capables de rien estimer comme venant de nous,
toute notre capacité ne venant que d’Elohîms,
6.     qui nous a rendus capables de servir le pacte neuf,
non par la lettre, mais par le souffle,
car la lettre tue, mais le souffle vivifie.

L’éphémère et l’éternel

7.     Si le service de la mort, gravé en lettres sur des pierres,
a été en telle gloire que les Benéi Israël
étaient incapables de fixer leurs yeux sur la face de Moshè
à cause de la gloire de sa face, pourtant éphémère,
8.     comment le service du souffle ne serait-il pas davantage dans la gloire ?
9.     Oui, si le service de condamnation a été gloire,
le service de justice abonde davantage en gloire.
10.     Ce qui a été glorifié là n’avait pas la gloire, sous cet aspect,
par rapport à l’excellence de gloire.
11.     Or, si l’éphémère est passé à travers la gloire,
bien plus ce qui demeure sera dans la gloire.
12.     Ayant un tel espoir, nous usons donc d’une pleine franchise;
13.     mais non pas comme Moshè mettant un voile sur sa face
pour que les Benéi Israël ne puissent fixer la fin de l’éphémère...
14.     Mais leurs pensées se sont endurcies. Car jusqu’au jour présent
le même voile demeure, à la lecture du pacte antique.
Il n’est pas dévoilé, car c’est dans le messie qu’il disparaît.
15.     Mais à ce jour encore, quand Moshè est lu, un voile gît sur leur coeur.
16.     C’est quand il se tourne vers l’Adôn que le voile est enlevé.
17.     Oui, l’Adôn est souffle, et là où est le souffle de l’Adôn, là la liberté.
18.     Nous tous, réfléchissant à face découverte la gloire de l’Adôn,
nous sommes métamorphosés dans sa même image, de gloire en gloire,
comme par l’Adôn, le souffle.

Chapitre 4.

Ne pas perdre coeur

1.     Aussi, puisque nous avons ce service,
ayant été matriciés, nous ne perdons pas coeur.
2.     Nous avons rejeté les dissimulations de la honte,
ne marchant pas dans l’artifice,
n’adultérant pas la parole d’Elohîms;
mais par la manifestation de la vérité,
nous nous recommandons nous-mêmes,
à chaque conscience d’homme, en face d’Elohîms.
3.     Mais si notre annonce est voilée, c’est pour les perdus qu’elle est voilée,
4.     ceux dont l’Elohîms de cette ère a aveuglé les pensées,
ceux qui n’adhèrent pas, de peur que ne brille pour eux
l’illumination annonçant la gloire du messie, lui-même image d’Elohîms.
5.     Non, ce n’est pas nous-mêmes que nous proclamons,
mais le messie Iéshoua‘, l’Adôn,
nous, vos serviteurs, à cause de Iéshoua‘.
6.     Oui, Elohîms a dit: « De la ténèbre resplendira la lumière »,
lui qui a resplendi en nos coeurs, pour l’illumination
qui pénètre la gloire d’Elohîms sur la face du messie.
7.     Nous avons ce trésor dans des vases d’argile,
pour que l’excellence de la puissance
soit d’Elohîms et non de nous-mêmes.
8.     Nous sommes pressés en tout, mais non traqués,
9.     tourmentés, mais non désemparés,
persécutés, mais non dépassés, terrassés, mais non perdus.
10.     Nous portons toujours et partout au corps la mise à mort de Iéshoua‘,
pour que la vie de Iéshoua‘ dans notre corps soit, elle aussi, manifeste.
11.     Oui, vivants, nous sommes toujours livrés à la mort à cause de Iéshoua‘,
pour que la vie de Iéshoua‘, elle aussi, se manifeste en notre chair mortelle,
12.     afin que la mort opère en nous, mais la vie en vous.
13.     Ayant le même souffle d’adhérence, selon l’Esprit:
« J’ai adhéré; oui, je parle »;
nous, nous adhérons, donc nous parlons aussi.
14.     Nous le savons: lui qui a réveillé l’Adôn Iéshoua‘
nous réveillera aussi avec Iéshoua‘, pour nous présenter avec vous.
15.     Car tout est à cause de vous,
afin que le chérissement répandu sur un plus grand nombre
rende surabondante la grâce rendue à la gloire d’Elohîms.

