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Philèmôn
Hébreux
et
Ia'acob
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Lettre à Philèmôn
L’auteur incontesté de cette lettre, Paul, s’adresse à l’un de ses convertis, originaire de Colosses, Philémon, dont l’esclave s’était enfui en emportant, semble-t-il, de l’argent volé. Grâce à Paul, l’esclave repentant s’est converti à la foi nouvelle; en compagnie de Tychique (Col 4,9), il retourne chez son maître nanti d’une lettre de recommandation.
Paul fait appel à la générosité de Philémon en faveur de son esclave fugitif, qui était passible de mort. Dans sa charmante brièveté, la lettre à Philémon, dont l’authenticité ne fut jamais sérieusement contestée, nous informe de l’attitude de l’Église naissante en face du grave problème de l’esclavage.
Chapitre 1.
Philèmôn l’aimé
1. Paulos, prisonnier du messie Iéshoua‘, et Timotheos, le frère,
à Philèmôn l’aimé, notre collaborateur,
2. à Apphia la soeur, à Archippos, notre compagnon d’armes
et à la communauté dans ta maison,
3. grâce à vous et paix venant d’Elohîms, notre père,
et de l’Adôn Iéshoua‘, le messie.
4. Je rends toujours grâce à Elohaï
en faisant mention de toi dans mes prières,
5. car j’entends ton amour, et l’adhérence
que tu as envers l’Adôn Iéshoua‘ et pour tous les hommes consacrés.
6. Puisse la communion dans l’adhérence devenir opérante,
en pleine connaissance de tout le bien en nous pour le messie !
Pour Onèsimos
7. Oui, j’ai grande joie et réconfort de ton amour,
parce que, si les entrailles des hommes consacrés ont eu du répit,
c’est par toi, frère.
8. Aussi, bien que j’aie dans le messie toute hardiesse
pour te commander ce qui convient,
9. à cause de l’amour, je supplie plutôt, tel que je suis, Paulos, un vieillard,
et maintenant aussi un prisonnier du messie Iéshoua‘,
10. et je te supplie pour mon enfant
que j’ai engendré dans les liens, Onèsimos,
11. celui qui jadis était pour toi inutile,
mais qui, maintenant, est utile pour toi et pour moi.
12. Je te l’ai renvoyé, lui qui est de mes entrailles.
13. J’étais résolu à le retenir près de moi,
pour qu’il m’assiste à ta place dans les liens de l’annonce.
14. Mais je n’ai rien voulu faire sans ton avis, pour que ton bienfait
ne soit pas une obligation, mais un acte volontaire.
15. Oui, s’il a été séparé de toi pour une heure,
c’est peut-être pour que tu puisses le recevoir dans la pérennité,
16. non plus encore comme esclave, mais mieux qu’un esclave;
un frère aimé, surtout pour moi, mais bien plus pour toi,
17. à la fois dans la chair et dans l’Adôn.
Si donc tu tiens que je sois en communion avec toi,
reçois-le comme moi-même;
18. et s’il t’a fait du tort ou s’il te doit, impute-le-moi.
19. Moi-même, Paulos, je l’écris de ma main: moi, je rembourserai.
Que je n’aie pas à te dire que tu m’es redevable de toi-même.
20. Oui, frère, que je tire profit de toi en l’Adôn:
apaise mes entrailles dans le messie.
21. Confiant en ton obéissance, je t’écris,
sachant que tu feras davantage encore que je ne te dis.
22. De même, prépare-moi un gîte;
oui, j’espère, grâce à vos prières, que je recevrai une grâce pour vous.
23. Epaphras, mon compagnon de captivité en Iéshoua‘ le messie, te salue.
24. ainsi que Marcos, Aristarchos, Dèmas, Loucas, mes collaborateurs.
25. Que la grâce de l’Adôn Iéshoua‘, le messie, soit avec votre souffle !
Lettre aux Hébreux
Épître aux Hébreux
Clément d’Alexandrie semble être le premier à mentionner l’existence de la lettre aux Hébreux: il affirme que Paul l’écrivit en hébreu et qu’elle fut traduite en grec par Luc. Cette opinion prévalut jusqu’à la Renaissance, quand elle fut vigoureusement combattue par Érasme. Elle est aujourd’hui unanimement délaissée: le nom de Paul ne figure d’ailleurs nulle part dans cette lettre dont la langue et le style, sinon la pensée, diffèrent de l’ensemble du corpus paulinien.
Telle quelle, elle constitue un chef-d’oeuvre d’apologie scripturaire, écrit par un Hébreu inconnu formé aux meilleures traditions de l’exégèse rabbinique.
Les structures générales de ce texte complexe ont donné lieu à de nombreuses analyses. Sans entrer dans le détail, dégageons-en les grands thèmes:
I. Elohîms a parlé par son fils (1,1-4).
II. Supériorité du messie sur les anges (1,5-2,18).
III. Iéshoua‘ et Moshè (3,1-4,16).
IV. Iéshoua‘ grand prêtre nommé par IHVH-Adonaï Elohîms (5,1-10,39).
V. La foi des Pères (11,1-12,29).
VI. Exhortation finale (13,1-15).
Comme tous les Hébreux, l’auteur voit dans les Écritures la parole vivante de IHVH-Adonaï Elohîms, annonciatrice du dessein d’Elohîms, celui qui s’incarne dans l’histoire des hommes. Il rappelle comment Elohîms sauve son peuple de l’esclavage égyptien pour conclure avec lui l’alliance du Sinaï: l’histoire de son peuple lui est familière dans ses moindres détails et c’est par elle qu’il entend confirmer son enseignement de la réalité et de la gloire du messie Iéshoua‘, celui en qui s’incarne la plénitude de la promesse faite à Abrahâm. L’annonce faite à Moshè se confirme par le sacrifice offert par Iéshoua‘, celui de son corps crucifié pour le salut d’Israël et des nations. Par le sang de ce sacrifice, l’ultime promesse messianique pourra se réaliser dans l’histoire. Car l’auteur ne fait qu’évoquer très rapidement ce que Iéshoua‘ dit ou fit durant sa vie. Sans doute tient-il pour acquis l’enseignement des Évangiles, et son but est de rallumer l’enthousiasme de ses lecteurs en insistant sur les certitudes de la foi et l’imminence des réalisations de la promesse. Celle-ci se fonde sur la réalité et la transcendante supériorité de Iéshoua‘, messie et roi de l’univers. Cet appel retentit dans un monde dont le roi très réel habite Rome et a pour nom César. De là, sans doute, l’extraordinaire résonance de l’enseignement de cette lettre chez les Hébreux comme chez les païens.
Chapitre 1.
Il nous a parlé par un fils
1. Maintes fois et de plusieurs manières,
Elohîms a parlé jadis aux pères par les inspirés.
2. Aux derniers de ces jours, il nous a parlé par un fils
qu’il a établi héritier de tout, lui par qui il a formé les ères.
3. lui, splendeur de la gloire, caractère de sa substance,
porteur de tout par le mot de son dynamisme,
lui qui a accompli la purification des fautes
et s’est assis, à la droite de la grandeur, dans les hauteurs;
4. devenu bien meilleur que les messagers,
il a hérité d’un nom plus différent que le leur.
5. Oui, auquel des messagers a-t-il jamais dit:
« Toi, mon fils, moi-même aujourd’hui je t’ai engendré » ?
Et encore: « Je suis à lui pour père. Lui, il sera à moi pour fils » ?
6. Et encore, quand il introduit l’aîné dans l’univers, il dit:
« Que tous les messagers de l’Adôn se prosternent devant lui ! »
7. Et pour les messagers il dit: « Il fait de ses messagers des souffles,
et de ses serviteurs une flamme de feu. »
8. Mais pour le fils: « Ton trône, Elohîms, pour les pérennités de pérennités,
verge de rectitude, la verge de ton royaume.
9. Tu as aimé la justice, tu as haï la non-tora;
aussi Elohîms, ton Elohîms, t’a messié à l’huile d’exultation
plutôt que tes compagnons. »
10. Et: « Toi, Adôn, entête, la terre, tu l’as fondée;
les ciels sont l’oeuvre de tes mains.
11. Ils seront détruits, mais toi tu demeures.
Tous, comme un manteau, ils vieilliront
12. et comme un vêtement tu les rouleras;
comme un manteau ils seront aussi changés.
Mais toi, tu es le même; tes années ne disparaîtront pas. »
13. Mais auquel des messagers a-t-il jamais dit: « Siège à ma droite,
jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis en escabelle de tes pieds » ?
