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Petros
 1 et 2

Iohanan
 1, 2 et 3

Iehouda

Lettres de Petros
Épîtres de Pierre

     En face des huit courts chapitres et des 165 versets de ces lettres, attribuées à Petros (Pierre), le pêcheur de Galilée devenu le premier des papes, les exégètes ressentent, une fois de plus, combien leur science s’avance sur des rives incertaines au seuil de leurs ignorances. Émouvantes à cause de l’autorité de leur signataire et de leur contenu, elles ne cessent de poser d’insolubles problèmes. En fait, nous ne savons rien de certain sur la date ni sur l’origine exacte de ces deux textes dont l’influence fut cependant constante sur les développements de la théologie chrétienne.

     La première lettre est adressée à des communautés situées en Asie Mineure. Ses développements prennent la forme d’une homélie dont voici les thèmes majeurs:

I.  Salutations (1,1-2).
II.  Un homme nouveau naît de l’immersion dans la joie du messie (1,3-9); il doit être pleinement consacré à IHVH-Adonaï selon l’ordre des Inspirés (1,10-12).
III.  La vie nouvelle exige la consécration de l’homme dans l’amour du découvrement de Iéshoua‘ le Messie (1,13-2,10).
IV.  Devoirs de l’homme en face des nations et de l’État (2,11-17); devoirs des esclaves et des époux (2,18-3,7); l’amour fraternel et les persécutions (3,8-4,6).
V.  Exhortations et salutations finales (4,7-5,14).

     Au-delà de l’homélie, l’auteur vise à avertir ses lecteurs de l’imminence du retour en gloire de Iéshoua‘, le messie crucifié. Invisible, il n’est cependant jamais loin de ceux qui s’attendent à son découvrement, à son apocalypse. L’homme qui écrit ce texte brûle visiblement d’un ardent amour pour celui dont le retour marquera la fin et le salut du monde.

     La critique est partagée sur l’origine et la datation de la deuxième lettre: certains pensent qu’elle fut rédigée en 61 ou 62 tandis que d’autres la datent de 80-90 ou même de 125. En se fondant sur les différences de pensée, de style, de vocabulaire, des critiques attribuent les deux lettres à des auteurs différents, la deuxième étant un écrit pseudépigraphique mis sous le nom de l’apôtre Pierre, selon un usage fréquent dans l’Antiquité.


Chapitre 1.

Salutations

1.     Petros, envoyé de Iéshoua‘ le messie,
aux élus qui résident dans la diaspora
du Pont, de Galatie, de Cappadoce, d’Asie et de Bithynie,
2.     selon la prescience d’Elohîms père, dans la consécration du souffle,
pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Iéshoua‘ le messie,
à vous, grâce et paix abondante !

Vivant espoir

3.     Il est béni, Elohîms, père de notre Adôn Iéshoua‘ le messie:
selon son abondante merci, il nous a régénérés pour l’espoir vivant,
par le relèvement de Iéshoua‘ le messie, d’entre les morts,
4.     pour un héritage incorruptible, immaculé, inflétrissable,
à vous réservé dans les ciels;
5.     vous, que la puissance d’Elohîms garde par l’adhérence
pour un salut prêt à être découvert au temps dernier.
6.     Exultez en lui, même s’il est quelque peu nécessaire
que vous soyez attristés en ce moment par de multiples épreuves.
7.     Ainsi la preuve de votre adhérence,
beaucoup plus précieuse que l’or périssable, qui doit être éprouvé au feu,
sera trouvée pour la louange, la gloire, la splendeur,
au découvrement de Iéshoua‘ le messie.
8.     Vous l’aimez sans l’avoir vu et sans le voir en ce moment,
et en adhérant vous exultez d’une joie indicible et glorieuse,
9.     obtenant le but de l’adhérence, le salut de vos êtres.
10.     Ce salut, les inspirés l’ont cherché et scruté,
eux qui furent inspirés sur le chérissement qui vous était réservé.
11.     Ils ont scruté pour quels temps et circonstantes
le souffle attestait en eux les souffrances du messie
et les gloires qui devaient les suivre.
12.     Il leur a été découvert qu’ils servaient tout cela,
non pas pour eux, mais pour vous.
Ce qui vous a été annoncé maintenant grâce aux annonciateurs,
par le souffle sacré envoyé du ciel,
ce vers quoi les messagers aspirent pour le voir.

Les reins de votre intelligence

13.     Ainsi ceignez les reins de votre intelligence,
soyez sobres, espérez parfaitement le chérissement
que vous apporte le découvrement de Iéshoua‘, le messie.
14.     Comme des enfants d’obéissance,
ne vous conformez pas aux désirs de jadis, dans votre ignorance.
15.     Soyez consacrés de toute manière,
comme il est consacré, celui qui vous a appelés,
16.     parce qu’il est écrit:
« Soyez consacrés, parce que, moi, je suis consacré. »
17.     Si vous invoquez pour père celui qui, sans acception de personne,
juge chacun selon ses oeuvres,
passez dans le frémissement le temps de votre séjour.
18.     Vous le savez: ce n’est pas avec de l’argent ou de l’or corruptibles
que vous avez été rachetés de la vanité
de votre conduite héritée des pères,
19.     mais par le sang précieux
de l’agneau sans reproche et sans tache, le messie,
20.     connu d’avance, dès avant la fondation de l’univers,
et manifesté pour vous au dernier des temps.
21.     Par lui, vous adhérez à Elohîms,
qui l’a réveillé d’entre les morts, et lui a donné la gloire;
ainsi votre adhérence et votre espoir sont en Elohîms.
22.     Ayant purifié vos êtres par l’obéissance à la vérité,
pour une amitié fraternelle non feinte,
aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout coeur.
23.     Vous avez été régénérés par une semence,
non pas corruptible, mais incorruptible,
à travers la parole d’Elohîms, vivante, qui demeure,
24.     parce que « toute chair est comme l’herbe,
toute sa gloire comme la fleur d’herbe;
l’herbe se dessèche, la fleur tombe,
25.     mais la parole de IHVH-Adonaï reste en pérennité. »
Tel est le mot qui vous est annoncé.

Chapitre 2.

Écartez toute malice

1.     Écartez donc toute malice, toute ruse,
hypocrisie, envies, toutes les calomnies,
2.     et comme des enfants nouveau-nés
désirez ardemment le pur lait de la parole,
pour que vous croissiez par lui pour le salut,
3.     si vous avez goûté que IHVH-Adonaï est bienfaisant.
4.     En vous approchant près de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes,
mais pour Elohîms, élue, précieuse,
5.     vous aussi, comme des pierres vivantes,
vous êtes construits en maison inspirée
pour un sacerdoce sacré, afin d’offrir des sacrifices inspirés,
agréables à Elohîms, par Iéshoua‘, le messie,
6.     puisqu’il se trouve dans l’Écrit: « Voici, je pose en Siôn une pierre élue,
d’angle, précieuse; qui adhérera à elle ne pourra pas être confus. »
7.     À vous donc, adhérents, l’honneur ! Pour les non-adhérents,
« la pierre rejetée par les constructeurs est devenue tête d’angle
8.     et pierre de butoir, roc d’achoppement »,
ceux qui se heurtent à la parole
et désobéissent à ce pour quoi ils étaient établis.
9.     Mais vous, semence choisie, sacerdoce royal, nation consacrée,
peuple acquis pour que vous proclamiez les louanges de qui vous appelle
des ténèbres à son admirable lumière;
10.     vous qui étiez autrefois un non-peuple,
vous êtes maintenant le peuple d’Elohîms;
vous, les non-matriciés, vous êtes maintenant matriciés.
11.     Aimés, je vous exhorte comme des métèques et des voyageurs,
à vous abstenir des désirs charnels qui guerroient contre l’être.
12.     Ayez belle conduite parmi les goîm,
pour que, alors qu’ils vous décrivent comme malfaiteurs,
ils puissent observer vos oeuvres belles
et glorifient Elohîms au jour de la visite.