Le visible et l’invisible

16.     Donc, nous ne perdons pas coeur;
même si l’homme extérieur se détruit en nous,
l’intérieur, cependant, se renouvelle en nous jour après jour.
17.     Car la présente légèreté de notre tourment forge pour nous,
d’excès en excès, un poids de gloire éternelle.
18.     Ne considérons donc pas le visible, mais l’invisible.
Oui, les réalités visibles sont éphémères, mais les invisibles éternelles.

Chapitre 5.

Une maison en pérennité

1.     Oui, nous le pénétrons: si notre tente, maison terrestre, est détruite,
nous avons une maison construite par Elohîms,
non faite par des mains, mais en pérennité, dans les ciels.
2.     Et nous soupirons en cela; nous désirons fort revêtir,
par-dessus l’autre, notre demeure des ciels,
3.     si du moins nous devons être trouvés revêtus, et non pas nus.
4.     Oui, nous soupirons en étant sous la tente, accablés,
du fait que nous ne voulons pas être dépouillés, mais revêtus,
pour que le mortel soit submergé par la vie.
5.     Or, celui qui nous a forgés pour cela même, c’est Elohîms;
il nous a donné la garantie du souffle.
6.     Ayons donc toujours confiance, sachant que, demeurer dans le corps,
c’est être néanmoins en dehors, loin de l’Adôn.
7.     Oui, nous marchons par l’adhérence, non par la vision...
8.     Ayons donc confiance, et préférons demeurer hors du corps,
pour demeurer auprès de l’Adôn.
9.     Ainsi donc, ayons l’ambition, que nous demeurions ici
ou que nous demeurions dehors, de bien lui plaire.
10.     Oui, il nous incombe à nous tous d’être à découvert
devant le tribunal du messie,
pour que chacun reçoive ce qui revient à son corps,
selon ce qu’il aura fait, en mal ou en bien.
11.     Connaissant donc le frémissement de l’Adôn,
nous persuadons les hommes,
et pour Elohîms nous sommes à découvert.
J’espère que, dans vos consciences aussi, nous sommes à découvert.
12.     Nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous,
mais nous vous donnons l’occasion de vous glorifier de nous,
afin que vous puissiez répondre
à ceux qui se glorifient sur leur face, mais non dans leur coeur.
13.     Oui, si nous sommes fous, c’est pour Elohîms;
si nous sommes sages, c’est pour vous.
14.     Oui, l’amour du messie nous presse, nous jugeant en ceci,
qu’un seul étant mort pour tous, tous sont donc morts.
15.     Et il est mort pour tous, afin que les vivants
ne vivent plus pour eux-mêmes,
mais pour celui qui est mort et s’est réveillé pour eux.
16.     Aussi, désormais, nous ne connaissons personne selon la chair;
si même nous avons connu le messie selon la chair,
maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
17.     Aussi, si quelqu’un est dans le messie, il est une créature nouvelle.
Les anciennes sont passées, et voici les neuves.
18.     Oui, tout vient d’Elohîms qui nous a réconciliés avec lui par le messie
et nous a donné le service de la réconciliation:
19.     Elohîms était dans le messie, et il s’est réconcilié l’univers avec lui,
ne leur imputant pas leurs écarts,
mais plaçant en nous la parole de réconciliation.
20.     Au nom du messie, nous sommes en ambassade.
Par nous, c’est Elohîms qui appelle.
Nous implorons au nom du messie:
réconciliez-vous avec Elohîms.
21.     Celui qui n’avait pas connu la faute,
pour nous il l’a identifié à la faute,
afin que, en lui, nous devenions justice d’Elohîms.

Chapitre 6.