14. Ne sont-ils pas tous fonction de souffles pour servir,
envoyés pour ceux qui sont héritiers du salut ?
Chapitre 2.
La gloire par la mort
1. Pour cela il nous incombe de prêter une surabondante attention
à ce qui a été entendu, par peur d’être dévoyés.
2. Oui, si la parole dite par les messagers a été confirmée,
toute transgression ou désobéissance reçoit aussi une juste sanction.
3. Comment échapperons-nous, si nous négligeons un tel salut ?
Entête, il a commencé à être proclamé par l’Adôn,
et il nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu.
4. Elohîms a porté témoignage par des signes, des prodiges,
par diverses oeuvres puissantes,
et par les dons du souffle sacré selon son vouloir.
5. Car il n’a pas soumis aux messagers l’univers à venir dont nous parlons,
6. mais il en est un qui, solennellement, l’a attesté quelque part en disant:
« Qu’est-ce que l’homme, pour que tu le mémorises ?
Le fils de l’homme, pour que tu l’examines ?
7. Pour peu, tu l’as fait moindre que les messagers;
de gloire et de splendeur tu l’as couronné;
8. tu as tout soumis sous ses pieds. »
Oui, en lui soumettant tout, il n’a rien laissé d’insoumis devant lui.
Or, maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis.
9. Mais nous le voyons: pour peu fait moindre que les messagers,
Iéshoua‘, à cause de la souffrance de la mort,
est couronné de gloire et de splendeur.
Ainsi, par grâce d’Elohîms, c’est pour tous qu’il a goûté la mort.
10. Oui, il lui convenait, à lui à cause de qui tout et par qui tout est,
conduisant de nombreux fils à la gloire,
de rendre parachevé, par des souffrances, le chef de leur salut.
11. Oui, le consécrateur et les consacrés ensemble sont d’un seul.
Aussi, il ne rougit pas de les appeler frères,
12. en disant: « J’annoncerai ton nom à mes frères;
au milieu de la communauté, je te louangerai. »
13. Et encore: « Moi, je me confierai à lui. »
Et encore: « Me voici, moi et les enfants qu’Elohîms m’a donnés. »
14. Puisque les enfants ont en commun le sang et la chair,
lui aussi a partagé les mêmes conditions, afin d’abolir par la mort
celui qui avait le pouvoir de la mort c’est le diable
15. et de délivrer ceux qui, par peur de la mort,
étaient assujettis pendant toute leur vie à l’esclavage.
16. Non, ce n’est certes pas des messagers qu’il aide,
mais c’est bien la semence d’Abrahâm qu’il aide.
17. Donc, il devait ressembler en tout à ses frères,
pour devenir un grand desservant, matriciel et adhérant
au regard d’Elohîms, afin de faire expiation des fautes du peuple.
18. Oui, en ce qu’il a souffert lui-même, étant éprouvé,
il peut porter secours à ceux qui sont éprouvés.
Chapitre 3.
Plus de gloire que Moshè
1. Donc, frères consacrés, partenaires de l’appel venu du ciel,
contemplez l’envoyé, le grand desservant de notre conviction, Iéshoua‘:
2. il adhère à celui qui l’a fait, comme aussi Moshè dans toute sa maison.
3. Oui, il a été rendu digne de plus de gloire que Moshè,
comme le constructeur a plus d’honneur que la maison.
4. Oui, toute maison est construite par quelqu’un;
mais celui qui a tout construit, c’est Elohîms.
5. Moshè a été fidèle en toute sa maison comme commis,
pour le témoignage de ce qui devait être dit.
6. Le messie est comme un fils sur sa maison; et sa maison, c’est nous,
si nous gardons la confiance et la fierté de l’espoir.
7. Ainsi, comme le dit le souffle sacré:
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,
8. ne durcissez pas vos coeurs comme à Mériba,
comme au jour de Massa, au désert,
9. quand vos pères m’ont éprouvé.
Ils m’ont scruté, éprouvé, même en voyant mon oeuvre
10. quarante ans. Aussi j’étais irrité contre cette génération, et j’ai dit:
Toujours ils errent par le coeur; eux-mêmes ne connaissent pas mes routes.
11. Aussi, j’ai juré dans ma brûlure qu’ils n’entreraient pas dans mon repos. »
12. Voyez, frères, qu’aucun de vous n’ait un coeur criminel,
sans adhérence, écarté d’Elohîms, le vivant.
13. Mais exhortez-vous vous-mêmes chaque jour,
tandis qu’il s’appelle encore aujourd’hui,
pour que l’un de vous ne s’endurcisse pas dans la tromperie de la faute.
14. Oui, nous sommes devenus participants au messie,
si nous gardons l’entête de notre assurance jusqu’à la fin, avec fermeté,
15. en ce qui a été dit: « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,
n’endurcissez pas votre coeur comme à Mériba. »
16. Oui, qui sont les entendeurs qui ont disputé ?
Ne sont-ils pas tous ceux qui étaient sortis de Misraîm grâce à Moshè ?
17. Et contre qui s’est-il irrité quarante ans ?
N’est-ce pas contre les fautifs dont les membres tombèrent dans le désert ?
18. Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos,
sinon aux rebelles ?
19. Nous le voyons: ils n’étaient pas aptes à entrer,
à cause de leur manque d’adhérence.
Chapitre 4.
Entrer dans le repos
1. Frémissons donc, tant que la promesse d’entrer dans son repos subsiste,
que quelqu’un parmi vous n’y manque.
2. Oui, nous avons reçu l’annonce comme eux-mêmes aussi,
mais la parole de l’Entendre n’a pas profité
à ceux qui l’entendirent sans l’unir à l’adhérence.
3. Oui, nous entrons dans le repos, nous qui adhérons,
comme il l’a dit: « Aussi j’ai juré dans ma brûlure
qu’ils n’entreraient pas dans mon repos. »
Pourtant ses oeuvres étaient achevées depuis la fondation de l’univers.
4. Oui, il l’a dit quelque part au sujet du septième jour:
« Elohîms s’est reposé le septième jour de toutes ses oeuvres. »
5. Et en ceci encore: « S’ils entraient dans mon repos... »
6. Ainsi donc, il reste ceci: quelques-uns sont entrés en lui;
mais ceux qui avaient reçu d’abord le message ne sont pas entrés,
à cause de la rébellion.
7. Et de nouveau il définit un certain jour: « Aujourd’hui »,
en disant par David, comme il avait été dit auparavant:
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs. »
8. Oui, si Iéshoua‘ leur avait assuré le repos,
il ne parlerait plus, après cela, d’un autre jour.
9. Donc le shabat est laissé au peuple d’Elohîms.
10. Oui, celui qui entre dans son repos
se repose lui-même aussi de ses oeuvres, comme Elohîms des siennes.
11. Hâtons-nous donc d’entrer dans ce repos,
pour que personne ne tombe dans le même exemple de rébellion !
12. Oui, la parole d’Elohîms est vivante, énergique,
plus tranchante que toute épée double bouche.
Elle pénètre jusqu’à diviser l’être et le souffle,
les articulations et les moelles.
Elle juge les désirs et les intentions du coeur.
13. Il n’est pas de créature non manifestée devant elle:
tout est nu, saisi au col, devant ses yeux, lui dont la parole est à nous.
Iéshoua‘ grand desservant
14. Ayant donc un grand desservant éminent, qui a traversé les ciels,
Iéshoua‘ Bèn Elohîms, c’est à nous de l’attester fermement.
15. Car nous n’avons certes pas un grand desservant
incapable de compatir à nos faiblesses:
en tout il est éprouvé par la similitude, sauf pour la faute.
16. Approchons-nous donc avec confiance du trône du chérissement,
pour que nous recevions la merci, et que, le chérissement,
nous le trouvions comme secours, à temps.
Chapitre 5.
Tu es mon fils
1. Oui, tout grand desservant est pris parmi les hommes
et établi pour les hommes en face d’Elohîms,
afin de présenter des dons et des sacrifices pour les fautes.
2. Il peut sympathiser avec les ignorants et les égarés,
puisqu’il est lui-même enveloppé de faiblesse,
3. et qu’il doit, à cause d’elle, pour lui comme pour le peuple,
offrir des présents pour les fautes.
4. Personne ne s’arroge cette grandeur pour lui-même
s’il n’y est aussi appelé par Elohîms, comme Aarôn.