Règles de conduite

13.     Soumettez-vous à toute institution humaine à cause de IHVH-Adonaï,
soit au roi comme souverain,
14.     soit aux gouverneurs comme délégués par lui
pour châtier les malfaiteurs et louanger les bienfaisants.
15.     Car tel est le vouloir d’Elohîms:
bien faire muselle l’ignorance des hommes insensés,
16.     comme libres,
non comme ceux qui portent leur liberté comme le voile du mal,
mais comme des serviteurs d’Elohîms.
17.     Honorez-vous tous, aimez la fraternité,
frémissez d’Elohîms, honorez le roi.
18.     Serviteurs, soumettez-vous en tout frémissement à vos adôns,
non seulement aux bons et doux, mais aussi aux tortueux.
19.     Oui, c’est une grâce si quelqu’un peut supporter,
par conscience d’Elohîms, les tristesses qu’il souffre injustement.
20.     Oui, quelle gloire est-ce d’endurer une gifle après avoir fauté ?
Mais si, faisant le bien, vous endurez, cela est une grâce auprès d’Elohîms.
21.     Oui, vous avez été appelés à cela,
puisque le messie a souffert aussi pour vous,
vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces.
22.     Lui qui n’a pas fauté, et « dans la bouche de qui il n’y a pas eu de dol »;
23.     lui qui, insulté, n’a pas rendu l’insulte;
souffrant, n’a pas menacé, mais s’est livré au juge juste.
24.     Lui qui a porté nos fautes dans son corps sur le bois,
pour que, morts aux fautes, nous puissions vivre pour la justice,
lui dont la meurtrissure vous a guéris.
25.     Oui, vous étiez comme des ovins égarés;
mais maintenant vous êtes retournés au berger, le gardien de vos êtres.

Chapitre 3.

Femmes, soumettez-vous

1.     Femmes, soumettez-vous de même à vos maris,
pour que, même si certains sont rebelles à la parole,
par la conduite des femmes, sans paroles, ils soient gagnés
2.     en observant votre conduite pure, dans le frémissement.
3.     Votre parure ne sera pas au-dehors:
nattes de cheveux, bijoux d’or, toilettes fringantes,
4.     mais l’homme caché du coeur,
dans l’incorruptibilité d’un souffle doux et paisible,
qui est d’un grand prix en face d’Elohîms.
5.     Oui, ainsi les femmes consacrées, celles qui espéraient en Elohîms,
se paraient elles-mêmes jadis en se soumettant à leurs propres maris;
6.     comme Sara obéit à Abrahâm en l’appelant Adôn,
elle dont vous êtes devenues les enfants,
faisant le bien et ne frémissant d’aucune passion.
7.     Maris, de même, vous qui habitez ensemble,
connaissez que le féminin est un vase plus fragile, en lui faisant honneur,
puisqu’elle est cohéritière du chérissement de vie.
Ainsi, rien n’entravera vos prières.

Soyez tous unanimes

8.     Enfin, soyez tous unanimes, d’accord,
fraternels, matriciels, humbles,
9.     ne rendant pas mal pour mal, insulte pour insulte,
bénissant, au contraire,
parce qu’à cela vous avez été appelés, pour hériter de la bénédiction.
10.     Oui, « qui veut aimer la vie et voir des jours heureux,
qu’il arrête sa langue loin du mal, ses lèvres du parler de dol;
11.     qu’il s’écarte du mal et fasse le bien, qu’il cherche la paix et la poursuive,
12.     parce que les yeux de IHVH-Adonaï sont sur les justes;
il ouvre ses oreilles à leur imploration;
mais les faces de IHVH-Adonaï sont contre les faiseurs de mal ».
13.     Qui vous nuira, si vous devenez zélés pour le bien ?
14.     Mais si vous souffrez pour la justice, en marche !
Ne frémissez pas de leur frémissement, ne soyez pas troublés.
15.     Sacralisez le messie comme Adôn en vos coeurs,
toujours prêts à l’apologie
envers tous ceux qui vous demandent une parole sur votre espoir,
16.     mais avec humilité et frémissement, en ayant une conscience bonne
pour que, au moment où vous êtes dénoncés,
ceux qui vous calomnient soient confondus
par votre bonne conduite dans le messie.
17.     Mieux vaut souffrir, si c’est le vouloir d’Elohîms,
en faisant le bien qu’en faisant le mal,
18.     puisque aussi le messie est mort pour vous une fois pour vos fautes,
lui, un juste, pour les injustes, afin de vous conduire à Elohîms,
étant mort dans la chair, mais revivifié par le souffle.
19.     C’est en lui qu’il est allé en prison proclamer même aux souffles,
20.     à ceux qui désobéirent jadis,
quand Elohîms, dans sa longue patience, attendait, aux jours de Noah.
Une caisse fut alors construite, dans laquelle peu, c’est-à-dire huit êtres,
furent sauvés des eaux.
21.     C’est l’antitype de l’immersion qui vous sauve, vous aussi, maintenant;
non pas en ôtant la crasse de la chair,
mais en demandant une bonne conscience à Elohîms,
par le relèvement de Iéshoua‘, le messie,
22.     qui est à la droite d’Elohîms, étant parti au ciel,
après s’être soumis les messagers, les autorités et les dynamismes.

Chapitre 4.

Prêts à souffrir

1.     Le messie ayant donc souffert dans la chair,
armez-vous, vous aussi, de la même pensée:
celui qui a souffert dans la chair a rompu avec les fautes,
2.     pour ne plus vivre dans les convoitises des hommes,
mais par le vouloir d’Elohîms, le temps qu’il demeure dans la chair.
3.     Oui, c’est assez, dans le temps passé, d’avoir suivi le propos des goîm,
en allant dans les lascivités, les convoitises, les soûleries,
les orgies, les beuveries, les idolâtries coupables;
4.     en quoi ils sont surpris que vous ne couriez pas
vers le même torrent de la perdition en outrageant.
5.     Ils en rendront compte à celui qui est prêt
à juger les vivants et les morts.
6.     Oui, c’est pour cela que le message a été annoncé même aux morts,
afin que, jugés selon les hommes dans la chair,
ils vivent selon Elohîms dans le souffle.