Le service de l’Adôn

1.     Travaillant ensemble avec lui, nous vous supplions aussi
de ne pas recevoir en vain le chérissement d’Elohîms.
2.     Oui, il est dit: « Au temps recevable, je t’ai entendu;
au jour du salut, je t’ai secouru ! »
Voici maintenant le temps recevable !
Voici maintenant le jour du salut !
3.     Ne mettant devant personne rien qui fasse trébucher,
pour que notre service ne soit pas blâmé,
4.     mais nous recommandant nous-mêmes en tout
comme servants d’Elohîms:
par une grande endurance
dans les tourments, les contraintes, les angoisses;
5.     dans les coups, les prisons, les troubles;
dans les peines, les veilles, les jeûnes;
6.     dans la pureté, la pénétration, la patience,
dans la disponibilité, le souffle sacré, l’amour non feint;
7.     dans la parole de vérité, la puissance d’Elohîms,
par les armes de la justice, celles de droite et de gauche;
8.     par la gloire et le déshonneur, par la diffamation et l’éloge;
comme des trompeurs, mais véridiques,
9.     comme des inconnus, mais bien connus;
comme des moribonds, mais voici, nous vivons;
comme étant châtiés, mais non exécutés;
10.     comme tristes, mais toujours joyeux;
comme des pauvres, mais en enrichissant beaucoup;
comme n’ayant rien, mais possédant tout.

Pour vous, Corinthiens

11.     Notre bouche s’est ouverte pour vous, Corinthiens, notre coeur s’est dilaté.
12.     Vous n’êtes pas à l’étroit chez nous:
vous êtes à l’étroit dans vos propres entrailles.
13.     Pour le même salaire ­ je parle comme à des enfants ­,
dilatez-vous aussi vous-mêmes.
14.     Ne faites pas d’attelage disparate avec ceux qui n’adhèrent pas.
Quel rapport entre la justice et la non-tora ?
Quelle participation à la lumière, de la part des ténèbres ?
15.     Quelle entente entre le messie et Belia‘al,
Ou quelle part a-t-il, celui qui adhère, avec celui qui n’adhère pas ?
16.     Quel accord entre le sanctuaire d’Elohîms et les idoles ?
Car nous sommes un sanctuaire d’Elohîms, le vivant,
comme Elohîms l’a dit: « J’habiterai parmi eux et je marcherai;
je serai à eux pour Elohîms, ils seront à moi pour peuple. »
17.     Aussi: « Sortez du milieu d’eux; séparez-vous,
harangue de IHVH-Adonaï; ne touchez rien d’immonde.
Je vous accueillerai;
18.     je serai pour vous père, et vous serez à moi pour fils et filles,
harangue de IHVH-Adonaï Sebaot. »

Chapitre 7.

Purifions-nous

1.     Détenant donc de telles promesses, aimés,
purifions-nous de toute souillure de la chair et du souffle,
en perfectionnant la consécration dans le frémissement d’Elohîms.
2.     Accueillez-nous: nous n’avons nui à personne,
nous n’avons lésé personne, nous n’avons exploité personne.
3.     Je ne parle pas pour condamner.
Oui, je l’ai déjà dit: vous êtes en nos coeurs
pour mourir ensemble et pour vivre ensemble.
4.     Grande est ma hardiesse pour vous,
grande est ma fierté à cause de vous.
Je suis plein de réconfort,
je déborde de chérissement dans tous nos tourments.
5.     Oui, vraiment, depuis notre venue en Macédoine,
notre chair n’a pas eu de détente.
Nous avons été affligés de toutes les manières:
au-dehors, combats; au-dedans, frémissements.
6.     Mais Elohîms, le réconfort des humiliés,
nous a réconfortés grâce à la venue de Titus.
7.     Non seulement par sa venue, mais encore par le réconfort
dont il a été réconforté chez vous.
Il nous a rapporté votre ardent désir, votre plainte, votre zèle à mon égard;
ce qui m’a réjoui davantage.
8.     Si je vous ai attristés dans la lettre, je ne le regrette pas,
même si je l’ai regretté
­ je vois bien que cette lettre vous a attristés pour une heure...
9.     Je m’en réjouis maintenant, non de votre tristesse,
mais que vous ayez été attristés pour faire retour.
Oui, vous avez été attristés selon Elohîms,
si bien que vous n’avez rien souffert de nous.
10.     Oui, la tristesse selon Elohîms
provoque un retour vers le salut, que nul ne regrette:
la tristesse de cet univers provoque la mort.
11.     Eh, oui, tout ceci, cette tristesse selon Elohîms
a provoqué tout cela en vous:
en vous quelle ardeur, quelles apologies, quelle indignation,
quel frémissement, quel désir, quel zèle, quelle vindicte !
En tout, vous vous êtes montrés purs en l’affaire.
12.     Si je vous ai donc écrit, ce n’était pas à cause de l’offenseur
ni de l’offensé, mais pour vous permettre de manifester l’ardeur
que vous avez à notre égard en face d’Elohîms.
13.     C’est pourquoi nous avons été réconfortés.
Outre notre réconfort, notre joie surabonde davantage
dans la joie de Titus, dont le souffle a été apaisé par vous tous.
14.     Car si, auprès de lui, j’ai été quelque peu fier de vous,
je n’en ai pas été confus;
mais comme nous vous parlons de tout selon la vérité,
ainsi ma fierté devant Titus est devenue vérité.
15.     Ses entrailles s’émeuvent fort pour vous,
quand il se rappelle votre obéissance à tous,
avec quel frémissement, quel tremblement vous l’avez reçu !
16.     Je me réjouis d’avoir, en tout, confiance en vous.