5. Ainsi aussi du messie: il ne s’est pas glorifié lui-même
pour devenir grand desservant, mais par celui qui a dit:
« Tu es mon fils; je t’ai engendré aujourd’hui »,
6. comme il a dit ailleurs: « Toi, desservant en pérennité,
selon l’ordre de Malki-Sèdèq. »
7. Lui qui, aux jours de sa chair, a offert implorations et supplications,
avec un grand cri et des larmes,
à celui qui pouvait le sauver hors de la mort.
Il a été entendu à cause de son respect.
8. Pourtant, étant fils, il apprit l’obéissance de ce qu’il souffrit,
9. et, étant parvenu à la perfection, il est devenu pour tous ceux
qui lui obéissent cause de salut en pérennité,
10. étant salué par Elohîms comme grand desservant,
selon l’ordre de Malki-Sèdèq.
Nonchalants d’oreilles
11. Sur cela, vaste est la parole et difficile pour nous à dire,
depuis que vous êtes devenus nonchalants d’oreilles.
12. Oui, obligés à être des enseigneurs, compte tenu du temps,
vous avez à nouveau besoin que vous soient enseignés
les rudiments de l’entête des paroles d’Elohîms.
Vous avez désormais besoin de lait, non pas de nourriture solide.
13. Oui, celui qui a part au lait est inapte à la parole de justice,
n’étant qu’un tout-petit.
14. Mais la nourriture solide est pour les parfaits:
ils ont, par la pratique, exercé leurs facultés à discerner le beau du mal.
Chapitre 6.
La promesse à Abrahâm
1. Laissons donc la parole d’entête du messie,
pour nous amener à la perfection sans poser de nouvelle fondation:
retour à l’Adôn, renoncement aux oeuvres mortes, adhérence à Elohîms,
2. enseignement des immersions, des impositions des mains,
du relèvement des morts, de la condamnation en pérennité.
3. Et cela, nous le ferons, si toutefois Elohîms le permet.
4. Oui, une fois illuminés, ayant goûté le don céleste,
devenus participants du souffle sacré,
5. ayant goûté le beau mot d’Elohîms
et des puissances de l’ère qui vient,
6. s’ils sont retombés, il est impossible de les rénover
à nouveau pour le retour, puisqu’ils crucifient Bèn Elohîms
à nouveau pour eux-mêmes en le déshonorant.
7. Oui, une terre qui boit la pluie sur elle souvent venue,
et qui produit un bon fourrage pour ceux qui la cultivent,
reçoit en outre la bénédiction d’Elohîms.
8. Mais quand elle produit des épines et des ronces,
elle est méprisée, toute proche de la malédiction. Sa fin est de brûler.
9. Quoique nous parlions ainsi, nous sommes convaincus à votre sujet,
bien-aimés, du meilleur, tenant au salut.
10. Non, Elohîms n’est pas injuste pour oublier votre oeuvre
et l’amour que vous avez manifesté pour son nom,
en ayant servi et servant les consacrés.
11. Mais nous désirons que chacun d’entre vous
manifeste le même empressement
pour la plénitude de l’espoir, jusqu’à la fin.
12. Ne devenez pas nonchalants, mais imitez
ceux qui, par l’adhérence et l’endurance, héritent de la promesse.
13. Oui, Elohîms, en faisant une promesse à Abrahâm,
n’ayant personne de plus grand par qui jurer,
14. jura par lui-même, en disant: « Oui, pour bénir, je te bénirai,
et pour multiplier, je te multiplierai. »
15. Et, endurant ainsi, il obtint la promesse.
16. Oui, les hommes jurent par un plus grand;
pour eux, la confirmation d’un serment met fin à toute contestation.
17. En quoi Elohîms, voulant surabondamment manifester
l’immutabilité de sa volonté aux héritiers de la promesse,
a négocié par serment,
18. pour que, par deux faits immuables,
dans lesquels il est impossible qu’Elohîms mente,
nous ayons un solide réconfort,
réfugiés qui avions saisi d’avance l’espoir présent.
19. Nous le tenons comme une ancre de l’être, sûre et ferme,
qui entre à l’intérieur du voile.
20. Là, un précurseur est entré pour nous, Iéshoua‘,
selon l’ordre de Malki-Sèdèq devenu grand desservant pour la pérennité.
Chapitre 7.
Roi de paix
1. Oui, celui-ci, Malki-Sèdèq, roi de Shalèm,
grand desservant d’Él ‘Éliôn,
qui avait rencontré Abrahâm revenant du combat contre les rois,
l’a béni,
2. lui à qui Abrahâm avait dîmé la dîme de tout.
Son nom est d’abord interprété « Roi de justice »,
et ensuite « Roi de Shalèm », c’est-à-dire « Roi de paix »;
3. sans père, sans mère, sans généalogie, sans en-tête de jours ni fin de vie,
mais assimilé à Bèn Elohîms, il demeure le desservant en pérennité.
4. Contemplez ! Qu’il est grand, celui-là
à qui Abrahâm a donné la dîme de tout le butin, lui, le patriarche !
5. Ceux des fils de Lévi qui ont reçu le sacerdoce
ont reçu l’ordre, selon la tora,
de dîmer le peuple, leurs propres frères.
Ils sont, eux aussi, sortis des reins d’Abrahâm.
6. Mais lui, qui n’est pas de leurs généalogies, a dîmé Abrahâm,
il a béni le titulaire des promesses.
7. Or, sans conteste, le moindre est béni par le meilleur.
8. Ici, ce sont des hommes mortels qui perçoivent les dîmes;
mais là, il est attesté que celui qui les reçoit vit.
9. Pour ainsi dire, par l’intermédiaire d’Abrahâm,
même Lévi, celui qui perçoit les dîmes, a été dîmé,
10. car il était alors dans les reins du père,
quand Malki-Sèdèq l’a rencontré.
11. Si donc la perfection se trouvait dans le sacerdoce des Benéi Lévi,
par lequel le peuple a été soumis à la tora,
quel besoin était-il qu’un autre desservant se lève
selon l’ordre de Malki-Sèdèq et non pas selon l’ordre d’Aarôn ?
12. Oui, le sacerdoce étant changé,
le changement de tora se produit aussi nécessairement.
13. Oui, celui dont cela est dit, fait partie d’une autre tribu
dont personne n’avait approché l’autel.
14. Oui, il est évident que notre Adôn s’est levé de Iehouda,
tribu dont Moshè n’a rien dit à propos des desservants.
À la similitude de Malki-Sèdèq
15. Cela est surabondamment évident si, à la similitude de Malki-Sèdèq,
surgit un autre desservant,
16. qui le devient, non selon la tora d’un commandement de chair,
mais par le dynamisme d’une vie indestructible.
17. Oui, c’est attesté:
« Tu es desservant en pérennité selon l’ordre de Malki-Sèdèq. »
18. Oui, il y a là l’annulation d’un commandement antérieur,
en raison de sa faiblesse et de son inutilité.
19. La tora n’ayant rien amené à la perfection,
un meilleur espoir est survenu, par lequel nous approchons d’Elohîms.
20. De plus, cela n’a pas été sans serment;
or les autres sont devenus desservants sans serment.
21. Mais, lui, il l’est avec serment, par la parole à lui dite:
« IHVH-Adonaï l’a juré, il ne le regrettera pas:
Tu es desservant en pérennité. »
22. Ainsi Iéshoua‘ est devenu le garant d’un meilleur pacte.
23. Par surcroît, beaucoup sont devenus desservants,
la mort les empêchant de durer.
24. Mais lui, par le fait qu’il dure en pérennité,
il a un sacerdoce intransmissible.
25. Par là, il peut donc sauver en totalité
ceux qui approchent d’Elohîms par lui,
puisqu’il est toujours vivant afin d’intercéder pour eux.
26. Oui, il nous fallait un tel grand desservant, sacré, innocent,
sans souillure, éloigné des fautes, plus élevé que les ciels.
27. Celui-là n’a pas, comme les grands desservants,
la nécessité quotidienne d’offrir des sacrifices,
d’abord pour leurs propres fautes, ensuite pour celles du peuple:
cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.
28. Oui, la tora a établi en grands desservants des hommes doués de faiblesse,
mais la parole du serment postérieur à la tora,
un fils rendu parachevé pour la pérennité.
Chapitre 8.
Le vrai sanctuaire
1. Entête de ce qui a été dit:
nous avons un tel grand desservant qui s’est assis
à la droite du trône de la majesté dans les ciels,
2. le serviteur du vrai sanctuaire et de la tente véritable
que IHVH-Adonaï a érigés, non pas l’homme.
3. Oui, tout grand desservant est établi
pour offrir des offrandes et des sacrifices;
d’où la nécessité pour lui d’avoir de quoi offrir.