La fin est proche

7.     La fin de tout est proche;
soyez donc sages et sobres pour les prières.
8.     Avant tout, ayez les uns pour les autres un fervent amour,
parce que l’amour couvre la multitude des fautes.
9.     Soyez hospitaliers les uns envers les autres, sans murmure.
10.     Chacun selon le charisme qu’il a reçu,
utilisez-le pour vous-mêmes
en bons serviteurs du multiple chérissement d’Elohîms.
11.     Si quelqu’un parle, que ce soit comme parole d’Elohîms;
si quelqu’un sert, que ce soit par la force que fournit Elohîms,
pour qu’Elohîms soit glorifié en tout, par Iéshoua‘, le messie,
à qui sont la gloire et la puissance
pour les pérennités de pérennités ! Amén !
12.     Bien-aimés, ne trouvez pas étrange
l’incendie au milieu de vous qui vous éprouve.
Non, ce qui vous survient n’est pas étrange.
13.     Mais réjouissez-vous,
parce que vous participez aux souffrances du messie,
pour qu’au découvrement de sa gloire
vous vous réjouissiez et exultiez.
14.     Si vous êtes flétris au nom du messie, en marche !
puisque le souffle de gloire, celui d’Elohîms, repose sur vous.
15.     Que nul d’entre vous n’ait à souffrir
en tant que meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou receleur.
16.     Mais si c’est comme étant du messie, qu’il ne soit pas confus,
mais qu’il glorifie Elohîms dans ce nom,
17.     parce que voici le temps
où le jugement commence par la maison d’Elohîms.
Si c’est d’abord par nous,
quelle sera la fin des rebelles contre le message d’Elohîms ?
18.     Et « si le juste est à grand-peine sauvé,
l’impie et le fauteur, où paraîtront-ils ? »
19.     Ainsi, ceux qui souffrent selon le vouloir d’Elohîms,
qu’ils remettent leur être au créateur fidèle, en agissant bien.

Chapitre 5.

Aux anciens et aux jeunes

1.     Les anciens donc qui sont parmi vous, je les exhorte,
moi qui suis aussi un ancien, un témoin des souffrances du messie,
et qui dois participer à la gloire du découvrement.
2.     Faites paître le troupeau d’Elohîms chez vous,
non par contrainte, mais de bon gré, selon Elohîms,
non pas avec cupidité, mais avec ardeur;
3.     non pas en Adôn des participants, mais en exemple pour le troupeau.
4.     Quand le chef des bergers apparaîtra,
vous recevrez l’impérissable couronne de gloire.
5.     De même, jeunes, soumettez-vous aux anciens.
Et tous, ceignez-vous les uns pour les autres d’humilité,
parce que « Elohîms résiste aux orgueilleux,
mais donne le chérissement aux humbles ».
6.     Humiliez-vous donc sous la main puissante d’Elohîms,
pour qu’il vous exalte à temps.
7.     Remettez-lui toute votre angoisse, parce qu’il se soucie de vous.
8.     Soyez sobres, veillez !
Votre adversaire, le diable, comme un lion qui rugit, marche,
cherchant qui dévorer.
9.     Résistez-lui, fermes dans l’adhérence, sachant que les mêmes tourments
assaillent dans l’univers votre fraternité.
10.     Alors, l’Elohîms de tout chérissement,
celui qui vous appelle à sa gloire dans le messie en pérennité,
après que vous aurez souffert un peu, vous disposera, vous affermira,
vous fortifiera, et vous donnera de solides fondations.
11.     À lui la puissance aux pérennités de pérennités. Amén !

Shalôm !

12.     Par Silvanus, le frère fidèle, que j’estime,
je vous écris ces quelques paroles pour vous exhorter
et attester que tel est le vrai chérissement d’Elohîms. Tenez-vous-y !
13.     L’élue de Babèl vous salue, et Marcos aussi, mon fils.
14.     Saluez-vous les uns les autres par un baiser d’amour.
Shalôm à vous tous, dans le messie !


Deuxième lettre de Petros

     La deuxième lettre développe les thèmes suivants:
I.  Salutations (1,1-2).
II.  L’amour permet d’échapper à la corruption de l’univers (1,3-21).
III.  Les faux inspirés (2,1-22).
IV.  Le jour de IHVH-Adonaï vient comme un voleur (3,1-13).
V.  Soyez consacrés et fervents (3,14-18).

     L’auteur, au-delà de ses enseignements moraux et spirituels, insiste sur l’espérance de la parousie, certitude prophétique et source de toute vertu. Le monde vit la dernière phase de son histoire depuis la crucifixion et la résurrection du messie. Imminent est le jour de IHVH-Adonaï, qui consommera la fin de ce monde. Cette certitude doit être pour chacun une source de vertu, celle-ci devant hâter l’heure de la parousie. Ainsi la destruction de ce monde, loin de marquer la fin de tout, donnera naissance à un nouvel univers, gouverné par l’homme nouveau reflet du messie, son sauveur.


Chapitre 1.

Salutations

1.     Shim‘ôn-Petros, serviteur et envoyé de Iéshoua‘, le messie,
à ceux qui ont obtenu l’adhérence, pour le même prix que nous
dans la justice de notre Elohîms et du sauveur, Iéshoua‘, le messie.
2.     Grâce et paix à vous, multipliés par la pleine pénétration
d’Elohîms et de Iéshoua‘, notre Adôn.

Adhérer à l’élection

3.     La puissance divine nous a tout donné, vie et ferveur,
à travers la pénétration de celui qui nous a appelés
par sa gloire et vertu.
4.     Par elles, il nous a octroyé de précieuses et très grandes promesses,
par lesquelles vous devenez participants à la nature d’Elohîms
en fuyant la corruption
qui est dans l’univers, du fait de la convoitise.
5.     Pour cela même, déployant tout effort,
ajoutez à votre adhérence la vertu; à la vertu, la pénétration,
6.     à la pénétration, la maîtrise de soi;
à la maîtrise de soi, l’endurance; à l’endurance, la ferveur;
7.     à la ferveur, l’amitié fraternelle; à l’amitié fraternelle, l’amour.
8.     Oui, cela existant et abondant en vous
ne vous laissera ni oisifs ni stériles
pour la pleine connaissance de notre Adôn Iéshoua‘, le messie.
9.     Oui, qui n’a pas cela est un aveugle, un myope,
ayant oublié la purification de ses fautes anciennes.
10.     Donc, empressez-vous davantage, frères,
de rendre certains votre appel et votre élection;
ce faisant, vous ne tomberez jamais.
11.     Oui, elle vous sera ainsi accordée richement,
l’entrée dans la pérennité du royaume
de notre Adôn et sauveur Iéshoua‘, le messie.
12.     Aussi, j’ai l’intention de vous rappeler toujours cela,
bien que vous le sachiez, ayant été confirmés
dans la présente vérité.
13.     J’estime juste, tant que je suis en cette tente,
de vous réveiller par un rappel,
14.     sachant que proche est le départ de ma tente,
comme notre Adôn Iéshoua‘, le messie, me l’a montré.
15.     Je m’empresse aussi de le faire, pour que vous puissiez,
après mon exode, avoir toujours mémoire de cela.