Chapitre 8.

Une collecte pour Ieroushalaîm

1.     Maintenant, nous vous faisons connaître, frères,
le chérissement d’Elohîms donné aux communautés de Macédoine,
2.     car dans la grande épreuve du tourment, ils ont abondé de joie;
et du fond de leur pauvreté, il a surabondé, le trésor de leur générosité.
3.     Selon leur puissance, j’en témoigne,
et au-delà de leur puissance, spontanément,
4.     ils ont fort imploré, demandé de nous
le chérissement d’une participation au service des consacrés.
5.     Et, surpassant ce que nous espérions,
ils se sont donnés eux-mêmes d’abord à l’Adôn,
puis à nous, selon le vouloir d’Elohîms.
6.     Ainsi, nous avons demandé à Titus, comme il l’avait commencée,
de finir chez vous aussi cette oeuvre de chérissement.
7.     Mais comme vous abondez en tout,
en adhérence et en parole, en pénétration et en toute ardeur,
dans l’amour que vous avez reçu de nous,
vous abondez en ce chérissement aussi.
8.     Je le dis non comme un ordre,
mais pour que, voyant l’ardeur des autres,
j’éprouve la réalité de votre amour.
9.     Oui, vous pénétrez le chérissement de notre Adôn Iéshoua‘, le messie,
qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous,
afin que, par sa pauvreté, vous soyez enrichis.

Je vous donne un avis

10.     Je vous donne un avis en cela, car cela doit vous convenir,
à vous qui dès l’an dernier avez commencé
non seulement à le faire, mais aussi à le vouloir.
11.     Maintenant achevez aussi de le faire,
pour que le premier désir du vouloir se réalise en avoir.
12.     Oui, si le désir est là, il est accepté pour ce qu’il a
et non pour ce qu’il n’a pas.
13.     Le soulagement des autres ne doit pas produire
un accablement pour vous, mais une égalité.
14.     À l’heure présente, que votre abondance supplée à leur manque,
pour que leur abondance supplée un jour à votre manque,
afin que ce soit l’égalité,
15.     comme il est écrit: « Qui plus, n’en a pas trop;
qui moins, n’en manque pas. »
16.     Grâce à Elohîms ! Il a donné pour vous le même désir au coeur de Titus.
17.     Acceptant l’exhortation avec plus d’ardeur,
comme étant de sa propre initiative, il est parti vers vous.
18.     Nous avons envoyé avec lui le frère
dont, pour l’annonce, l’éloge est dans toutes les communautés.
19.     Il est non seulement notre compagnon de voyage,
mais aussi choisi par les communautés pour ce chérissement
dont nous sommes les servants pour la gloire de l’Adôn, selon notre voeu.
20.     Nous prévoyons cela pour que personne
ne puisse nous blâmer dans notre gestion de cette libéralité,
21.     prévoyant le bien aux yeux de l’Adôn comme aux yeux des hommes.
22.     Avec eux, nous avons envoyé notre frère,
que nous avons éprouvé
comme étant plein de désir en plusieurs occasions,
et qui maintenant a beaucoup plus de désir,
dans sa grande confiance en vous.
23.     Titus, mon associé et mon collaborateur auprès de vous,
et nos frères, envoyés par les communautés, sont la gloire du messie.
24.     Montrez-leur ainsi, en face des communautés, la preuve de votre amour,
comme de notre fierté à votre égard.