4. S’il était donc sur terre, il ne serait pas même desservant,
puisque existent ceux qui offrent les dons selon la tora.
5. Ceux-là servent la figure et l’ombre des réalités célestes.
Moshè en avait été informé sur le point de terminer la tente:
« Oui, vois, dit-il, et fais tout
selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne. »
6. Maintenant, il a obtenu un service d’autant plus excellent
qu’il est le médiateur d’un meilleur pacte,
établi sur de meilleures promesses.
7. Car si le premier pacte avait été irréprochable,
il n’y aurait pas lieu d’en chercher un deuxième.
8. Mais c’est en les blâmant qu’il a dit: « Voici, les jours viennent,
harangue de IHVH-Adonaï, je trancherai avec la maison d’Israël
et avec la maison de Iehouda un pacte neuf;
9. non pas selon le pacte que j’ai tranché avec leurs pères,
le jour où j’ai saisi leur main
pour les faire sortir de la terre de Misraîm;
mais puisqu’ils ne sont pas demeurés dans mon pacte,
moi aussi je les ai abandonnés, dit IHVH-Adonaï.
10. Voici le pacte que je trancherai avec la maison d’Israël après ces jours,
harangue de IHVH-Adonaï, en donnant mes toras dans leur intelligence.
Je les écrirai sur leur coeur;
je serai à eux pour Elohîms, et ils seront à moi pour peuple.
11. Ils n’auront plus à enseigner chacun son concitoyen, chacun son frère,
en disant: ‹ Pénètre IHVH-Adonaï ›, parce que tous me pénétreront,
du plus petit au plus grand d’entre eux,
12. parce que je serai apaisé à l’endroit de leurs injustices,
je ne mémoriserai plus leurs fautes. »
13. Quand il dit: « Neuf », il fait devenir vieux le premier.
Or, ce qui devient ancien et vétuste est proche de la disparition.
Chapitre 9.
Le messie s’est offert lui-même
1. Donc le premier avait aussi des ordonnances
pour le culte et le sanctuaire de cet univers.
2. Oui, une tente était préparée, la première,
où était le chandelier, la table, et l’exposition des pains.
Elle était dite « le sanctuaire ».
3. Après le deuxième voile était la tente dite
« le sanctuaire des sanctuaires ».
4. Elle avait un autel des parfums, en or,
et le coffre du pacte tout recouvert d’or,
où une urne d’or contenait la manne,
la branche d’Aarôn qui avait bourgeonné, et les plaques du pacte.
5. Au-dessus, les Keroubîm de gloire obombraient l’absolutoire,
dont il n’est pas possible, maintenant, de parler en détail.
6. Ceci ayant été préparé ainsi, les desservants, de tout temps,
entrent dans la première tente pour accomplir le service.
7. Mais dans la seconde, une seule fois par an,
seul y entre le grand desservant, non sans le sang,
qu’il offre pour lui-même et pour les inadvertances du peuple.
8. Le souffle sacré montre ceci, que la route des réalités sacrées
n’est pas encore manifeste tant que la première tente existe.
9. Ceci est une parabole pour le temps présent,
selon laquelle les dons et les sacrifices offerts ne peuvent en conscience
rendre parfait le serviteur.
10. Ce n’était qu’aliments, boissons et ablutions variées:
des institutions de chair, subsistant jusqu’au temps de la réforme.
11. Mais le messie est arrivé, grand desservant des biens à venir,
à travers la demeure plus grande et plus parfaite,
non faite par la main, et qui n’est pas de cette création.
12. Il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire,
non par le sang de boucs et de veaux, mais par son propre sang,
ayant trouvé le rachat pour la pérennité.
13. Oui, si le sang des boucs et des taureaux, si la cendre d’une génisse
pour asperger les contaminés, sanctifient et purifient la chair,
14. combien plus le sang du messie qui, par le souffle de pérennité,
s’est offert lui-même à Elohîms sans tache,
purifiera-t-il nos consciences des oeuvres mortes
pour le service d’Elohîms, le vivant !
Médiateur du pacte neuf
15. Par cela, il est donc le médiateur du pacte neuf.
Ainsi la mort est survenue
pour la rançon des transgressions du premier pacte,
pour que les appelés reçoivent la promesse de l’héritage, en pérennité.
16. Oui, là où il y a testament,
la mort du testateur est une nécessité présente.
17. Oui, le testament est confirmé par la mort;
il n’a aucune force pendant la vie du testateur.
18. Aussi, même le premier pacte n’a pas été inauguré sans le sang.
19. Oui, Moshè, après avoir énoncé chaque commandement à tout le peuple,
conformément à la tora, a pris le sang des veaux et des boucs,
avec de l’eau, de la laine écarlate, de l’hysope,
et il en a même aspergé le volume et tout le peuple
20. en disant: « Voici le sang du pacte qu’Elohîms a tranché pour vous. »
21. Et il a même aspergé, avec le sang, la tente et tous les objets du culte.
22. Selon la tora, précisément, tout est purifié dans le sang,
et sans effusion de sang il n’advient pas de rémission.
23. La nécessité étant donc
que les figurations des ciels soient purifiées par ces gestes,
elles-mêmes, les réalités célestes, doivent l’être
par de meilleurs sacrifices que ceux-là.
24. Non, le messie n’est pas entré dans un sanctuaire fait par la main,
image des réalités vraies, mais dans le ciel lui-même,
afin de paraître maintenant pour nous en face d’Elohîms.
25. Et non pas qu’il doive s’offrir lui-même plusieurs fois,
comme le grand desservant,
qui entre dans le sanctuaire chaque année avec un sang étranger.
26. Autrement, il lui aurait alors fallu souffrir plusieurs fois
depuis la fondation de l’univers.
Mais il s’est manifesté une seule fois à l’accomplissement des ères,
pour l’annulation de la faute par son propre sacrifice.
27. Et comme il appartient aux hommes de mourir une seule fois
et c’est ensuite le jugement ,
28. de même le messie a été offert une seule fois
pour porter les fautes de beaucoup;
mais il apparaîtra une deuxième fois, sans nulle faute,
à ceux qui l’attendent pour le salut.
Chapitre 10.
La tora
1. Oui, la tora à l’ombre des biens à venir,
mais non l’icône des réalités elles-mêmes.
Chaque année, par les mêmes sacrifices offerts continuellement,
elle ne peut rendre parfaits ceux qui en approchent.
2. Car, autrement, n’auraient-ils pas cessé d’être offerts ?
Ceux qui les offrent auraient été purifiés d’un seul coup,
sans plus avoir la conscience de leurs fautes.
3. Mais, eux, ils commémorent les fautes chaque année !
4. Oui, il est impossible
que le sang de taureaux et de boucs enlève les fautes.
5. C’est pourquoi, venant dans l’univers, il dit:
« Sacrifice et offrande, tu n’en veux pas; mais tu m’as muni d’un corps.
6. Montées et sacrifices pour les fautes, tu ne t’y complais pas.
7. Alors j’ai dit: Voici, je viens entête du volume, c’est écrit de moi
pour faire, Elohîms, ton vouloir. »
8. Disant plus haut: « Sacrifices, offrandes, montées pour les fautes,
tu n’en veux pas, tu ne les agrées pas »
bien qu’ils soient offerts selon la tora ,
9. alors il dit: « Voici, je viens faire ton vouloir. »
Il abroge le premier pour établir le second.
10. Par ce vouloir, nous sommes consacrés
par l’offrande du corps de Iéshoua‘, le messie, d’un seul coup.
11. Chaque desservant se tient chaque jour pour servir et offrir
plusieurs fois les mêmes sacrifices,
qui ne peuvent jamais enlever les fautes.
12. Mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les fautes,
siège continuellement à la droite d’Elohîms,
13. attendant ainsi que ses ennemis soient mis pour escabelle de ses pieds.
14. Oui, par une offrande unique, il a mené à la perfection,
pour toujours, les consacrés.
15. C’est ce qu’atteste pour nous aussi le souffle sacré.
Oui, après avoir dit:
16. « Voici le pacte que je trancherai avec eux après ces jours,
harangue de IHVH-Adonaï: en donnant mes toras sur leur coeur,
je les inscrirai sur leur intelligence.
17. Leurs fautes, leur être sans tora, je ne le mémoriserai plus. »
18. Ainsi, là où il y a rémission, il n’est plus d’offrande pour les fautes.
Attente du jugement
19. Ayant donc confiance, frères,
d’entrer dans le sanctuaire par le sang de Iéshoua‘
20. il a inauguré pour nous une route nouvelle et vivante
à travers le voile, c’est-à-dire sa chair,
21. avec un grand desservant sur la maison d’Elohîms ,
22. approchons avec un coeur vrai dans la plénitude de l’adhérence,
les coeurs purifiés d’une conscience criminelle,
le corps lavé à l’eau pure.