Mythes sophistiqués

16.     Non, ce n’est pas à la traîne de mythes sophistiqués
que nous vous avons fait pénétrer la puissance et l’avènement
de notre Adôn Iéshoua‘, le messie,
mais pour avoir été les témoins oculaires de sa magnificence.
17.     Oui, il a reçu d’Elohîms, le père, splendeur et gloire,
quand, par la magnificence de gloire, une telle voix lui est parvenue:
« Voici mon fils, mon aimé, en qui je me complais. »
18.     Et cette voix, nous l’avons entendue nous-mêmes parvenir du ciel,
étant avec lui sur la montagne sacrée.
19.     Et nous avons, plus ferme, la parole des inspirés.
Vous faites bien d’y prêter attention,
comme à la lampe qui brille dans un lieu ténébreux,
jusqu’à ce que le jour commence à briller,
et que l’astre lumineux se lève en vos coeurs.
20.     Cela, en premier, pénétrez-le: nulle inspiration de l’Écrit
ne relève d’une interprétation personnelle.
21.     Non, l’inspiration n’a jamais été apportée par le vouloir de l’homme,
mais des hommes, portés par le souffle sacré, ont parlé par Elohîms.

Chapitre 2.

Contre les faux inspirés

1.     De faux inspirés furent aussi dans le peuple,
comme il y aura parmi vous de faux enseigneurs,
qui introduiront subrepticement des hérésies ruineuses,
en reniant le maître qui les a rachetés.
Ils attireront sur eux-mêmes une ruine rapide.
2.     Beaucoup les suivront dans des dérèglements
par lesquels la route de vérité sera blasphémée.
3.     Par cupidité, avec des paroles fabriquées, ils vous entraîneront,
eux dont la condamnation ne traînera guère
et dont la ruine ne s’assoupira pas.
4.     Oui, si Elohîms n’a pas épargné les messagers fautifs,
il les a plongés dans le Tartare, aux chaînes des ténèbres,
où ils sont mis en réserve pour le jugement;
5.     s’il n’a pas épargné l’univers ancien, mais en a gardé huit,
dont Noah, héraut de justice,
quand il a amené le déluge sur un univers criminel;
6.     s’il a réduit en cendres les cités de Sedôm et d’‘Amora,
les condamnant en les donnant en exemple pour les criminels de l’avenir;
7.     s’il a délivré Lot le juste,
qu’accablait l’impudente conduite des hors-la-loi,
8.     oui, ce juste habitait parmi eux,
il les voyait et les entendait jour après jour,
tourmenté en son être de juste par leurs oeuvres de non-tora.
9.     C’est que IHVH-Adonaï sait délivrer des épreuves les fervents,
et garder les injustes pour les châtier le jour du jugement.
10.     Avant tout, ceux qui vont après la chair dans une convoitise corrompue,
méprisant ce qui est de l’Adôn,
insolents, égoïstes, ils ne tremblent pas de blasphémer les gloires,
11.     alors que les messagers, supérieurs en force et en dynamisme,
ne portent pas contre elles de jugement blasphématoire devant IHVH-Adonaï.
12.     Mais ceux-là, comme des animaux sans parole, de nature,
nés pour la capture et la pourriture,
blasphèment ce qu’ils ignorent.
Ils seront corrompus de la même corruption.
13.     Subissant l’injustice en salaire de l’injustice,
ils estiment en plein jour le plaisir de la luxure.
Contaminés, tarés, ils jouent avec leurs ruses en festoyant avec vous.
14.     Les yeux gonflés par l’adultère, insatiables de fautes,
séduisant les êtres chancelants,
ils ont le coeur exercé à la cupidité des enfants de malédiction.

A l’exemple de Bil‘am

15.     Abandonnant la route droite, ils se sont égarés en suivant la route
de Bil‘âm bèn Be‘or, qui aime le salaire de l’injustice,
16.     mais il reçut le reproche d’avoir transgressé la tora:
une bête de somme aphone lui a parlé avec une voix d’homme,
pour empêcher la folie de l’inspiré.
17.     Ceux-là sont des sources sans eau,
des brumes entraînées par un tourbillon,
que l’obscurité des ténèbres retient.

Promettre la liberté

18.     Oui, proférant les excès de la vanité,
ils capturent par les convoitises de la chair et les impudences
ceux qui échappaient à peine aux conduites de l’égarement.
19.     Ils leur promettent la liberté,
étant eux-mêmes des esclaves de la corruption:
oui, de qui il est inférieur, chacun est l’esclave.
20.     Oui, ils avaient échappé aux contaminations de l’univers
par la pleine connaissance de notre Adôn et sauveur, Iéshoua‘, le messie;
mais ils se sont empêtrés, à nouveau vaincus,
les derniers états, pires que les premiers, arrivent à eux.
21.     Oui, mieux aurait valu pour eux n’avoir pas connu la route de la justice,
que de se détourner de la pénétration et des misvot sacrées
qui leur avaient été transmises.
22.     Cela leur arrive selon le fait véridique de l’exemple:
« Le chien retourne à son vomissement »;
et: « La truie lavée se revautre au bourbier. »

Chapitre 3.

Pour stimuler votre intelligence

1.     Voici, aimés, la deuxième lettre que je vous écris,
pour stimuler, par un rappel, votre intelligence sincère,
2.     pour rappeler les paroles jadis prononcées par les inspirés consacrés
et la misva de l’Adôn et sauveur de vos envoyés.
3.     Pénétrez tout d’abord que, dans les derniers jours,
il viendra des railleurs pour railler,
marchant au gré de leurs propres convoitises
4.     et disant:
« Où est la promesse de son avènement ?
Oui, depuis le jour où les pères se sont endormis,
tout demeure, depuis l’entête de la création. »
5.     Oui, ceci leur échappe:
les ciels étaient depuis longtemps et la terre venue de l’eau
et par l’eau, subsistant par le logos d’Elohîms,
6.     par lequel l’univers d’alors, submergé, a péri.
7.     Les ciels et la terre actuels, par la même parole,
sont réservés pour le feu et gardés pour le jour du jugement
et de la perdition des hommes criminels.
8.     Mais que cela ne vous échappe pas, aimés:
un jour pour IHVH-Adonaï est comme mille ans,
et « mille ans comme un seul jour ».
9.     IHVH-Adonaï de la promesse n’est pas en retard,
dont certains considèrent la lenteur, mais il est patient pour vous,
ne voulant pas que quelques-uns soient perdus,
mais que tous parviennent au retour.

Le jour IHVH-Adonaï

10.     Mais il vient, le jour de IHVH-Adonaï, comme un voleur.
Alors les ciels passeront dans un sifflement,
les éléments embrasés seront détruits,
la terre et ses travaux sur elle découverts.
11.     Tout cela devant être ainsi détruit.
Combien vous faut-il être consacrés et fervents dans votre conduite,
12.     vous qui attendez et précipitez l’avènement du jour d’Elohîms,
où les ciels en feu seront détruits, où les éléments embrasés fondront !
13.     Mais de nouveaux ciels, une nouvelle terre, où la justice habite,
nous les attendons, selon sa promesse.
14.     Aussi, aimés, attendant cela, hâtez-vous, sans tache,
sans souillure, pour être trouvés par lui en paix.
15.     Estimez la patience salvatrice de notre Adôn, comme notre frère aimé,
Paulos, selon la sagesse à lui donnée, vous l’a déjà écrit,
16.     comme aussi dans toutes les lettres où il parle de cela.
Certains passages en sont difficiles à comprendre;
les non-instruits et les instables les distordent,
comme d’ailleurs le reste des Écrits, pour leur propre ruine.
17.     Vous voici donc prévenus, aimés.
Gardez-vous d’être entraînés par les errements des hors-la-loi
à déchoir de votre propre stabilité.
18.     Croissez dans le chérissement et la pénétration
de notre Adôn et sauveur Iéshoua‘, le messie.
À lui la gloire, maintenant et au jour de la pérennité ! Amén !