Chapitre 9.

À l’égard des consacrés

1.     Il est superflu pour moi
de vous écrire à propos du service à l’égard des consacrés.
2.     Oui, je connais votre désir,
dont je suis fier pour vous auprès des Macédoniens:
depuis un an l’Achaïe est prête, et votre zèle stimule un grand nombre.
3.     Aussi, j’ai envoyé les frères, pour que ce ne soit pas en vain
que je me suis montré fier de vous sur ce point,
et pour que, je l’ai dit, vous soyez prêts.
4.     Si des Macédoniens venaient avec moi et ne vous trouvaient pas prêts,
nous (pour ne pas dire vous) serions confus en cette confiance.
5.     J’ai donc pensé nécessaire d’inviter les frères à nous devancer chez vous
et à préparer la bénédiction venue de vous et promise d’avance:
elle sera comme une bénédiction, et non comme une pingrerie.
6.     Et voici: « Qui sème avec parcimonie moissonne aussi avec parcimonie.
Qui sème avec bénédictions moissonne aussi avec bénédictions. »
7.     À chacun selon le choix du coeur, sans tristesse ni contrainte,
car « Elohîms aime qui donne avec joie ».
8.     Elohîms a la puissance de vous faire abonder en tout chérissement
pour que vous ayez toujours tout ce qui vous est nécessaire,
et pour que vous abondiez en toute bonne oeuvre,
9.     comme il est écrit:
« Il a distribué et donné aux pauvres; sa justice reste en pérennité. »
10.     Maintenant, qui fournit la semence au semeur,
et fournira aussi le pain pour la nourriture,
multipliera vos semences; et il fera croître les fruits de votre justice,
11.     afin que vous soyez enrichis en tout pour toute libéralité
qui puisse provoquer, par nous, le remerciement à Elohîms.
12.     Oui, le service de cette collecte
ne pourvoit pas seulement aux manques des consacrés:
il fait abonder aussi de nombreux remerciements envers Elohîms.
13.     Par la preuve de ce service, ils glorifieront Elohîms
pour la soumission de votre docilité à l’annonce du messie,
dans la générosité de votre partage avec eux et avec tous.
14.     Eux-mêmes implorent pour vous, vous aimant fort,
à cause du chérissement surabondant d’Elohîms envers vous.
15.     Grâce à Elohîms pour son don ineffable !

Chapitre 10.

Moi, si humble

1.     Moi, Paulos, je vous exhorte par l’humilité et la bonté du messie,
moi, si humble en face de vous,
mais si hardi envers vous étant éloigné...
2.     J’implore avec confiance, n’étant pas présent, d’oser être hardi
contre ceux qui pensent que nous marchons selon la chair.
Confiance dont j’ose faire preuve
en affrontant ceux qui pensent que nous marchons selon la chair.
3.     Oui, marchant dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair.
4.     Les armes de notre stratégie ne sont pas de chair,
mais puissantes en Elohîms
pour battre les forteresses, pour renverser les faux raisonnements
5.     et toute exaltation s’élevant contre la connaissance d’Elohîms,
rendant toute pensée captive pour obéir au messie,
6.     prêts à venger toute désobéissance,
dès que votre obéissance sera parfaite.