23. Retenons le témoignage de l’espoir inébranlable:
oui, il adhère, celui qui a promis.
24. Veillons les uns les autres à la stimulation de l’amour et des oeuvres belles.
25. Ne désertez pas votre réunion, de vous-mêmes,
comme certains s’y accoutument;
mais exhortez-vous, d’autant plus qu’approche, vous le voyez, le jour.
26. Oui, quand nous fautons volontairement
après avoir reçu la connaissance de la vérité,
pour de telles fautes il n’est plus de sacrifices,
27. mais seulement la terrifiante attente du jugement,
l’ardeur du feu prêt à dévorer les ennemis.
28. Si quelqu’un rejette la tora de Moshè,
il meurt sans compassion par deux ou trois témoins.
29. Combien pire, vous le pensez, sera la punition
de celui qui aura piétiné Bèn Elohîms, estimant comme contaminé
le sang du pacte dans lequel il a été consacré,
insultant ainsi le souffle du chérissement !
30. Oui, nous le savons, c’est lui qui a dit:
« À moi la vengeance, moi, je rétribue ! »
31. Et encore: « IHVH-Adonaï jugera son peuple. »
Il est redoutable de tomber entre les mains d’Elohîms, le vivant.
Illuminés
32. Souvenez-vous des premiers jours, quand, ayant été illuminés,
vous avez enduré un si grand assaut de souffrances.
33. D’une part, vous avez été exposés aux outrages et aux tortures,
et, d’autre part, vous les avez partagés avec ceux qui vivent ainsi.
34. Oui, vous avez compati avec les prisonniers,
vous avez accepté avec joie la spoliation de vos biens,
sachant que vous avez vous-mêmes une meilleure possession,
et qui demeure.
35. Ne perdez donc pas votre confiance: elle aura une grande récompense.
36. Oui, vous avez besoin de persévérance,
afin qu’ayant fait le vouloir d’Elohîms vous obteniez la promesse.
37. Oui: « Encore un peu, et celui qui vient viendra sans retard !
38. Mon juste vit dans l’adhérence.
S’il recule, mon être ne se complaît plus en lui. »
39. Nous-mêmes, nous ne sommes pas de la reculade pour la ruine,
mais de l’adhérence pour la possession de l’être.
Chapitre 11.
Adhérence et preuve
1. L’adhérence est la substance de ce qui est espéré,
la preuve de ce qui n’est pas visible.
2. Oui, en elle les anciens ont obtenu le témoignage.
3. Par l’adhérence, nous comprenons
que les ères ont été formées par un mot d’Elohîms:
ainsi le visible vient de ce qui n’a pas d’apparence.
4. Par l’adhérence, Èbèl présente à Elohîms un plus grand sacrifice que Caïn,
par lequel il obtient le témoignage d’être juste,
Elohîms témoignant de ses dons; et par elle, mort, il parle encore.
5. Par l’adhérence, Hanokh est enlevé, pour ne pas voir la mort,
introuvable parce qu’Elohîms l’a enlevé.
Oui, avant son enlèvement,
il reçoit le témoignage d’être agréé par Elohîms.
6. Sans adhérence, impossible d’être agréé.
Oui, celui qui approche Elohîms doit adhérer à ce qu’il existe
et devient le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
7. Par l’adhérence, Noah fut averti de ce qui n’est pas encore visible,
veillant à préparer une caisse pour le salut de sa maison.
Par cela, il condamnait l’univers.
Il devint ainsi héritier de la justice par l’adhérence;
8. Par l’adhérence, Abrahâm obéit pour aller vers un lieu
qu’il devait recevoir en héritage. Il partit sans savoir où il allait.
9. Par l’adhérence, il séjourna en terre de la promesse comme à l’étranger,
habitant sous la tente, avec Is’hac et Ia‘acob,
les cohéritiers de la même promesse.
10. Oui, il attendait la cité qui a les fondations,
dont Elohîms est l’architecte et le constructeur.
11. Par l’adhérence, Sara aussi reçut le dynamisme
pour un commencement de semence, à contretemps d’âge,
parce qu’elle jugea fidèle celui qui promettait.
12. Ainsi, d’un seul, quant à cela déjà mort,
ils furent une multitude comme les étoiles du ciel,
innombrables comme le sable sur la lèvre de la mer.
13. Selon l’adhérence, tous ceux-là sont morts
sans avoir obtenu les promesses,
mais en les ayant vues et saluées de loin,
attestant qu’ils étaient des passants et des immigrants sur terre.
14. Oui, ceux qui parlent ainsi manifestent qu’ils cherchent une patrie.
15. S’ils se souvenaient de celle dont ils sortaient,
ils auraient eu le temps d’y retourner.
16. Mais ils aspiraient à une meilleure, celle du ciel.
Ainsi Elohîms n’avait pas honte d’être appelé leur Elohîms:
oui, c’est pour eux qu’il préparait une cité.
17. Par l’adhérence, Abrahâm, éprouvé, offrit Is’hac.
Ayant reçu les promesses, il présenta néanmoins son fils unique,
18. dont il lui avait été dit: « En Is’hac, semence sera criée pour toi. »
19. Il estimait qu’Elohîms avait le dynamisme
de réveiller même d’entre les morts.
Alors il le retrouva, en parabole.
20. Par l’adhérence aussi Is’hac bénit Ia‘acob et ‘Éssav, pour l’avenir.
21. Par l’adhérence, Ia‘acob mourant bénit chacun des fils de Iosseph
et se prosterna au bout de son bâton.
22. Par l’adhérence, Iosseph mourant évoqua l’exode des Benéi Israël
et donna des prescriptions au sujet de ses ossements.
23. Par l’adhérence, Moshè, étant né, fut caché trois mois par ses parents,
parce qu’ils avaient vu la beauté de l’enfant:
ils ne frémirent pas de l’édit du roi.
24. Par l’adhérence, Moshè, devenu grand,
refusa d’être dit fils de la fille de Pharaon,
25. choisissant d’être maltraité avec le peuple d’Elohîms,
plutôt que d’avoir la jouissance éphémère de la faute.
26. Il estima que la flétrissure du messie était une plus grande richesse
que les trésors de Misraîm: oui, il regardait de loin vers la récompense.
27. Par l’adhérence, il quitta Misraîm sans frémir de l’écume du roi;
oui, il tint ferme comme s’il voyait l’invisible.
28. Par l’adhérence, il fit Pèssah et l’aspersion du sang,
afin que le destructeur ne touche pas leurs premiers-nés.
29. Par l’adhérence, ils traversèrent la mer Rouge comme une terre ferme.
Les Misrîm qui s’y essayèrent furent engloutis.
30. Par l’adhérence, les remparts de Ieriho
tombèrent encerclés durant sept jours.
31. Par l’adhérence, Rahab, la putain, ne périt pas avec les révoltés,
ayant accueilli les espions avec paix.
32. Que dirai-je encore ? Oui, le temps me manquerait pour mentionner aussi
Guid‘ôn, Baraq, Shimshôn, Iphtah, David, Shemouél et les inspirés,
33. qui, par l’adhérence, conquirent des royaumes, oeuvrèrent pour la justice,
obtinrent les promesses, fermèrent la gueule des lions,
34. étouffèrent le dynamisme du feu, échappèrent aux bouches de l’épée,
furent dynamiques à partir de la faiblesse,
devinrent forts dans la guerre, renversant les camps des étrangers.
35. Des femmes reçurent, par un relèvement, leurs morts;
d’autres furent battus à mort sans accepter de rachat,
afin d’obtenir un meilleur relèvement;
36. d’autres souffrirent les railleries, reçurent d’expérience les fouets,
et plus: les liens et la prison.
37. Ils furent lapidés, sciés, ils moururent par meurtre de l’épée,
errèrent en toisons ou en peaux de chèvres,
besogneux, pressurés, maltraités;
38. eux dont l’univers n’était pas digne !
Ils s’égarèrent dans les déserts, dans les montagnes,
les cavernes, les antres de la terre.
39. Et tous, ayant témoigné par l’adhérence,
n’obtinrent pas la réalisation de la promesse.
40. Elohîms a prévu mieux pour nous,
afin que, non sans nous, ils soient rendus parfaits.
Chapitre 12.