Lettres de Iohanân
Épîtres de Jean

     Les trois lettres de Jean forment, avec l’Apocalypse et le quatrième évangile, le « corpus johannique », bien différent des synoptiques et du corpus paulinien.

     Chacune de ces lettres fut écrite pour relever un défi particulier à l’autorité ou aux enseignements de leur auteur, probablement à l’intérieur des communautés d’Asie Mineure. Elles visent des opposants dont l’identité n’est pas clairement définie, gnostiques ou docètes. Jean leur répond, bien enraciné dans les traditions hébraïques et fort de son expérience personnelle de l’illumination messianique.

     La première lettre défie toute analyse rigoureuse de son plan. Elle prolonge la méditation théologale du prologue et de l’épilogue de l’Évangile de Jean et traite des thèmes suivants:

I.  La vie nouvelle issue de la communion au messie (1,1-4).
II.  Dans la lumière, vivre en vérité, soumis aux misvot du messie (1,5-2,27).
III.  La vie nouvelle des enfants d’Elohîms (2,28-4,12).
IV.  Les certitudes messianiques: l’amour parfait exclut la peur (4,13-5,12).
V.  « Petits enfants, gardez-vous des idoles » (5,13-21).

     Cette lettre constitue à elle seule un traité de l’amour divin. Les thèmes de la lumière et des ténèbres, du monde condamné soumis au démon, l’absolue nécessité d’observer les misvot de IHVH-Adonaï et de son messie, la doctrine des deux esprits, ne sont pas sans une étroite parenté avec certains manuscrits de Qumrân. L’essentiel réside dans l’incarnation de l’amour et de la justice.


Chapitre 1.

Elohîms est lumière

1.     Ce qui était dès l’entête, ce que nous avons entendu,
ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé
et que nos mains ont palpé du logos de la vie;
2.     la vie s’est manifestée; nous avons vu, nous attestons,
nous vous annonçons la vie, celle de la pérennité,
qui est vers le père et s’est manifestée à nous.
3.     Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi,
pour que vous soyez aussi en communion avec nous.
Notre communion est avec le père et avec son fils Iéshoua‘, le messie.
4.     Nous vous écrivons cela pour que notre joie soit pleine.
5.     Voici le message que nous avons entendu de lui; nous vous l’annonçons:
Elohîms est lumière, la ténèbre n’est aucunement en lui.
6.     Si nous disons: « Nous sommes en communion avec lui »,
tout en marchant dans la ténèbre,
nous mentons, nous ne pratiquons pas la vérité.
7.     Si nous marchons dans la lumière comme il est lui-même dans la lumière,
nous sommes en communion les uns avec les autres,
et le sang de Iéshoua‘, son fils, nous purifie de toute faute.
8.     Si nous disons: « De faute, nous n’en avons pas »,
nous nous égarons nous-mêmes, la vérité n’est pas en nous.
9.     Si nous avouons nos fautes, il est fidèle et juste
pour éloigner de nous les fautes et nous purifier de toute injustice.
10.     Si nous disons que nous n’avons pas fauté,
nous faisons de lui un menteur: sa parole n’est pas en nous.

Chapitre 2.

Nous avons un réconfort

1.     Mes petits enfants, je vous écris ceci pour que vous ne fautiez pas.
Si quelqu’un faute, nous avons un réconfort auprès du père,
Iéshoua‘, le messie, le juste.
2.     Il est l’absolution de nos fautes,
non seulement les nôtres mais celles de tout l’univers.
3.     Et en ceci nous pénétrons que nous l’avons pénétré,
si nous gardons ses misvot.
4.     Celui qui dit: « Je l’ai pénétré », et ne garde pas ses misvot
est un menteur; la vérité n’est pas en lui.
5.     Mais celui qui garde sa parole en vérité,
en cet homme l’amour d’Elohîms est parfait.
En ceci nous pénétrons que nous sommes en lui.
6.     Celui qui dit demeurer en lui doit marcher comme lui-même a marché.
7.     Aimés, ce n’est pas une nouvelle misva que je vous écris,
mais une misva ancienne, que vous avez dès l’entête.
Cette misva ancienne, c’est la parole que vous avez entendue.
8.     Néanmoins c’est une misva nouvelle que je vous écris,
qui était vraie pour lui comme pour vous,
puisque la ténèbre passe et que la vraie lumière déjà brille.
9.     Celui qui dit être dans la lumière tout en haïssant son frère
est encore dans la ténèbre.
10.     Qui aime son frère demeure dans la lumière;
il n’est pas d’achoppement en lui.
11.     Mais qui hait son frère est dans la ténèbre et marche dans la ténèbre
et ne sait pas où il va, parce que la ténèbre a aveuglé ses yeux.
12.     Je vous écris, petits enfants,
parce que les fautes vous ont été remises à cause de son nom.
13.     Je vous écris, pères, parce que vous l’avez pénétré,
celui qui est dès l’entête.
Je vous écris, jeunes, parce que vous avez vaincu le criminel.
14.     Je vous ai écrit, petits enfants, parce que vous avez pénétré le père.
Je vous écris, pères, parce que vous l’avez pénétré,
celui qui est dès l’entête.
Je vous écris, jeunes, parce que vous êtes forts;
la parole d’Elohîms demeure en vous; vous avez vaincu le criminel.

N’aimez pas l’univers

15.     N’aimez pas l’univers, ni ce qui est en l’univers.
Si quelqu’un aime l’univers, l’amour du père n’est pas en lui,
16.     parce que tout ce qui est dans l’univers:
la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, la fanfaronnade de la vie,
ne vient pas du père, mais de l’univers.
17.     Or l’univers passe, lui et sa convoitise;
mais qui fait le vouloir d’Elohîms demeure en pérennité.
18.     Petits enfants, c’est la dernière heure.
Vous l’avez entendu: l’anti-messie vient.
Déjà, même, de nombreux anti-messies ont surgi.
Nous pénétrons donc que c’est la dernière heure.
19.     Ils sont sortis de chez nous, mais ils n’étaient pas des nôtres.
Oui, s’ils avaient été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous.
Mais il fallait manifester qu’ils ne sont pas tous des nôtres.
20.     Vous-mêmes vous avez une huile venant du consacré,
et vous le pénétrez, tous.
21.     Je vous écris, non parce que vous ne connaissez pas la vérité,
mais parce que vous la pénétrez,
et parce qu’aucun mensonge n’est de la vérité.
22.     Qui est menteur, sinon celui qui nie que Iéshoua‘ est le messie ?
Voilà l’anti-messie, celui qui nie le père et le fils.
23.     Qui nie le fils n’a pas non plus le père;
qui atteste le fils a le père aussi.
24.     Ce que vous avez entendu dès l’entête, que cela demeure en vous !
Si ce que vous avez entendu depuis l’entête demeure en vous,
vous aussi, vous demeurerez dans le fils et dans le père.
25.     Voici la promesse qu’il nous a promise: la vie, celle de la pérennité.
26.     Cela, je vous l’ai écrit à propos de ceux qui vous égarent;
27.     mais vous, l’huile que vous avez reçue de lui, qu’elle demeure en vous !
Vous n’avez nul besoin de quiconque pour vous enseigner,
puisque son huile vous instruit en tout.
Elle est vraie, et non pas un mensonge.
Comme elle vous l’enseigne, demeurez en lui.
28.     Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui,
pour que nous ayons confiance quand il se manifestera,
et que nous ne soyons pas confus, loin de lui, à son avènement.
29.     Puisque vous savez qu’il est juste,
pénétrez que celui qui pratique aussi la justice est né de lui.