Regardez bien en face

7.     Regardez bien en face ! Si quelqu’un est convaincu d’être au messie,
qu’il examine à nouveau par lui-même,
comme lui-même est au messie, nous le sommes aussi.
8.     Et même si j’étais fier à l’excès de notre pouvoir, que l’Adôn nous a donné
pour vous construire, et non pour vous démolir,
je n’en serais pas confus.
9.     Car je ne veux pas paraître vous épouvanter par mes lettres,
10.     parce que les lettres, disent-ils, sont pesantes et fortes,
mais la présence du corps est débile, et la parole nulle.
11.     Qu’un tel en juge:
tels nous sommes en paroles dans les lettres, étant absents,
tels aussi à l’oeuvre, étant présents.
12.     Non, nous n’osons pas nous juger et nous comparer à d’autres
qui se recommandent eux-mêmes;
mais eux-mêmes, en eux-mêmes, se mesurant à eux-mêmes
et se comparant à eux-mêmes, ne comprendront pas.
13.     Cependant nous ne serons pas fiers sans mesure,
mais selon la mesure de la règle avec laquelle Elohîms a mesuré pour nous,
afin d’atteindre jusqu’à vous aussi.
14.     Certes non ! nous ne nous déployons par nous-mêmes,
comme si nous ne savions pas vous atteindre,
car, même vous, nous vous avons atteints avec l’annonce du messie.
15.     Nous ne mettons pas démesurément
notre fierté dans le travail d’autrui, mais nous avons un espoir de voir
votre adhérence croître
et d’être fortifiés parmi vous, selon notre règle, en abondance,
16.     pour annoncer au-delà de chez vous, sans mettre notre fierté
dans la règle d’autrui en ce qui est déjà préparé.
17.     Le fier, qu’il mette sa fierté dans l’Adôn !
18.     Non, ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé,
mais celui que l’Adôn recommande.

Chapitre 11.

Un peu de folie

1.     Si du moins vous supportiez de moi un peu de folie !...
Mais aussi bien vous me supportez !
2.     Et j’arde pour vous de l’ardeur d’Elohîms:
oui, je vous ai fiancés à un époux unique,
pour présenter une vierge pure au messie.
3.     Et je frémis que, comme le serpent a séduit Hava par son artifice,
vos pensées ne se corrompent hors de la simplicité et de la pureté:
celles du messie.
4.     Car si le premier venu proclame un autre Iéshoua‘
que nous n’avons pas proclamé,
ou vous fait recevoir un autre souffle que vous n’avez pas reçu,
ou une annonce différente que vous n’avez pas accueillie,
vous le supportez bien !
5.     Certes, je compte n’être en rien en reste avec ces surenvoyés !
6.     Maladroit en paroles, soit, mais pas en pénétration,
en tout faisant en tous la lumière pour vous.
7.     Ou bien ai-je commis une faute en m’humiliant
pour que vous soyez exaltés, vous,
en annonçant gratuitement, pour vous, l’annonce d’Elohîms ?
8.     J’ai dépouillé d’autres communautés
en prenant d’elles un salaire pour votre service à vous !
9.     Présent parmi vous et dans le dénuement, je n’ai encombré personne,
car ce dont j’avais besoin, les frères venus de Macédoine me l’ont fourni.
En tout, je me suis gardé et me garderai d’être une charge pour vous.
10.     C’est la vérité du messie en moi:
cette fierté ne sera pas brisée pour moi dans les régions d’Achaïe.
11.     Pourquoi ? Parce que je ne vous aime pas ? Elohîms sait !
12.     Mais ce que je fais et ferai encore, c’est ôter toute occasion
à ceux qui cherchent une occasion de faire les fiers,
se trouvant pareils à nous.
13.     Oui, tels faux envoyés sont des ouvriers rusés,
qui se déguisent en envoyés du messie.
14.     Et rien d’étonnant, puisque Satân lui-même se déguise aussi
en messager de lumière.
15.     Ce n’est donc pas une grande affaire,
si ses serviteurs se déguisent aussi en serviteurs de la justice.
Mais leur fin correspondra à leurs oeuvres.
16.     Je le dis encore, que nul ne croie que je suis fou !
Ou bien acceptez-moi comme fou,
pour que je puisse un peu faire le fier, moi aussi.
17.     Ce que je dis, je ne le dis pas selon l’Adôn,
mais comme en pleine folie, avec ce soutien dans la fierté.
18.     Puisque beaucoup sont fiers selon la chair, je serai fier, moi aussi.
19.     Allègrement, vous supportez les insensés en hommes sensés.
20.     Oui, vous supportez d’être asservis,
dévorés, pillés, nargués, battus au visage.
21.     Je le dis avec déshonneur, comme si nous avions été faibles;
mais ce qui peut être osé ­ je dis une folie ­, je l’ose aussi.
22.     Sont-ils des Hébreux ? Moi aussi ! Sont-ils Israël ? Moi aussi !
Sont-ils de la semence d’Abrahâm ? Moi aussi !
23.     Sont-ils des serviteurs du messie ? Je parle en fou: moi davantage !
Dans les peines ? Bien davantage ! Dans les prisons ? Bien davantage !
Avec des plaies ? Plus, à l’excès ! Dans les morts ? Souvent !
24.     Des Iehoudîm, cinq fois, j’ai reçu quarante coups moins un.
25.     Trois fois, j’ai été battu de verges, une fois lapidé:
trois fois j’ai fait naufrage,
j’ai passé une nuit et un jour dans l’abîme.
26.     En voyage, souvent, périls des fleuves, périls des bandits,
périls de ma race, périls des nations, périls de la ville,
périls du désert, périls de la mer, périls des faux frères !
27.     Dans le travail et la fatigue, dans les veilles souvent,
dans la faim et la soif, dans les jeûnes souvent, dans le froid et la nudité.