Regardons vers Iéshoua‘
1. Par conséquent, nous avons, nous aussi,
autour de nous, une nuée de témoins.
Rejetons donc tout le fardeau et la faute qui nous assiège.
Courons avec endurance la présente joute.
2. Regardons de loin vers la tête de l’adhérence
et celui qui l’accomplit, Iéshoua‘:
au lieu de la joie placée devant lui, il a enduré une croix,
en méprisant la honte, et puis il s’est assis
à la droite du trône d’Elohîms.
3. Oui, considérez donc celui qui a enduré contre lui-même
une telle contradiction de la part des fautifs,
pour que vous ne souffriez pas des êtres défaillants devant vous.
La correction
4. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang en luttant contre la faute.
5. Vous avez oublié l’exhortation qui vous est exposée comme à des fils:
« Mon fils, la discipline de IHVH-Adonaï, ne la méprise pas !
Ne défaille pas quand tu es repris par lui !
6. Oui, celui qu’aime IHVH-Adonaï, il le corrige; il châtie tout fils qu’il agrée. »
7. C’est pour la pédagogie que vous endurez: Elohîms vous traite en fils.
Et quel est le fils que son père ne corrige ?
8. Si vous êtes sans la correction à laquelle tous ont part,
vous êtes alors des bâtards et non des fils.
9. De plus, nous avons eu les pères de notre chair pour pédagogues,
et nous les avons respectés.
Ne devons-nous donc pas nous soumettre davantage
au père des souffles, pour vivre ?
10. Oui, les uns, c’était pour peu de jours seulement
qu’ils nous corrigeaient comme ils le croyaient bon.
Mais l’autre, c’est pour le profit de participer à sa sacralité.
11. Toute correction, sur le moment,
ne semble pas être une joie, mais une peine.
Mais elle rend plus tard à ceux qui l’ont reçue
son fruit de paix et de justice, à ceux qui sont exercés par elle.
12. Aussi, redressez les mains abaissées et les genoux paralysés.
13. Pour vos pieds, faites droites les pistes tortueuses,
pour que le boiteux ne trébuche pas, mais soit plutôt guéri.
Elohîms, feu dévorant
14. Poursuivez la paix avec tous et la consécration,
sans laquelle personne ne verra IHVH-Adonaï.
15. Veillez à ce que personne ne manque du chérissement d’Elohîms,
et qu’« aucune racine amère ne cause de trouble en poussant en hauteur »,
car beaucoup en seraient contaminés.
16. Que pas un putain ou un fornicateur comme ‘Éssav
ne vende ses droits d’aînesse contre un seul roux !
17. Oui, vous le savez, lorsqu’il voulut ensuite hériter de la bénédiction,
il fut rejeté, il ne trouva pas lieu pour un retour,
bien qu’il l’ait cherché avec des larmes.
18. Car vous ne vous êtes pas approchés d’une réalité sensible,
d’un feu brûlant, d’une obscurité, d’une ténèbre, d’un ouragan,
19. de la voix d’un shophar, au son des mots...
Ceux qui entendaient suppliaient de ne pas ajouter une parole pour eux,
20. car ils ne supportaient pas la prescription:
« Même si une bête touche la montagne, elle sera lapidée ! »
21. Et le spectacle était si terrifiant que Moshè dit:
« Terrifié, je le suis, et tremblant. »
22. Au contraire, vous vous êtes approchés du mont Siôn,
de la cité d’Elohîms, le vivant, de Ieroushalaîm des ciels
et de myriades de messagers, d’une panégyrie,
23. et d’une communauté de premiers-nés inscrits dans les ciels,
d’un Elohîms, le juge de tous, des souffles des justes rendus parfaits,
24. et de Iéshoua‘, le médiateur d’un pacte neuf,
et d’un sang d’aspersion qui parle mieux que celui d’Èbèl.
25. Voyez à ne pas refuser celui qui parle, car ils ne se sont pas échappés,
ceux qui refusèrent sur terre celui qui avertissait.
Combien plus nous-mêmes, si nous nous détournons de celui des ciels,
26. dont la voix, alors, ébranla la terre; mais maintenant il a promis et dit:
« Encore une fois, moi, je séismerai,
non seulement la terre, mais aussi le ciel. »
27. Le « encore une fois » indique le changement de ce qui est branlant
parce que créé, pour que demeurent les inébranlables.
28. Ainsi, recevant un royaume inébranlable, tenons le chérissement,
pour que nous puissions servir Elohîms à son gré,
avec ferveur, dans le frémissement.
29. Oui, notre Elohîms est un feu dévorant.
Chapitre 13.
Je vous exhorte
1. Que l’amour fraternel demeure !
2. N’oubliez pas l’hospitalité:
oui, par elle, certains ont accueilli, sans le savoir, des messagers.
3. Souvenez-vous des prisonniers
comme si vous étiez emprisonnés avec eux,
des torturés comme si vous étiez un seul corps.
4. Précieux en tous est le mariage et le lit sans souillure:
oui, les putains et les adultères, il les juge, Elohîms.
5. Vivez sans amour de l’argent, satisfaits par les réalités présentes:
oui, il a dit lui-même: « Jamais je ne te lâcherai;
jamais et jamais je ne t’abandonnerai. »
6. Ainsi nous pouvons dire avec confiance:
« L’Adôn est mon secours, je ne frémirai pas !
Que peut me faire l’homme ? »
7. Souvenez-vous de vos dirigeants,
de ceux qui vous disent la parole d’Elohîms.
Contemplez le résultat de leur conduite et imitez l’adhérence.
8. Iéshoua‘, le messie, est le même hier et aujourd’hui et dans les pérennités.
9. Ne soyez pas emportés par des enseignements divers et étrangers:
oui, il est beau pour le coeur d’être affermi par le chérissement,
et non par des aliments.
Ceux qui marchent ainsi n’en profitent guère.
10. Nous avons un autel, mais ceux qui servent dans la tente
n’ont pas le pouvoir d’y manger.
11. Oui, les animaux dont le sang a été présenté par le grand desservant
dans le sanctuaire pour l’absolution de la faute
ont leur corps brûlé hors du camp.
12. Aussi, Iéshoua‘, pour consacrer le peuple par son propre sang,
a souffert aussi hors de la porte.
13. C’est pourquoi, sortons vers lui hors du camp, en portant son opprobre.
14. Non, certes ! nous n’avons pas ici de cité qui demeure,
mais nous recherchons celle qui vient.
15. Par lui, faisons donc monter vers Elohîms
un sacrifice de louange en tout temps:
c’est le fruit de lèvres qui attestent son nom.
16. Ne négligez pas le bien faire, ni la mise en commun:
oui, Elohîms se concilie par de tels sacrifices.
17. Obéissez à vos dirigeants, soyez-leur soumis:
oui, ils veillent sur vous, devant en rendre compte.
Qu’ils le fassent avec joie, non en gémissant:
oui, ce serait pour vous sans profit.
18. Priez pour nous: oui, nous sommes convaincus d’avoir belle conscience,
voulant en tout nous comporter avec beauté.
19. Et, plus abondamment, je vous exhorte à faire cela,
pour que je vous sois plus vite restitué.
20. Alors l’Elohîms de la paix,
qui a conduit hors d’entre les morts le grand berger des ovins,
au sang du pacte de pérennité, notre Adôn Iéshoua‘,
21. vous intégrera en tout bien, pour faire son vouloir.
Il fera en vous ce qui est agréable devant lui, par Iéshoua‘, le messie.
À lui la gloire pour les pérennités des pérennités ! Amén !
22. Je vous exhorte, frères, de prendre garde à la parole de réconfort,
oui, qu’en bref je vous envoie.
23. Sachez que notre frère Timotheos a été relâché.
Avec lui, s’il vient assez tôt, je vous verrai.
24. Saluez tous vos dirigeants et tous les hommes consacrés.
Ceux d’Italie vous saluent.