Chapitre 3.

Enfants d’Elohîms

1.     Voyez de quel amour le père nous fait don,
pour que nous soyons appelés enfants d’Elohîms; et nous le sommes !
Pour cela l’univers ne nous a pas pénétrés,
parce qu’il ne l’a pas pénétré.
2.     Aimés, maintenant nous sommes enfants d’Elohîms,
mais ce que nous serons n’est pas encore apparu.
Nous le savons: lorsqu’il apparaîtra, nous serons semblables à lui,
parce que nous le verrons tel qu’il est.
3.     Et quiconque a cet espoir en lui se purifie, comme est pur celui-là.
4.     Quiconque fait une faute
agit aussi sans la tora, et la faute est sans la tora.
5.     Vous le savez: celui-là s’est manifesté pour enlever les fautes,
et la faute en lui n’est pas.
6.     Quiconque demeure en lui ne faute pas.
Quiconque faute ne l’a pas vu, ni pénétré.
7.     Petits enfants, que nul ne vous égare:
celui qui pratique la justice est juste, comme est juste celui-là.
8.     Qui fait la faute est du diable, parce que le diable faute dès l’entête.
Pour cela Bèn Elohîms s’est manifesté,
pour que soient détruites les oeuvres du diable.
9.     Quiconque naît d’Elohîms ne fait pas de faute,
parce que sa semence demeure en lui.
Il ne peut fauter, parce qu’il est né d’Elohîms.
10.     Les enfants d’Elohîms et les enfants du diable
se manifestent en ceci:
qui ne pratique pas la justice n’est pas d’Elohîms,
ni qui n’aime pas son frère.

Aimons-nous

11.     Tel est le message que vous avez entendu dès l’entête:
que nous nous aimions les uns les autres.
12.     Non comme Caïn; il était du criminel et il égorgea son frère.
Pourquoi l’a-t-il égorgé ?
Parce que ses oeuvres étaient criminelles, et celles de son frère justes.
13.     Ne vous étonnez pas, frères, si l’univers vous hait.
14.     Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie
parce que nous aimons les frères.
Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
15.     Qui hait son frère est un tueur d’homme, et, vous le savez,
aucun tueur d’homme n’a la vie de la pérennité qui demeure en lui.
16.     En ceci nous avons pénétré l’amour,
parce que celui-là a donné son être pour nous aussi,
et nous aussi, nous devons donner nos êtres pour les frères.
17.     Qui a la vie de l’univers
voit son frère dans le besoin et lui ferme ses entrailles,
comment l’amour d’Elohîms demeurerait-il en lui ?
18.     Petits enfants, n’aimons ni en paroles ni par la langue,
mais en oeuvre et vérité.
19.     Par cela nous pénétrerons que nous sommes de la vérité
et, devant lui, nous apaiserons notre coeur.
20.     Si notre coeur nous condamne,
Elohîms est plus grand que notre coeur; il pénètre tout.
21.     Aimés, si notre coeur ne nous condamne pas, ayons confiance en Elohîms.
22.     Quoi que nous lui demandions, nous le recevrons de lui,
parce que nous gardons ses misvot et faisons ce qui lui est agréable.
23.     Et voici son commandement:
adhérer au nom de son fils Iéshoua‘, le messie,
et nous aimer les uns les autres
comme il nous en a donné la misva.
24.     Celui qui garde ses commandements demeure en lui,
et celui-ci en lui-même.
Par là nous pénétrons qu’il demeure en nous:
par le souffle qu’il nous a donné.

Chapitre 4.

Faux inspirés

1.     Aimés, n’adhérez pas à tout souffle,
mais éprouvez si les souffles sont d’Elohîms,
car beaucoup de pseudo-inspirés sont venus dans l’univers.
2.     En ceci vous pénétrez le souffle d’Elohîms:
tout souffle qui atteste Iéshoua‘, le messie,
venu dans la chair, est d’Elohîms.
3.     Et tout souffle qui n’atteste pas Iéshoua‘ n’est pas d’Elohîms;
il est de l’anti-messie, dont vous avez entendu qu’il vient
et qu’il est déjà dans l’univers.
4.     Vous, vous êtes d’Elohîms, petits enfants; vous les avez vaincus,
parce que celui qui est en vous
est plus grand que celui qui est dans l’univers.
5.     Eux-mêmes sont de l’univers;
alors ils parlent de l’univers, et l’univers les entend.
6.     Nous sommes d’Elohîms. Celui qui pénètre Elohîms nous entend;
celui qui n’est pas d’Elohîms ne nous entend pas.
À cela nous pénétrons le souffle de vérité et le souffle de l’erreur.

Elohîms est amour

7.     Aimés, aimons-nous les uns les autres, parce que l’amour est d’Elohîms;
tout être aimant est d’Elohîms et pénètre Elohîms.
8.     Ceux qui n’aiment pas ne pénètrent pas Elohîms,
parce qu’Elohîms est amour.
9.     L’amour d’Elohîms s’est manifesté pour nous en ceci:
Elohîms a envoyé son fils unique dans l’univers,
afin que nous vivions par lui.
10.     L’amour est en ceci: non que nous nous ayons aimé Elohîms,
mais lui, il nous a aimés et a envoyé son fils pour absoudre nos fautes.
11.     Aimés, si Elohîms nous a aimés ainsi,
nous aussi, nous devons nous aimer les uns les autres.
12.     Elohîms, nul ne l’a jamais contemplé.
Si nous nous aimons les uns les autres,
Elohîms demeure en nous, et son amour est parfait en nous.
13.     En ceci nous pénétrons que nous demeurons en lui et lui en nous,
parce qu’il nous a donné de son souffle.
14.     Et nous, nous avons contemplé, et nous en témoignons:
le père a envoyé le fils en sauveur de l’univers.
15.     Qui peut attester que Iéshoua‘ est le fils d’Elohîms,
Elohîms demeure en lui, et lui en Elohîms.
16.     Et nous, nous avons pénétré l’amour,
nous avons adhéré à l’amour qu’Elohîms a pour nous.
Elohîms est amour. Qui demeure dans l’amour
demeure en Elohîms; Elohîms demeure en lui.
17.     En ceci l’amour est parfait avec nous
pour que nous ayons confiance, le jour du jugement.
Ce qu’est celui-là, nous le sommes aussi en cet univers.
18.     La crainte n’est pas dans l’amour,
mais l’amour parfait jette dehors la crainte,
parce que la crainte suppose un châtiment.
Celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour.
19.     Nous, nous aimons, parce que lui, le premier, nous a aimés.
20.     Si quelqu’un dit: « J’aime Elohîms »,
et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur.
Oui, qui n’aime pas son frère qu’il voit
ne peut aimer Elohîms qu’il ne voit pas.
21.     Voici, la misva, nous l’avons de lui:
celui qui aime Elohîms aime aussi son frère.