Sans compter le reste

28.     Sans compter le reste, ce qui m’assaille quotidiennement,
le souci de toutes les communautés.
29.     Qui est faible ? Et moi, ne serais-je pas faible ?
Qui trébuche ? Et moi, ne brûlerais-je pas ?
30.     S’il faut faire le fier, je mettrai ma fierté dans ma faiblesse.
31.     L’Elohîms, le père de l’Adôn Iéshoua‘, lui,
béni en pérennité, sait que je ne mens pas.
32.     À Damas, l’ethnarque du roi Aretas
gardait la ville des Damascéniens pour m’arrêter;
33.     à travers une fenêtre, dans une corbeille, j’ai été largué le long du mur,
échappant ainsi à ses mains.

Chapitre 12.

Extasié dans le messie

1.     Faut-il faire le fier ? Ce n’est sans doute pas convenable,
mais j’en viens aux visions et aux découvrements de l’Adôn.
2.     Je sais un homme dans le messie, voici quatorze ans
­ était-ce dans le corps ? Je ne sais.
Ou hors du corps ? Je ne sais, mais Elohîms sait ­,
qui fut ravi jusqu’au troisième ciel.
3.     Et je sais que cet homme ­ était-ce dans le corps ou hors du corps ?
Je ne sais, mais Elohîms sait ­
4.     fut ravi au paradis. Il y a entendu des mots ineffables,
qu’il n’est pas permis à un homme de dire.
5.     Je mettrai ma fierté dans un tel homme,
mais pour moi-même je ne mettrai ma fierté que dans mes faiblesses.
6.     Oui, si je voulais être fier, je ne serais pas fou, je ne dirais que la vérité.
Mais j’en fais l’épargne, de peur qu’on ne me compte
pour plus qu’il n’est vu ou entendu de moi
sur l’importance de ces découvrements.
7.     Aussi, de peur que je ne m’exalte,
il m’a été donné une écharde dans la chair,
un messager de Satân, pour me souffleter, afin que je ne m’exalte pas.
8.     Pour cela, par trois fois j’ai imploré l’Adôn de l’écarter de moi.
9.     Mais il m’a dit: « Mon chérissement te suffit;
oui, parfaite est la puissance dans la faiblesse. »
Aussi bien, je mettrai ma fierté plus allègrement dans ma faiblesse,
pour que la puissance du messie campe en moi.
10.     Je me complais donc dans les faiblesses, les insultes,
les contraintes, les persécutions, les angoisses, pour le messie.
Alors, oui, quand je suis faible, je suis puissant.
11.     Mais je deviens fou ! Vous m’y avez contraint !
Oui, vous auriez dû me recommander,
puisque je n’ai rien de moins que les surenvoyés, quoique je ne sois rien.
12.     Les signes de l’envoyé se sont produits chez vous
en toute endurance, par signes, prodiges et puissances.
13.     Car en quoi avez-vous été traités moins bien que les autres communautés,
sinon que moi, je ne vous ai jamais encombré de personne ?
Pardonnez-moi pour cette injustice !