25. La grâce à vous tous !
Lettre de Ia‘acob
Épître de Jacques
L’auteur de cette lettre se donne pour être Ia‘acob (Jacques), serviteur d’Elohîms et de Iéshoua‘, le messie, en qui la tradition a cru reconnaître l’un des « frères » de Jésus, le chef de la communauté judéo-chrétienne de Jérusalem. Nourri de tradition biblique, il est si parfaitement au courant de la pensée et de la pratique synagogales que son origine juive ne fait pas de doute: il se situe sur l’étroite frontière qui séparera ultérieurement le christianisme du judaïsme. Seules deux références au messie Iéshoua‘ (1,1 et 2,1) sont là pour affirmer qu’il était un adepte de l’Église nouvelle; mais il n’était assurément pas coupé de son peuple: il s’adresse au contraire explicitement à lui seul, aux douze tribus, celles de la diaspora. Les exégètes mettent en relief le fait que la polémique judéo-chrétienne, si souvent présente dans les livres du Nouveau Testament, n’apparaît jamais ici. Ia‘acob est un adhérent du messie Iéshoua‘, mais il s’adresse à son peuple, avec l’autorité d’un dirigeant incontesté, de l’intérieur. Il insiste sur l’unité de IHVH-Adonaï Elohîms, il appelle Abrahâm notre père sans ajouter « selon la chair » comme Paul le fit en s’adressant aux païens (Jc 2,19; 2,21). Pour Ia‘acob comme pour Pierre il convient d’accomplir toutes les misvot de la Tora. Comme tous les rabbis de Judée et de Galilée il sait que la foi sans les oeuvres est une foi morte. Il reprend les thèmes inlassablement traités par la Bible et la littérature hébraïque postérieure, condamnant le mauvais usage de la langue, la fausse sagesse, les voluptés charnelles, la présomption et la convoitise issues de l’amour immodéré de ce monde. La diatribe contre les riches se réfère à la dure condition des masses de Judée et de Galilée, ruinées par l’occupation romaine.
La plupart des exégètes situent la rédaction de cette lettre entre 57 et 62, date de la mort de Ia‘acob. John A. T. Robinson la fait remonter une décennie plus tôt, vers 47-48, à l’époque de la première mission de Paul et du concile de Jérusalem.
La lettre n’a pas une composition rigoureuse; elle traite au fil de la plume les thèmes suivants:
I. Salutations (1,1).
II. Assumer sa joie dans les pires épreuves (1,2-27).
III. Riches et pauvres, la foi et les oeuvres (2,1-2,26).
IV. La langue est un feu, la sagesse est pure (3,1-18).
V. S’opposer au diable; toute fierté est un mal (4,1-5,6).
VI. L’avènement de l’Adôn est proche; sauver les coupables (5, 7-20).
La lettre s’achève brusquement, sans les salutations finales habituelles.
Chapitre 1.
La joie dans les épreuves
1. Ia‘acob, serviteur d’Elohîms et de l’Adôn Iéshoua‘, le messie,
aux douze tribus, celles de la diaspora, shalôm.
2. Toute la joie, assumez-la, mes frères,
quand vous tombez dans les diverses épreuves.
3. Pénétrez-le: le test de votre adhérence produit l’endurance;
4. que l’endurance rende l’oeuvre parfaite, pour que vous soyez parfaits,
et, dans l’abondance, dépourvus de rien.
5. Mais si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Elohîms
il donne à tous les hommes sans réserve, sans blâme ,
et elle lui sera donnée.
6. Qu’il la demande dans l’adhérence, sans douter de rien:
oui, celui qui doute ressemble à l’agitation de la mer,
poussée et repoussée.
7. Que cet homme ne s’imagine donc pas recevoir quoi que ce soit de IHVH-Adonaï,
8. homme double, instable en toutes ses routes.
9. Mais que le frère pauvre soit fier de son élévation,
10. et le riche de son appauvrissement,
parce qu’il passera comme fleur d’herbe.
11. Oui, le soleil s’est levé avec sa chaleur brûlante;
il a desséché l’herbe,
sa fleur est tombée, et le charme de son apparence a été détruit.
Ainsi du riche, il s’évanouit dans ses routes.
12. En marche, l’homme qui endure l’épreuve
parce que l’épreuve, étant advenue,
lui laissera la couronne de vie promise à ceux qui aiment.
13. Que personne, étant éprouvé, ne dise:
« C’est par Elohîms que je suis éprouvé. »
Non, Elohîms ne peut être éprouvé par le mal, il n’éprouve personne.
14. Chacun est éprouvé par sa propre convoitise, qui l’entraîne et le séduit.
15. Alors la convoitise, ayant conçu, enfante la faute,
et la faute, pleinement formée, apporte la mort.
16. Ne vous égarez pas, mes frères aimés.
17. Tout bon présent, tout don parfait est d’en haut, du père des lumières,
en qui il n’est ni changement ni l’ombre d’un tropisme.
18. L’ayant voulu, il nous a enfantés par la parole de vérité,
pour que nous soyons en tête de ses créatures.
Réalisateurs de la parole
19. Sachez-le, mes frères aimés: que tout homme soit prompt à entendre,
lent à parler et lent pour la brûlure,
20. car la brûlure de l’homme n’accomplit pas la justice d’Elohîms.
21. Aussi, écartant toute souillure, tout vestige du mal,
accueillez avec humilité la parole implantée,
celle qui peut sauver vos êtres.
22. Devenez les réalisateurs de la parole,
et pas seulement des entendeurs qui s’illusionnent eux-mêmes.
23. Si quelqu’un est un entendeur de la parole et non un réalisateur,
il ressemble à un homme
qui observe le visage de sa genèse dans un miroir:
24. il s’observe lui-même, et part en oubliant comment il était.
25. Mais celui qui contemple la tora parfaite celle de la liberté s’y attache,
en ne devenant pas un entendeur oublieux, mais un réalisateur de l’oeuvre,
il est en marche, celui-là, vers sa réalisation.
26. Si quelqu’un croit être religieux
sans brider sa langue, mais en illusionnant son propre coeur,
vaine est sa religion.
27. La religion pure, immaculée, devant Elohîms, le père, la voici:
visiter les orphelins et les veuves dans leur tourment,
et se garder soi-même sans tache, loin du monde.
Chapitre 2.
Des riches et des pauvres
1. Mes frères, sans faire acception de personne,
ayez l’adhérence à notre Adôn Iéshoua‘, le messie de gloire.
2. Oui, si un homme entre dans votre synagogue
avec une bague d’or, un habit splendide,
et qu’entre aussi un pauvre en haillons;
3. si vous regardez celui qui porte l’habit splendide en disant:
« Toi, assieds-toi ici confortablement », et au pauvre:
« Toi, tiens-toi debout là, ou assieds-toi sous mon escabelle »,
4. ne les discriminez-vous pas,
ne devenez-vous pas des juges aux pensées criminelles ?
5. Entendez, mes frères aimés:
Elohîms n’a-t-il pas choisi les pauvres dans l’univers, riches en adhérence
et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ?
6. Mais vous méprisez le pauvre ! Les riches ne vous oppriment-ils pas ?
Ne vous traînent-ils pas devant les tribunaux ?
7. Ne blasphèment-ils pas le beau nom invoqué sur vous ?
8. Cependant, si vous accomplissez la tora royale selon l’Écrit:
« Tu aimeras ton compagnon comme toi-même », vous faites bien.
9. Mais si vous faites acception de personne, vous commettez une faute,
vous êtes accusés par la tora comme transgresseurs.
10. Oui, quiconque garde toute la tora mais trébuche sur un point,
il devient coupable de tout.
11. Oui, celui qui a dit: « N’adultère pas », a dit aussi: « N’assassine pas. »
Or, si tu n’adultères pas mais assassines,
tu deviens un transgresseur de la tora.
12. Parlez ainsi et agissez ainsi comme devant être jugés
par la tora de la liberté.
13. Oui, le jugement est sans merci pour qui ne fait pas merci;
mais la merci triomphe du jugement.
L’adhérence et les oeuvres
14. Quelle utilité, mes frères,
si quelqu’un dit avoir l’adhérence, mais non les oeuvres ?
L’adhérence pourrait-elle le sauver ?
15. Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de nourriture quotidienne,
16. et que l’un de vous leur dise:
« Allez en paix ! Réchauffez-vous, rassasiez-vous ! »
sans leur donner le nécessaire pour le corps, quelle en serait l’utilité ?
17. Ainsi l’adhérence sans les oeuvres est morte d’elle-même.
18. Mais quelqu’un dira: « Tu as l’adhérence, et moi j’ai les oeuvres »,
montre-moi ton adhérence sans les oeuvres,
et moi, je te montrerai mon adhérence par mes oeuvres.
19. Tu adhères à ce qu’Elohîms est un ? Tu fais bien !
Les démons aussi adhèrent et frissonnent !
20. Veux-tu connaître, homme vain,
que l’adhérence sans les oeuvres est stérile ?
21. Abrahâm, notre père, n’a-t-il pas été justifié par les oeuvres,
en offrant Is’hac, son fils, sur l’autel ?
22. Tu vois que l’adhérence coopérait avec ses oeuvres,
et que par les oeuvres l’adhérence était parfaite.