Chapitre 5.

Adhérence et témoignage

1.     Quiconque adhère à: « Iéshoua‘ est le messie » est né d’Elohîms.
Quiconque aime l’engendreur aime aussi celui qu’il a engendré.
2.     En ceci nous pénétrons que nous aimons les enfants d’Elohîms,
quand nous aimons Elohîms et que nous faisons ses misvot.
3.     Oui, tel est l’amour d’Elohîms: garder ses misvot.
Et ses misvot ne sont pas pesantes,
4.     puisque tout ce qui naît d’Elohîms triomphe de l’univers.
Et voici la victoire qui a vaincu l’univers: notre adhérence.
5.     Qui est le vainqueur de l’univers,
sinon celui qui a adhéré à ce que Iéshoua‘ est le fils d’Elohîms ?
6.     Le voici, il est venu par l’eau et le sang, Iéshoua‘, le messie;
non dans l’eau seulement, mais dans l’eau et dans le sang.
Et le souffle rend témoignage, parce que le souffle est la vérité.
7.     Parce qu’il y a trois témoins:
8.     le souffle, l’eau et le sang; et les trois sont en l’unique.
9.     Si nous recevons le témoignage des hommes,
le témoignage d’Elohîms est plus grand,
parce que tel est le témoignage d’Elohîms:
il a porté témoignage pour son fils.
10.     Celui qui adhère au fils d’Elohîms a le témoignage en lui-même.
Celui qui n’adhère pas à Elohîms a fait de lui un menteur,
parce qu’il n’a pas adhéré au témoignage d’Elohîms,
qui a témoigné pour son fils.
11.     Et voici le témoignage:
Elohîms nous a donné la vie de pérennité, et cette vie est en son fils.
12.     Qui a le fils a la vie; qui n’a pas le fils d’Elohîms n’a pas la vie.
13.     Je vous ai écrit ceci pour que vous le sachiez:
vous avez la vie de pérennité,
vous qui adhérez au nom du fils d’Elohîms.

Il entends les demandes

14.     Et voici la certitude que nous avons en lui:
quoi que nous lui demandions selon son vouloir, il nous entend.
15.     Et si nous savons qu’il nous entend, quoi que nous lui demandions,
nous savons que nous avons les demandes
que nous lui avons demandées.
16.     Si quelqu’un voit son frère fauter d’une faute qui ne conduit pas à la mort,
qu’il demande, et il lui donnera la vie.
Cela pour les fautes ne conduisant pas à la mort.
Mais il est une faute qui conduit à la mort,
ce n’est pas pour celle-là que j’ai dit d’intercéder.
17.     Toute injustice est une faute;
mais il est une faute qui ne conduit pas à la mort.
18.     Nous savons que quiconque est né d’Elohîms ne faute pas,
mais qui est né d’Elohîms le garde, et le criminel ne le touche pas.
19.     Nous savons que nous sommes d’Elohîms;
mais l’univers entier nuite dans le crime.
20.     Nous savons que le fils d’Elohîms est venu.
Il nous a donné l’intelligence de pénétrer le vrai.
Et nous sommes dans le vrai, en son fils Iéshoua‘, le messie.
Celui-là est le vrai Elohîms, la vie de pérennité.
21.     Petits enfants, gardez-vous des idoles.


Deuxième lettre de Iohanân

     La deuxième lettre est écrite par « l’ancien » et s’adresse à la « dame élue et à ses enfants »: elle la désigne tantôt au singulier, tantôt au pluriel, cette dame représentant manifestement une communauté d’Asie Mineure, sans qu’on puisse préciser laquelle.

     En treize versets d’une rigoureuse facture, Jean résume l’essentiel de sa pensée, plus longuement développée dans la première épître.


Chapitre 1.

À la dame élue

1.     L’ancien, à la dame élue et à ses enfants que j’aime en vérité;
non seulement moi, mais aussi tous ceux qui pénètrent la vérité,
2.     parce que la vérité demeure en nous et sera avec nous en pérennité.
3.     Grâce, merci, paix seront avec nous,
d’Elohîms, le père, et de Iéshoua‘, le messie, le fils du père,
dans la vérité et l’amour.
4.     Je me réjouis fort d’avoir trouvé de tes enfants
en marche dans la vérité,
selon la misva que nous avons reçue du père.
5.     Maintenant, je te demande, dame, sans t’écrire une nouvelle misva,
mais celle que nous avons dès l’entête: nous aimer les uns les autres.
6.     Tel est l’amour: nous devons marcher selon ses misvot.
Telle est la misva, comme vous l’avez entendu dès l’entête:
nous devons marcher en elle.
7.     Beaucoup qui égarent sont venus dans l’univers,
ceux qui n’attestent pas Iéshoua‘, le messie, venu dans la chair.
Tel est celui qui égare, l’anti-messie.
8.     Regardez-vous vous-mêmes, pour ne pas perdre
ce que nous avons oeuvré, mais pour recevoir le plein salaire.
9.     Qui avance et ne demeure pas dans l’enseignement du messie
ne tient pas Elohîms.
Qui demeure dans l’enseignement tient le père et le fils à la fois.
10.     Si quelqu’un vient à vous sans apporter cet enseignement,
ne le recevez pas à la maison, ne lui dites pas: « Shalôm ».
11.     Oui, qui lui dit: « Shalôm » participe à ses oeuvres criminelles.
12.     J’ai beaucoup à vous écrire, mais je ne veux pas le faire
avec du papier et de l’encre: j’espère plutôt être chez vous
et vous parler de bouche à bouche, pour que notre joie soit pleine.
13.     Les enfants de ta soeur élue te saluent.


Troisième lettre de Iohanân

     La troisième lettre est écrite par « l’ancien » à Gaïus, probablement l’un de ses enfants spirituels, dont il fait l’éloge (3,8). Ce bref billet nous permet de saisir sur le vif quelques unes des difficultés de l’Église naissante, partagée entre des tendances rivales.


Chapitre 1.