Une troisième visite ?

14.     Voici, je suis prêt à venir chez vous pour la troisième fois,
mais je ne vous encombrerai pas de ma personne.
Ce que je recherche, ce n’est rien de vous, mais vous-mêmes.
Les enfants ne doivent pas amasser pour les parents,
mais les parents pour les enfants.
15.     Moi, très volontiers, je dépenserai et me dépenserai tout entier pour vous,
si je vous aime trop, en serai-je moins aimé ?
16.     Soit, je n’ai pas été à votre charge,
mais, fourbe que je suis, je vous aurais pris par ruse !
17.     Vous ai-je exploités par aucun de ceux que je vous ai envoyés ?
Par lui, vous ai-je exploités ?
18.     J’ai supplié Titus et envoyé avec lui le frère.
Titus vous a-t-il exploités ?
N’avons-nous pas marché d’un même souffle ? Sur les mêmes traces ?
19.     Croyez-vous encore que nous nous défendons contre vous ?
Nous parlons devant Elohîms, dans le messie,
mais tout est, aimés, pour votre construction.

Je frémis en venant

20.     Oui, je frémis, en venant,
de ne pas vous trouver tels que je le voudrais,
et que vous me trouviez tel que vous ne le voudriez pas;
qu’il y ait dispute, jalousie, colères, rivalités, délations,
rumeurs, enflures, troubles;
21.     que, venant de nouveau chez vous,
mon Elohîms ne m’humilie en face de vous, et que je n’aie à m’endeuiller
sur beaucoup de ceux qui avaient jadis fauté
et qui n’ont pas fait retour de l’impureté,
de la puterie et de la débauche qu’ils pratiquent.

Chapitre 13.

Présent ou absent

1.     Pour la troisième fois, je viendrai chez vous.
« Toute affaire se décide par la bouche de deux ou trois témoins. »
2.     Je l’ai dit précédemment et le dis d’avance,
présent une deuxième fois ou absent aujourd’hui,
à ceux qui avaient jadis fauté et à tous les autres:
Si je viens de nouveau, je n’épargnerai rien.
3.     Puisque vous cherchez une preuve que le messie parle en moi,
il n’est pas faible envers vous, mais puissant en vous.
4.     Car il a été crucifié de par sa faiblesse,
mais il vit par la puissance d’Elohîms.
Oui, nous aussi, nous sommes faibles en lui,
mais nous vivrons avec lui de la puissance d’Elohîms pour vous.

Salutations et voeux

5.     Éprouvez vous-mêmes, si vous êtes dans l’adhérence.
Appréciez-vous vous-mêmes.
Ou bien ne pénétrez-vous pas vous-mêmes
que Iéshoua‘, le messie, est en vous
à moins que vous ne soyez disqualifiés ?
6.     J’espère que nous ne sommes pas disqualifiés et que vous le saurez.
7.     Nous prions Elohîms que vous ne fassiez aucun mal,
non pour paraître être approuvés, mais pour que vous fassiez le bien,
dussions-nous être nous-mêmes comme disqualifiés.
8.     Nous ne pouvons certes rien contre la vérité, mais pour la vérité.
9.     Oui, nous nous réjouissons
quand nous sommes faibles et que vous êtes puissants.
Nous prions aussi pour votre perfectionnement.
10.     C’est pourquoi je vous écris tout cela, étant absent,
pour ne pas avoir, étant présent, à agir d’une manière tranchante,
avec l’autorité que l’Adôn m’a donnée pour construire
et non pour démolir.
11.     Pour le reste, frères, réjouissez-vous,
perfectionnez-vous, réconfortez-vous,
pensez unanimement,
soyez en paix, et l’Elohîms d’amour et de paix sera avec vous.
12.     Saluez-vous les uns les autres en un baiser sacré.
Tous les consacrés vous saluent.
13.     Que le chérissement de l’Adôn Iéshoua‘, le messie,
l’amour d’Elohîms et la participation au souffle sacré
soient avec vous tous !