23. Ainsi s’accomplissait l’Écrit disant:
« Abrahâm a adhéré à IHVH-Adonaï; il le lui a compté en justification,
et il a été appelé l’ami d’Elohîms. »
24. Vous voyez qu’un homme est justifié par les oeuvres,
et pas seulement par l’adhérence.
25. Ainsi Rahab, la putain, n’a-t-elle pas été justifiée
par les oeuvres en accueillant les messagers
et en les expédiant par une route différente ?
26. Oui, le corps sans le souffle est mort;
ainsi l’adhérence sans les oeuvres est morte.
Chapitre 3.
La langue est un feu
1. Ne soyez pas nombreux à devenir des enseigneurs, mes frères.
Vous savez quel pire jugement nous recevrions.
2. Oui, nous trébuchons souvent tous.
Si quelqu’un ne trébuche pas en paroles, c’est un homme parfait,
capable aussi de tenir en bride tout le corps.
3. Si nous mettons des mors dans la bouche des chevaux
afin qu’ils nous obéissent, nous conduisons tout leurs corps.
4. Considérez aussi les navires.
Si grands soient-ils, poussés par vents forts,
un tout petit gouvernail les dirige là où le veut l’impulsion du pilote.
5. Ainsi en est-il de la langue:
c’est un petit membre, mais elle se glorifie de grands effets.
Et voilà, comme tel feu incendie telle forêt,
6. la langue aussi est un feu, un univers d’injustice.
La langue se tient en nos membres.
Elle souille tout le corps, elle enflamme le cours de la nature,
enflammée qu’elle est par la géhenne.
7. Oui, toute une nature de bêtes sauvages,
d’oiseaux, de reptiles, de bêtes marines,
est domptée et fut domptée par la nature de l’homme.
8. Mais la langue, personne ne peut la dompter;
fléau instable, elle est pleine de poison mortel.
9. Par elle nous bénissons IHVH-Adonaï, le père;
et par elle nous maudissons les hommes,
qui sont faits à la similitude d’Elohîms.
10. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction.
Il ne convient pas, mes frères, qu’il en soit ainsi.
11. Une source, du même trou, fait-elle couler le doux et l’amer ?
12. Un figuier, mes frères, produit-il des olives,
ou une vigne, des figues, ou l’eau salée fait-elle de la douce ?
L’humilité de la sagesse
13. Qui est sage et savant parmi vous ?
Qu’il manifeste, par une belle conduite, ses oeuvres,
dans l’humilité de la sagesse.
14. Mais si vous avez au coeur amère jalousie, rivalité,
ne triomphez pas, ne mentez pas contre la vérité.
15. Cette sagesse ne vient pas d’en haut;
elle est terrestre, psychique, démoniaque.
16. Oui, là où est la jalousie, la rivalité, là est aussi l’instabilité et tout acte vil.
17. Mais la sagesse d’en haut est premièrement pure,
puis paisible, patiente, soumise, pleine de merci et de bons fruits,
sans incertitude, non feinte.
18. Le fruit de justice se sème dans la paix pour les bâtisseurs de la paix.
Chapitre 4.
Toi, qui es-tu ?
1. D’où les guerres, d’où les combats parmi vous, sinon de là:
de vos plaisirs, qui militent dans vos membres ?
2. Vous convoitez et ne possédez pas;
vous enviez, vous jalousez et ne pouvez pas obtenir;
vous combattez et vous guerroyez,
mais vous n’avez pas, parce que vous ne demandez pas.
3. Vous demandez et n’obtenez pas, parce que vous demandez mal,
et dans le but de dépenser pour vos plaisirs.
4. Adultères ! Ne savez-vous pas
que l’amitié du monde est inimitié d’Elohîms ?
Celui donc qui veut être l’ami du monde
se constitue en ennemi d’Elohîms.
5. Ou bien croyez-vous que l’Écrit dit en vain:
« Le souffle qui nous habite aspire à l’envie » ?
6. Mais il donne un chérissement plus grand; c’est pourquoi il dit:
« Elohîms résiste aux orgueilleux,
mais il donne le chérissement aux humbles. »
7. Soumettez-vous donc à Elohîms, opposez-vous au diable,
et il s’enfuira loin de vous.
8. Approchez-vous d’Elohîms; il s’approchera de vous.
Purifiez vos mains, fautifs; innocentez vos coeurs, êtres doubles !
9. Soyez dans la détresse, dans le deuil et pleurez.
Que votre rire se tourne en deuil, votre joie en atterrement.
10. Humiliez-vous en face de IHVH-Adonaï et il vous exaltera.
11. Ne parlez pas l’un contre l’autre, frères.
Qui parle contre un frère ou juge son frère
parle contre la tora et juge la tora. Et si tu juges la tora,
tu n’es pas un réalisateur de la tora, mais un juge.
12. Unique est le formateur de la tora et le juge, celui qui peut sauver et perdre.
Mais toi, qui es-tu pour juger ton compagnon ?
13. Allons, maintenant, vous qui dites:
« Aujourd’hui ou demain nous irons dans cette ville,
nous y passerons l’année, nous commercerons et nous gagnerons »;
14. vous ne savez pas ce que votre vie sera demain; oui, vous êtes une fumée
qui apparaît un instant et disparaît de même.
15. Au lieu de cela, vous direz:
« Si IHVH-Adonaï le veut, nous vivrons et ferons ceci ou cela... »
16. Mais maintenant, vous êtes fiers avec vos fanfaronnades.
Toute fierté semblable est criminelle.
17. Ainsi, qui sait bien faire et ne le fait pas, c’est, contre lui, une faute.
Chapitre 5.
À votre tour, les riches !
1. Allons, maintenant, les riches !
Pleurez, hurlez, pour les malheurs qui viennent contre vous !
2. Vos richesses sont pourries, vos parures rongées de vers,
3. votre or et votre argent se sont rouillés;
leur rouille servira de témoignage contre vous.
Elle mangera vos chairs comme un feu.
Vous thésaurisez pendant les derniers jours !
4. Voici, le salaire des ouvriers qui ont fauché vos domaines,
retenu par vous, crie;
et les cris des moissonneurs sont parvenus aux oreilles de IHVH-Adonaï Sebaot.
5. Vous vivez voluptueusement sur terre, vous vivez mollement,
et nourrissez vos coeurs le jour de la tuerie.
6. Vous avez condamné, tué, le juste, sans qu’il vous résiste.
7. Patientez donc, frères, jusqu’à l’avènement de IHVH-Adonaï.
Voyez, le vigneron attend le fruit précieux de la terre
avec patience, jusqu’à ce qu’il le récolte, tôt ou tard.
8. Patientez, vous aussi, fortifiez vos coeurs,
parce que l’avènement de IHVH-Adonaï approche.
9. Ne gémissez pas, frères, les uns contre les autres,
de peur que vous ne soyez jugés. Voici, le juge se tient aux portes !
10. Prenez en exemple, frères, la souffrance et la patience
des inspirés qui ont parlé au nom de IHVH-Adonaï.
11. Voici, nous les voyons en marche, les endurants !
Vous avez entendu l’endurance de Iob.
Vous avez vu la fin de IHVH-Adonaï,
et que IHVH-Adonaï est matriciel et compatissant.
Règles de discipline
12. Mais avant tout, mes frères, ne jurez pas,
ni par le ciel, ni par la terre, ni d’aucun autre serment.
Que votre oui soit oui, et votre non, non,
de peur que vous ne tombiez sous le jugement.
13. L’un de vous souffre-t-il ? Qu’il prie ! Est-il joyeux ? Qu’il louange !
14. L’un de vous est-il faible ?
Qu’il appelle les anciens de la communauté
et qu’ils prient pour lui,
le messiant d’huile au nom de IHVH-Adonaï.
15. La prière d’adhérence sauve le malade; IHVH-Adonaï le réveille;
et s’il a commis des fautes, elles lui seront remises.
16. Avouez donc vos fautes l’un à l’autre.
Priez les uns pour les autres afin d’être guéris.
La prière fervente du juste est très puissante.
17. Élyahou était un homme de même nature que nous.
En prière, il a prié pour qu’il ne pleuve pas;
et il n’a pas plu sur terre trois ans et six mois.
18. Puis il a prié à nouveau, et le ciel a donné de la pluie;
la terre a fait germer son fruit.
19. Mes frères, si l’un de vous s’égare hors de la vérité,
que quelqu’un le fasse retourner.
20. Qu’il le sache: qui fait retourner le coupable hors de la route de l’erreur,
sauve son être de la mort, et couvre une multitude de fautes.
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