À Gaïus aimé

1.     L’ancien, à Gaius aimé que j’aime en vérité.
2.     Aimé, à tout propos je prie pour que tu progresses
et sois en bonne santé, comme ton être même progresse.
3.     Oui, je me réjouis fort: des frères sont venus,
et pour toi ils témoignent de ta vérité,
comment, dans la vérité, tu marches.
4.     Je n’ai pas de plus grande joie que d’entendre
que mes enfants marchent dans la vérité.
5.     Aimé, tu agis fidèlement en ce que tu oeuvres
pour les frères et même ces étrangers
6.     qui, pour toi, ont rendu témoignage, avec amour,
devant la communauté.
Tu agiras bien en les escortant de façon digne d’Elohîms.
7.     Oui, ils vont de l’avant pour le Nom en ne recevant rien des goîm.
8.     Nous devons donc soutenir de tels hommes,
pour coopérer avec eux dans la vérité.
9.     J’ai écrit à la communauté, mais, aimant être le premier d’entre eux,
Diotrephès ne nous reçoit pas.
10.     Pour cela, si je viens, je rappellerai ses oeuvres,
ce qu’il a fait en répandant contre nous des paroles criminelles.
Et, non satisfait de cela, il ne reçoit pas les frères,
il empêche ceux qui se proposent
et les renvoie hors de la communauté.
11.     Aimé, n’imite pas le mal, mais le bien.
Qui fait le bien est d’Elohîms. Qui fait le mal n’a pas vu Elohîms.
12.     Pour Dèmètrios, le témoignage vient de tous et de la vérité elle-même.
Nous aussi, nous portons témoignage;
et, tu le sais, notre témoignage est vrai.
13.     J’aurais beaucoup à t’écrire,
mais je ne veux pas t’écrire avec de l’encre et un calame.
14.     J’espère te voir vite, et nous parlerons alors de bouche à bouche.
15.     Shalôm à toi ! Les amis te saluent.
Salue les amis, chacun par son nom.


Lettre de Iehouda
Épître de Jude

     Ce Jude n’est autre que Iehouda, frère de Ia‘acob et de Iéshoua‘ bèn Iosseph. Les 25 versets de cette lettre, la dernière des épîtres dites catholiques, ont des airs de parenté avec la deuxième lettre de Pierre qui s’en serait inspiré. Les plans de ces deux documents semblent bien parallèles. Voici celui de la lettre de Jude:

I.  Salutations (1-2).
II.  Appel à la consécration pour servir IHVH-Adonaï et son messie (3-4).
III.  Les faux inspirés (4-19).
IV.  Gardez-vous dans l’amour (20-23).
V.  Gloire à IHVH-Adonaï, l’unique, et à Iéshoua‘, le sauveur (24-25).

     Cette lettre est datée par John A. T. Robinson des années 61 à 62, sans que cette datation soit unanimement admise. Nous sommes cependant en présence d’une diatribe dont les Hébreux, à cette époque, faisaient un large usage contre les ennemis de IHVH-Adonaï, accusés de tous les crimes et de tous les vices. L’imprécation prend des accents lyriques en se référant à la déchéance de Sedôm et ‘Amora (Sodome et Gomorrhe) et cosmiques en évoquant l’archange Mikhaél, gardien d’Israël, avec Moshè, et d’autres épisodes de l’histoire biblique, interpellant le diable lui-même. Mais les railleurs sont des diviseurs, des psychiques qui recevront leur salaire. Les justes, eux, seront établis en face de la gloire de IHVH-Adonaï dans la magnificence du messie Iéshoua‘, en toutes pérennités.


Chapitre 1.

Des sans-ferveur

1.     Iehouda, serviteur de Iéshoua‘, le messie, frère de Ia‘acob,
aux appelés, aimés en Elohîms, père,
et gardés pour Iéshoua‘, le messie.
2.     Que la merci, la paix et l’amour soient sur vous en plénitude !
3.     Aimés, faisant toute diligence pour vous écrire sur notre salut commun,
il m’est nécessaire de vous écrire,
afin de vous exhorter à combattre pour l’adhérence
transmise une seule fois aux consacrés.
4.     Oui, certains hommes se sont glissés,
ceux autrefois inscrits d’avance pour cette condamnation,
des sans-ferveur, qui changent en débauche le chérissement d’Elohîms
et nient notre seul maître et Adôn Iéshoua‘.
5.     Mais je veux vous le rappeler, à vous qui savez tout:
l’Adôn, ayant sauvé en une fois le peuple de la terre de Misraîm,
a ensuite détruit les sans-adhérence.
6.     Les messagers qui n’ont pas gardé leur entête
mais ont délaissé leur demeure,
il les garde, liés en pérennité dans l’obscurité,
pour le jugement du grand jour.
7.     Ainsi de Sedôm et ‘Amora et des villes voisines,
qui putassaient de même et s’en allaient derrière une autre chair;
elles gisent en exemple, subissant la peine du feu en pérennité.
8.     Ceux-là pourtant font de même: rêvant, ils souillent la chair,
rejettent la souveraineté, blasphèment les gloires.
9.     Mikhaél, le messager en chef, quand il contestait le diable
et débattait pour le corps de Moshè,
n’osa pas porter de jugement blasphématoire,
mais il dit:
« L’Adôn te rabrouera ! »
10.     Mais ceux-là blasphèment en ce qu’ils ne savent pas,
et se corrompent en cela même qu’ils comprennent naturellement,
comme des bêtes sans paroles.
11.     Oïe ! Oui, ils vont sur la route de Caïn;
ils s’adonnent à l’égarement de Bil‘âm pour un salaire
et périssent dans la contestation de Qorah.
12.     Ceux-là sont des écueils dans vos agapes; festoyant ensemble sans frémir,
ils se pâturent eux-mêmes, nuages sans eau, entraînés par le vent,
arbres d’automne sans fruits, deux fois morts, déracinés,
13.     violentes vagues de la mer, écumant de leurs propres confusions,
astres errants gardés pour l’obscurité de la ténèbre en pérennité.
14.     Hanokh aussi, le septième depuis Adâm, fut inspiré sur ceux-là, disant:
« Voici, IHVH-Adonaï vient avec ses myriades de consacrés,
15.     pour les juger tous, pour accuser tout être
de toutes les oeuvres non ferventes de leur non ferveur
et de toutes les duretés dites contre lui
par des fautifs non fervents.
16.     Ceux-là sont querelleurs, hargneux, ils vont au gré de leurs convoitises;
leur bouche parle avec arrogance,
et ils n’admirent quiconque que par intérêt.

Souvenez-vous des mots

17.     Vous-mêmes, aimés, souvenez-vous des mots jadis prononcés
par les envoyés de notre Adôn Iéshoua‘, le messie.
18.     Ils vous ont dit qu’à la fin des temps, il y aurait des railleurs;
ils iront au gré de leurs convoitises impies.
19.     Ceux-là sont des diviseurs, des psychiques; ils n’ont pas de souffle.
20.     Mais vous, aimés, construisez-vous sur votre adhérence très sacrée;
priez dans le souffle sacré.
21.     Gardez-vous dans l’amour d’Elohîms,
en attendant la merci de notre Adôn, Iéshoua‘ le messie,
pour la vie en pérennité,
22.     et ayant en merci les ondoyants.
23.     Saisissez-les, sauvez-les du feu.
Pour les autres, ayez-les en merci dans le frémissement,
en haïssant même la tunique souillée de leur chair.
24.     Maintenant, à celui qui peut vous garder de trébucher
et vous établir en face de sa gloire sans tache, dans l’exultation,
25.     au seul Elohîms notre sauveur, par Iéshoua‘ le messie, notre Adôn,
gloire, magnificence, puissance et pouvoir, avant toute la pérennité
et maintenant, et pour toutes les pérennités.
Amén.